Les médias ont fait
semblant de découvrir avec effarement les tirs à balles
réelles. Or, il y a plus de dix ans que l’on sait que des
armes de guerre sont entreposées là où vous savez et le
pouvoir le tolère parfaitement.
Les incendies dont ceux
de voitures et les attaques à balles réelles sont le fait
d’armées organisées avec des chefs, une stratégie, des
troupes. Il y a plusieurs années, la Place de la Bastille
avait été détruite par une armée de mille malandrins
parfaitement entraînés et dirigés.
L’objectif présent des
émeutiers est d’obtenir le repli de la police et ce repli a
commencé, malgré les mâles accents prononcés sur le perron
de l’Élysée. Par ailleurs, les hommes sont non seulement
découragés mais aussi très fatigués et les émeutiers
disposent de troupes fraîches en abondance.
Pour la première fois, le
pouvoir parle officiellement de sécession, tout en
proclamant avec hauteur qu’il ne l’acceptera jamais. Bien
sûr la sécession existe déjà dans les faits, caïds et
musulmans faisant depuis longtemps la police dans un grand
nombre de « quartiers ». Le jour éventuellement proche où la
ville de Roubaix sera à majorité musulmane, elle deviendra
le premier territoire anciennement français où la charia
sera appliquée.
Le pouvoir, après avoir
annoncé la répression qu’il se garde pourtant d’appliquer,
promet une grande parlotte sur les banlieues et la mise au
point d’un plan d’urgence intitulé « plan banlieues ».
Mais
c’est ce qu’il fait depuis trente ans sous des noms divers
comme « politique de la ville », « politique du logement »,
« politique de l’éducation ». Il y aura donc, en plus des
parlottes et des fêtes inévitables, une nouvelle pluie de
milliards et de réglementations – c’est-à-dire justement ce
qui cause la ruine des banlieues. La chimère destructrice de
l’égalité des chances vient d’être évoquée au sommet de
l’État.
Par dessus tout, le
pouvoir refuse d’admettre qu’en grande partie l’origine du
mal se situe dans l’immigration non contrôlée. Pourtant,
dans ce domaine, la signification du « non » était
parfaitement claire.
Pendant ce temps, une
autre guerre civile règne sans pitié, celle des politiciens
qui se disputent par avance l’élection de 2007, ne voulant
pas voir que s’ils continuent, il n’y aura pas d’élections
tant le pays sera détruit.
Ces émeutes, sans que
l’on sache vraiment qui sont les vrais manipulateurs,
forment une sorte de « 11 septembre à la française »,
c’est-à-dire en fait une guerre de religion contre
l’Occident chrétien. Et la meilleure façon de perdre une
guerre est de refuser de la voir.
La presse étrangère fait
grand étalage de la guerre civile se réjouissant
discrètement du malheur de ces Français arrogants qui
donnent des leçons à la planète entière. La Libye et le
Maroc ont proposé leur aide!
En fait les pays
européens voisins feraient bien de ne pas se réjouir trop
tôt, car ces événements sonnent comme un avertissement et la
France, hélas, a souvent donné le mauvais exemple.
Ce n’est probablement pas
l’avis de Tony Blair. Ayant essuyé le fracas des bombes
posées délicatement par ses amis musulmans dans le métro, il
poursuit sans se lasser l’entrée de la Turquie dans
l’Europe.
Le pire sourd est celui
qui ne veut pas entendre.
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