Il y a grosso modo
43 ministres et sous ou sous-sous-ministres. Trente-cinq
d'entre eux probablement ne font pas de travail réellement
utile à la société et, au contraire, gênent par leur
activité brouillonne, contradictoire, et violentent les
personnes privées qui seules créent de la richesse. Ils
justifient leur fortune par leurs « responsabilités », mais
justement ils créent artificiellement ces responsabilités
prétendues par leurs interventions abusives dans tous les
domaines de la vie privée des autres.
La fabrication déferlante
de lois et règlements nouveaux n'a jamais enrichi le corps
social. Il n'y a aucune raison que ces personnes fassent la
fortune que peuvent faire quelques personnages de la société
civile.
Aux États-Unis, seuls le
président et le vice-président sont logés par l'État. Les
ministres sont payés, mais beaucoup, étant donné la
prospérité du pays, perdent par rapport à des fonctions
privées très payées dans le cadre de cette prospérité.
Si le pouvoir libérateur
qui arrivera forcément un jour en France nettoyait les
écuries d'Augias, il resterait après nettoyage les tâches
régaliennes qui sont peu nombreuses.
Ce serait une forme de
sélection que de choisir des personnes capables et
désireuses de servir le bien commun pendant quelques années
pour des rémunérations non excessives et, bien entendu, sans
avantages particuliers d'aucune sorte. Ce serait les
meilleurs qui seraient candidats.
Les députés et sénateurs
n'ayant plus à fabriquer en permanence un déluge de lois
n'auraient plus le travail harassant qui leur sert
aujourd'hui de justification à leur fabuleux enrichissement.
La rigueur là aussi devrait conduire à un véritable
écroulement du budget des assemblées avec d'ailleurs la fin
du concept même de « carrière politique » qui est une des
manifestations de la « République Fromagère ».
En Suisse, les sept
ministres ne sont pas logés et vont à leur travail à pied...
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