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| Montréal, 10 mai 2003 / No 124 |
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Bonjour, Je tiens à vous féliciter pour le QL, qui est véritablement une bouffée d'air frais au Québec. Je dis cela, pas parce que c'est si terrible d'y vivre, mais parce que c'est harassant d'entendre les gens dirent que le gouvernement devrait faire ceci ou cela, comme par exemple réduire les profits dits monstrueux des pétrolières. Nous le savons, si nous sommes en affaires, c'est pour faire de l'argent. Connaissez-vous une personne qui travaille ou qui administre simplement par charité chrétienne? Pas moi en tout cas. Je vous écris en raison des publicités envahissantes des gouvernements. C'est la lutte entre les deux gouvernements pour savoir lequel des deux, le fédéral ou le provincial, nous apprendra le mieux à changer notre vie pour notre bien. Qu'ils sont gentils! Sans les gouvernements que ferions-nous donc? Je me le demande souvent. Je me demande ce qu'on ferait de tout ce temps gagné à notre profit. |
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Ces publicités me rendent complètement fou. Je ne suis plus
capable de les endurer, parce que c'est moi en partie qui paye pour quelque
chose que je déteste. Déjà que je n'aime pas trop
les publicités, encore moins celles des gouvernements.
Depuis quelque temps, avez-vous remarquez le ton que prennent certaines d'entre elles? Elles font passer les parents pour des idiots, des incompétents. Elles nous font passer pour des tatas! – excusez ce langage, mais c'est le message que je perçois et non celui que le gouvernement voudrait que je perçoive. Prenez la publicité sur le recyclage: le petit garçon chicane son père parce que ce dernier ne Une autre traite de l'alcoolisme. Ça c'est trop fort. Au début de la publicité nous avons l'impression que c'est la femme qui chicane son conjoint parce qu'il a l'intention de conduire son automobile complètement soûl, sauf que cette publicité finit par En passant, si vous remarquez bien sur les chantiers de réfection des voies routières, les pancartes du gouvernement nous disent que nos impôts font du chemin... Nous avons une taxe sur l'essence, nous payons 255 dollars par année pour nos licences, le permis, etc., mais ce sont nos impôts qui font du chemin. J'ai toujours eu de la difficulté à comprendre le sens du message Nous avions déjà les publicités du Canada, du Québec, maintenant nos villes aussi entrent dans le bal. Ici à Longueuil, nous voyons des publicités pour nous faire oublier les fusions municipales forcées. Il y a des milliers et des milliers de dollars en propagande longueuiloise. Ils croient que le slogan Nous ne sommes pas sortis du bois, ça m'a fait un peu de bien d'en parler. Frédérick
Vautier
 Bonjour! Je viens de découvrir votre site. Je ne pensais pas qu'un groupe de Québécois pouvait s'organiser pour montrer une autre façon de voir et de comprendre dans quel ghetto culturel, idéologique et financier dans lequel nos bons gouvernements nous enferment d'une façon de moins en moins subtile mais que néanmoins la population en général ne voit pas. Depuis que j'ai terminé l'école, j'ai fait toutes sortes de boulots (j'avais un diplôme en imprimerie, mais aucun travail à l'époque) pour essayer d'avoir une vie meilleure – celle que nous promettent nos politiciens... Je suis le fils d'un cultivateur (domaine qui est littéralement mis dans une bulle par la protection gouvernementale. On peut à peine décider du prix de vente de ses produits et les recettes ne reviennent même pas directement au propriétaire, mais passent par un office du gouvernement ou un syndicat). J'ai essayé d'être un bon travailleur de classe moyenne qui doit payer immédiatement ses impôts et taxes, mais attendre le bon vouloir de fonctionnaires blasés lorsqu'il essaie d'obtenir des services... en vain. Entre temps, j'ai eu deux enfants et j'ai décidé de retourner à l'école – question d'avoir un métier en demande et pouvoir améliorer mon sort ainsi que celui de mes enfants qui seront plus tard des contribuables, ce que nos bons gouvernements oublient très souvent! J'ai constaté que d'avoir 2 enfants ou d'être célibataire ne changeait absolument rien au niveau financier malgré les dires de nos bons gouvernements qui clament vouloir encourager les familles (aux États-Unis, avoir 4 enfants veut dire ne plus payer d'impôt sur le salaire. Je le sais, j'ai travaillé quelques semaines en Caroline du Nord et mon frère à passé 1 an là-bas). Ici, ce n'est vraiment pas le cas lorsque je compare mon salaire net avec celui de mon frère qui n'a pas d'enfants – et n'allez surtout pas déclarer que vous avez 2 enfants pour les déductions sur votre salaire car vous allez devoir donner encore plus d'argent lors de la remise des déclarations d'impôt. Bref, en voyant cette situation, après 3 1/2 ans de travail dans ce nouveau métier (usinage et fabrication de machinerie automatiser), nous avons décider, mon frère et moi, d'avoir notre propre entreprise. Nous nous sommes associés avec un ingénieur et nous avons réussi à aller chercher des clients comme les filiales de Bombardier, Komatsu, Paccard, Pratt & Whitney et plusieurs autres connues. Nous avons cru être maîtres de notre destin... Erreur! Nos bons gouvernements et institutions bancaires – à grand coup de pages publicitaires dans tous les médias disponibles – ont beau nous brûler les oreilles à nous répéter que les PME sont « des forces vitales de l'économie et de grands créateurs d'emplois » et que, par conséquent, ils les encouragent et font tout leur possible pour les aider... c'est de la FOUTAISE !!! Si tu dégages des profits, les gouvernements te sautent dessus et si tu fais des dépenses pour payer moins d'impôts, ce sont les banques qui te harcellent. Ce qui fait qu'après 7 ans de fonctionnement, nous avons mis la clef dans la porte, car nous étions complètement désillusionnés sur les réalités d'êtres propriétaires. Nous ne voulions pas de subventions et d'aide des gouvernements (nous n'avons rien eu!), nous voulions seulement la possibilité de vivre honnêtement sans avoir à jouer au chat et à la souris avec les gouvernements, les banques, et certains de nos clients qui bien que grassement subventionnés par nos taxes et impôts, font attendre leurs fournisseurs 3 ou 4 mois avant de payer leurs comptes... Ça fait 3 ans de cela et je ne comprends toujours pas comment le peuple peut subir tout ça sans broncher. Pire que tout, quand nous avons des élections, les gens embarquent dans des insignifiances comme la semaine de 4 jours, la 3e semaine de vacances payée, les déductions d'impôts pour les vacances passées au Québec!!! Qu'on m'enlève cet immense fardeau fiscal des épaules et quand je voudrai prendre une journée de congé, je la prendrai à mes frais. Même chose si je veux une 3e semaine de vacances, je la prendrai à mes frais car je serai capable de me mettre de l'argent de côté. Ce ne sera pas à mon employeur de piger dans sa poche (ce qui, de toute façon, va se répercuter sur le prix du produit que je lui achète) et ce ne sera pas au gouvernement de décidé si j'ai besoin de plus congés ou de travailler. Vous l'aurez sans doute deviné, je suis révolté. Écoeuré. Et je suis inquiet pour le futur de mes enfants. Car je ne vois rien de bon ici et je ne vois vraiment pas quand les choses pourront changer. La seule solution passe par l'éducation et l'esprit critique. Mais lorsque l'on regarde l'évolution des sociétés dans le monde, et à travers les âges, c'est très loin de la coupe aux lèvres. Et j'ai presque 40 ans... Je n'ai plus de patience et chaque jours qui passe me fait enrager. J'espère que votre site va me donner une raison d'espérer de meilleures choses pour le futur. Continuez, vous faites un travail très important pour une société qui pourrait mériter mieux. François
Prairie
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Si vous en avez marre de vivre dans une société où l'hystérie nationaliste domine tous les débats; dans un pays où les taxes, les réglementations omniprésentes et le paternalisme des gouvernements briment la liberté individuelle et restreignent le dynamisme économique; dans une culture où le moutonnisme et l'égalité dans la médiocrité sont plus valorisés que l'individualisme et la compétition; dans un monde intellectuel où les prétendus |
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