Le fondement du libéralisme est
le respect des droits individuels. Tout le libéralisme découle de ce
principe résumé ci-dessous:
Une déclaration universelle des droits de
l’homme |
Tout homme a le droit de
protéger sa personne physique, ses libertés et ses biens.
Les libertés auxquelles un homme a droit sont toutes les actions
qui sont respectueuses de la personne physique, des libertés et
des biens des autres hommes.
Les biens auxquels un homme a droit sont toutes les choses qu’il a
su se procurer par une activité honnête (travail, commerce, troc,
héritage, don, etc…), c’est à dire respectueuse de la personne
physique, des libertés et des biens des autres hommes. |
Le programme libéral présenté
ci-dessous se veut en parfait accord avec cette
déclaration, avec ce principe du respect des droits individuels.
Un programme libéral
pour la France |
Nous les libéraux, nous sommes
donc pour le désengagement de l’État dans tous les secteurs où il n’a
rien à faire.
L’immigration libre: La
régularisation de tous les « sans-papiers » ainsi que l'octroi de la
nationalité française et du droit de vote aux « immigrés ». Toutes les
personnes qui paient leurs impôts en France sont par définition des
citoyens français. La suppression des contrôles aux frontières (sauf
pour refouler/arrêter les criminels bien entendu). En revanche, les
nouveaux arrivants, nouveaux Français donc, ne pourront plus bénéficier
de la solidarité publique et ne devront donc compter que sur eux-mêmes
et/ou sur la solidarité privée.
La légalisation de toutes les drogues: Tous les consommateurs de
drogue ne sont pas des toxicomanes. Ils consomment de la drogue pour
leur plaisir. Pourquoi devrait-on les en empêcher? Reste le cas des
toxicomanes. Ce n’est pas en empêchant, par la prohibition actuelle, les
toxicomanes de se procurer facilement les substances qui les soulagent
qu’on les aide bien au contraire. Ce faisant, on les oblige à se ruiner
pour acheter très cher des drogues de très mauvaise qualité (donc très
dangereuses pour leur santé), et ce auprès de « malfrats », de personnes
sans trop de scrupules et donc peu recommandables!!! Pour aider les
drogués, il faut au contraire légaliser la production, le commerce, la
consommation de TOUTES les drogues (héroïne, cocaïne, cannabis, Ecstasy,
etc.). L’argent qui sera économisé grâce à l’abandon de la répression
pourra beaucoup plus utilement être dépensé pour aider les toxicomanes à
se débarrasser de la drogue.
Le mariage et la parentalité gay: Le mariage, les enfants sont
des affaires privées qui ne devraient pas regarder l’État (autrement que
pour faire respecter les contrats qui ont été passé entre ces
personnes). Mais tant que l’État y fourrera son nez, il est absolument
anormal que des discriminations soient faites entre les individus sur
leurs seules préférences sexuelles. Les homosexuels ont parfaitement le
droit de se marier, de faire reconnaître les enfants qu’ils ont eu,
sinon d’en adopter.
L’euthanasie, le droit de mettre fin à sa vie: Chacun est
propriétaire de sa vie et peut donc décider librement d’y mettre fin
s’il le juge opportun.
Une liberté d’expression totale: Chacun doit être libre de dire
absolument tout ce qu’il veut. Seule l’incitation au crime peut et doit
être condamnée (crime au sens large; un vol est un « crime », n’importe
quel délit est un « crime »).
La libre concurrence, quand
elle est possible, permet d’avoir le meilleur service au moindre coût
sans que l’État ait besoin de se mêler de quoi que ce soit. Nous sommes
donc pour:
La privatisation et l’ouverture à la concurrence immédiates de tous les
services publics qui peuvent être beaucoup mieux assurés par le secteur
privé concurrentiel à savoir:
-
L’éducation (crèches,
écoles, collèges, lycées, universités, écoles d’ingénieurs, etc.)
-
La recherche (CNRS, etc.)
-
Le logement (HLM, parcs
de logements publics, etc.)
-
La production d’énergie
(EDF, GDF, etc.)
-
Les transports (SNCF,
RATP, etc.)
-
Les médias (France 2,
France 3, France 5, France Inter, etc.)
-
Le courrier (La Poste )
-
La santé (Hôpitaux, etc.
)
-
L’assurance maladie
(privatisation « progressive »)
-
Les retraites
(privatisation « progressive »)
|
La fin de l’ingérence de
l’État dans l’économie: |
-
La suppression de
l’ensemble de la législation du travail: La législation du
travail est un carcan qui ne profite aucunement aux salariés. Il
faut être complètement libre de négocier avec son employeur tous
les aspects de son contrat de travail, au mieux de ses intérêts.
L’obligation de travailler 35 heures par semaine, de bénéficier de
5 semaines de congés payés, d’être payé au dessus du SMIC, etc.,
sont autant de contraintes inutiles et préjudiciables pour le
salarié.
-
La suppression de
toutes les entraves à la libre concurrence: La suppression du
numerus clausus des médecins, des pharmaciens, des
notaires, des avocats, des taxis, des débits de boissons
alcoolisés, des bureaux de tabac, etc. La suppression de
l’obligation d’obtention de diplômes pour exercer certaines
professions. La suppression du monopole du syndicat du livre CGT
sur l’édition. La suppression du droit de veto de la SNCF sur
l’ouverture de lignes commerciales régulières de transport de
voyageurs par car. Etc.
-
La suppression de
toutes les subventions publiques: Aux entreprises, aux partis
politiques, aux associations, à la culture, à l’agriculture, etc.
L’État n’a pas pour mission de créer les bénéfices des uns aux
dépens des autres.
-
La suppression de
toutes les barrières douanières, l’ouverture totale des marchés:
Les produits venant de l’étranger ne seront frappés d’aucun droit
de douane. Les Français pourront ainsi avoir bien des produits et
des services pour beaucoup moins cher qu’aujourd’hui.
|
L’État libéral: un État
minimal, décentralisé, déconcentré, juste et efficace |
Il ne restera donc à l’État que
les rôles suivants à assurer:
-
La sécurité des citoyens
(police, justice, armée);
-
L’administration du
domaine public, des infrastructures publiques, des services
publics restants (routes, canaux, ponts, voie ferrées, réseaux
d’eau, d’électricité, de télécommunication, etc.);
-
La « solidarité publique
».
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Pour accomplir ces
missions, l'État devra: |
Opérer une décentralisation
aussi poussée que possible: Chaque service public devra être
administré à l’échelon approprié. Une route communale au niveau de la
commune, départementale au niveau du département, etc. Comment
déterminer quelle est l’échelon le plus approprié pour administrer tel
ou tel service? Ce seront aux électeurs de se prononcer.
Séparer les différentes
responsabilités publiques: Tout d’abord, afin d’éviter la
corruption, il ne faut pas mettre comme aujourd’hui une même personne
aux commandes de la police/justice et aux commandes des autres services
publics. Il faut élire un « juge suprême » qui sera chargé de rendre la
justice et donc de condamner les responsables des autres services
publics en cas de corruption avérée. Sinon, en dehors de la seule
question de la corruption, pourquoi regrouper toutes les autres
responsabilités publiques entre les mains d’un unique élu? Cela
peut-être mieux pour les citoyens de choisir d’un côté celui qui sera
responsable de l’administration des routes, et de l’autre celui qui
responsable du réseau d’eau courante. Comment déterminer quelle est la
séparation des responsabilités la plus appropriée? Là encore, ce seront
aux électeurs de se prononcer et de choisir entre les différents
programmes qui leur seront proposés.
Supprimer tous les impôts
actuels et les remplacer par des impôts directs qui seront, autant que
possible, proportionnels aux services publics dont chaque foyer fiscal
bénéficie: Pourquoi paient-on des impôts? Parce qu’on bénéficie de
services publics en retour (police, Justice, routes, etc.). Mais quel
montant d’impôt doit payer chaque foyer fiscal? En bonne logique et en
bonne justice, il doit payer un montant d’impôt correspondant aux
services publics dont il bénéficie. C’est tout.
Supprimer tous les
privilèges divers et variés de la fonction publique ( garantie de
l'emploi, avancement automatique à l'ancienneté, retraites privilégiés,
primes défiscalisées, logement de fonction, voiture de fonction,
personnel de maison, etc.) et y rétablir la seule promotion au
mérite: Pour avoir une fonction publique efficace, des services
publics de bonne qualité, il faut, comme dans le privé, récompenser les
salariés du public qui travaillent efficacement, bref instaurer la seule
promotion au mérite. Sinon, dans un souci de transparence, il ne faut
pas que les fonctionnaires aient un salaire, des primes, une voiture de
fonction, un logement de fonction, etc. Il faut qu’ils aient un salaire
(plus conséquent qu’aujourd’hui au besoin) et c’est tout.
Élection des
responsables |
Droit de vote: Tous ceux
qui paient des impôts ont le droit de voter (c'est-à-dire tout le monde
ou presque: ne sont exclus que les enfants n’ayant pas encore pris leur
indépendance, les vieillards et les malades sous tutelle). Et dans un
soucis de justice, le vote de chaque foyer fiscal doit autant que
possible être pondéré du montant d’impôts qu’il paie. Autrement dit,
celui qui paie deux fois plus d’impôts à un vote qui compte deux fois
plus. Par exemple, si l’administration des routes décide que celui qui a
deux voitures paie deux fois plus d’impôts pour l’entretien des routes
que celui qui n’en a qu’une (ce n’est pas ce que nous préconisons, c’est
juste un exemple), celui qui a deux voitures a néanmoins un vote qui
compte double.
Contrôle des élus au cours de leur mandat par les médias privés:
Le contrôle de l’action des élus au cours de leurs mandats peut
aujourd’hui être parfaitement assuré par les médias privés en
concurrence et ce, beaucoup mieux que par des délégués élus par le
peuple et réunis en assemblées. Nous avons donc tout intérêt à supprimer
toutes ces assemblées coûteuses, inefficaces et aujourd’hui tout
simplement inutiles (Assemblée nationale, Sénat, Conseil Économique et
Social, etc.).
Destitution des élus avant la fin de leur mandat: Si une majorité
des électeurs ne soutient plus les élus avant la fin de leur mandat et
réclame leur destitution, les élus doivent pouvoir être révoqués de
leurs fonctions. On ne peut exercer sa responsabilité d’élus que tant
que l’on a le soutien de la majorité des électeurs.
Préconisations relatives
aux différents services publics |
La suppression du maquis des
aides sociales actuelles (Allocations familiales, ASSEDIC, RMI, HLM,
etc.) et leur remplacement par une aide financière publique unique:
Aujourd’hui, les aides publiques sont un tel foutoir qu’on ne sait même
plus qui aide et qui est aidé. Nous proposons donc de supprimer toutes
les aides existantes et de regrouper toutes les administrations versant
ces aides en une seule. Cette administration unique de solidarité
publique versera alors à ceux qui en font la demande une aide financière
adaptée à leur situation et elle veillera scrupuleusement à ce qu’il n’y
ait pas d’abus. On saura alors précisément qui aide et qui est aidé et
de combien.
Le passage progressif à la seule solidarité privée.
La suppression de la notion
de prescription: Absolument tous les crimes sont imprescriptibles,
pas seulement les « crimes contre l’humanité ». Seules les victimes sont
libres de décider que le temps a effacé le préjudice qui a été commis à
leur encontre. Personne d’autre n’en a le droit.
La publicité des débats: Aujourd’hui en France, les débats
judiciaires sont publics… sauf qu’on ne peut pas faire de photographies
ou filmer l’audience! Bref, c’est le moyen âge! Il faut autoriser tout
cela. Cela permettra notamment de faire considérablement baisser la
corruption qui a cours dans notre pays. Les pourriticiens n’aiment pas
la lumière.
Passer de la justice sanction à la justice réparation: Que fait
trop souvent aujourd’hui la justice? Elle condamne les criminels à des
peines de prison. Quel est l’intérêt pour les victimes? Aucun ou
presque! Alors que devrait plutôt faire la justice? La justice doit
déterminer s’il y a eu un préjudice de commis. Si oui, elle doit en
déterminer l’étendue, le montant. Et elle doit alors condamner le
criminel à réparer le préjudice qu’il a commis envers les victimes (et à
payer une amende à la collectivité pour les frais de justice/police).
Faire moisir un criminel en prison (aux frais des contribuables en plus)
ne lui fera jamais rembourser les préjudices dont il s’est rendu
coupable. C’est complètement idiot. Il faut au besoin enfermer les
criminels en prison pour les obliger à rembourser par le salaire de leur
travail en prison, les préjudices qu’ils ont commis. Mais il ne faut pas
les enfermer pour les enfermer. La prison doit être un moyen, pas une
fin en soi.
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