Encore un mensonge:
l’Europe libéraliserait l’économie. Les arguments dans ce sens citent
certains domaines où l’Europe a facilité des privatisations comme dans
le transport aérien. Cela ne veut rien dire. Il n’y a nul besoin de
l’Europe pour libérer l’économie. Il faut et suffit d’avoir des hommes
de droite au pouvoir. A contrario, en produisant à jet continu
des règlements, l’Europe fait tomber une chape de plomb de nature
socialiste sur tout le continent et augmente les impôts d’une façon
dramatique, en particulier par ses multiples subventions.
Le ministre Jean-Louis
Borloo, dont les tendances socialisantes sont connues, vient
de dire « Ce traité est tout sauf libéral », voulant ainsi
se défendre d’être accusé de libéralisme. Il se félicite de
ce que, pour la première fois, le terme de « cohésion
sociale » se trouve dans un traité international. Il doit
être très malin, ce monsieur, pour savoir ce qu’est la
cohésion sociale. Est-ce le fait que 500 banlieues sont des
zones de non droit? Il glorifie aussi la reconnaissance d’un
« modèle social européen ». En fait, c’est glorifier la
paupérisation croissante du continent européen.
L’Europe sera
transparente? De qui se moque-t-on? Martha Andreasen avait
été recrutée en 2002 pour faire un audit de la Commission;
elle n’a tenue que 5 mois, tant la Commission avait peur de
son travail. Le budget est de 150 milliards d’euros et les
experts estiment que 20% de cette somme immense fait l’objet
de fraudes diverses.
La Turquie n’est pas en
jeu? Quelle blague! Le 29 octobre 2004, les photos
montraient Raffarin, Chirac et Barnier signant pour la
France et, tout de suite après, Erdogan, premier ministre
turc, signant pour la Turquie. De qui se moque-t-on?
Certainement pas des Turcs, donc des électeurs français.
Abreuvé de mensonges
divers par les politiques depuis des décennies, le peuple
français reste encore lucide dans ses profondeurs. Espérons
qu’il se réveillera.
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