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Montréal, 19 juillet 2003 / No 126 |
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par
Michel de Poncins
Beaucoup d'Hommes de l'État dans le monde entier voudraient bien étouffer internet, mais ils n'y arriveront pas. Le |
Pas
besoin de sages
Une innovation vient d'être annoncée. L'internet français va bientôt disposer de son « Conseil des Sages ». Goûtons à sa juste valeur l'expression de Il existe déjà un conseil consultatif de l'internet. Pourquoi faut-il en plus un conseil de prétendus sages? Faut-il rappeler à ces gens que l'internet va tellement vite que la sagesse ne dure pas plus que les roses? Il est vrai que le conseil consultatif ne s'est pas transformé en Un chargé de mission auprès du gouvernement et siégeant, sans doute, dans un de ces comités Théodule avait eu naguère une phrase très dangereuse pour la liberté: La Mairie de Paris, qui lui aussi dans un étrange chassé-croisé, se borne à imiter la précédente équipe, se lance dans la danse. Il existe une adjointe au Maire chargée des nouvelles technologies, Danielle Auffray, et elle a dit qu'un parisien sur deux n'a pas internet: horreur! On va donc leur donner à boire de force.
Le danger vient aussi de l'Europe. Il existe une bureaucratie européenne considérable vouée à internet dont le dirigeant a eu des mots très dangereux. Double assassinat Les aides étatiques assassinent deux fois ceux qu'elles prétendent aider: une première fois par les impôts rendus nécessaires et une deuxième fois en empêchant par leurs réglementations ou le confort apparent qu'elles donnent, les prétendus bénéficiaires d'adopter les bonnes solutions. Jospin a dépensé 4 milliards de francs prétendument pour aider internet. Si on applique le multiplicateur normal pour toute action publique cela fait 20 milliards qui ont été effectivement dépensés et, en fait, immédiatement détruits. Ces vingt milliards ont généré des milliers de chômeurs quelque part. Cette décision comme toutes les décisions du même ordre était prise en vue du seul confort électoral des ministres et élus. Ils voulaient faire moderne pour ensuite s'attribuer le développement inévitable d'internet en France, de même que Jospin, précisément, s'est attribuer faussement les mérites de la croissance sans en tirer aucun profit pour faire les réformes urgentes. Il avait été prévu, également, une Ce qui nous sauvera, c'est que l'internet est un formidable espace de liberté et que même le pouvoir chinois ne parviendra pas à le domestiquer.
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