Non seulement les logements sociaux manquent cruellement, mais ils sont
de plus en plus délabrés et il est de plus en plus difficile
de trouver des logements locatifs dans le secteur présumé
libre. Quant au ministre du Logement Gilles de Robien, au moment même
où il se produit des accidents d'ascenseurs dans la ville d'Amiens,
dont il est maire, il annonce tranquillement que la crise du logement est
certaine et durable.
Décourageant de toutes les façons le logement locatif et
la propriété privée par leurs impôts et réglementations,
persistant dans la fausse idée de «logement social»,
lui-même et ses amis prolongent indéfiniment la pénurie
et celle-ci fait souffrir davantage les plus pauvres – comme toute politique
socialiste le fait.
«Non seulement les logements sociaux manquent cruellement, mais ils
sont de plus en plus délabrés et il est de plus en plus difficile
de trouver des logements locatifs dans le secteur présumé
libre.» |
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Citons en désordre quelques-unes des principales mesures qui détruisent
le logement depuis des décennies:
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D'abord
justement l'idée même du logement social qui donne le fol
espoir à beaucoup de gens d'être logé gratuitement.
La conséquence est qu'il n'y a jamais assez de logements dits sociaux,
qu'ils sont de mauvaise qualité et que la corruption y règne.
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Le blocage
de fait des loyers présumés libres.
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Les impôts
multiples sur les logements, y compris l'impôt de solidarité
sur la fortune (ISF) qui, dans certains cas, annule tout rapport locatif
et fait fuir les investisseurs.
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Le zonage
de la France. Le territoire est découpé en de multiples zones
souvent enchevêtrées où pour construire le moindre
bâtiment il faut se traîner devant des fonctionnaires multiples,
arrogants et incompétents, avec là aussi la corruption.
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La multiplication
des lois diverses prétendant précisément corriger
la calamité créée artificiellement. Les socialistes
de tous partis s'apercevant de la crise imaginent des parades sous forme
de lois de circonstances supposant relancer le logement et qui, en fait,
l'écrasent davantage. L'inondation de lois ruine la France et les
Français mais en plus chaque loi exerce son propre effet de ruine
puisque par définition elle viole les droits de propriété
légitimes avec tous les dégâts collatéraux –
la loi Pons avec les hôtels vides dans des îles paradisiaques,
la loi Méhaignerie, puis la loi Besson, la loi Quilès, la
dernière étant justement la loi Robien.
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Au nom
d'une prétendue mixité, les efforts pour disséminer
le logement social, c'est-à-dire la misère sociale.
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La «pompe
aspirante» dans le monde entier – les passeurs faisant croire à
leurs clients qu'ils seront logés.
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Les multiples
abus dans les HLM, dont l'attribution à de nombreux amis des HLM
de luxe.
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Les droits
de préemption et droits d'expropriation.
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Les lois
sur les logements vides. Le plus haut personnage de l'État a affirmé
qu'il fallait réquisitionner les logements vides, chassant par cette
seule phrase un certain nombre d'investisseurs à l'étranger.
Deux chiffres pour terminer illustreront le désastre. Vingt pour
cent des Français, ou supposés tels, sont logés dans
des logements plus ou moins sociaux et de type stalinien. Les promoteurs
énoncent couramment que le dossier étatique coûte 20
à 25% du prix de la construction; les riches s'en arrangent. Celui
qui n'a que trente mètres carrés en perd six, ce qui est
dramatique.
Le choeur des pleureuses a de l'avenir devant lui.
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