Le « testing » consiste à simuler une demande d’échange économique
émanant d’une personne issue d’une « minorité » sexuelle ou, pour ce
qui nous intéresse ici et qui va constituter la majorité des cas,
d'une « minorité » ethnique – caractéristique à laquelle s'associe,
pas nécessairement mais souvent, une certaine religion –, à juger la
réponse du propriétaire ou de son mandataire en l'interprétant selon
des critères racistes, puis à attaquer en justice (y compris la
« justice » expéditive et exceptionnelle de la HALDE) ceux qui
pratiqueraient une discrimination prétendument raciste.
Cette pratique du «
testing » était une manière de piéger les contrevenants à la « loi ».
Elle n’était officiellement ni encouragée, ni légalisée, ni
subventionnée. Elle l’est désormais. Une loi en projet légalisant le
« testing »
sera votée prochainement. Ce qui était un mode de preuve illicite
(le testing) va donc devenir légal et subventionné. La loi vise
particulièrement les entreprises, soupçonnées d’être racistes et
d’embaucher au faciès.
Une « justification »: les émeutes |
Rappelons-nous les émeutes récentes dans les banlieues dont
une analyse pertinente a été faite par Maurice Dantec. Une
racaille des banlieues, d’origine ethnique bien déterminée,
brandissant parfois une religion bien déterminée (l’Islam), met à sac
des quartiers entiers, brûle des centaines de voitures, incendie des
écoles, des gymnases et des entrepôts, à l'occasion agresse et
assassine des innocents sans défense. L’explication ultime de cet
événement je ne la connais pas exactement (économie, histoire, valeurs
liées à une certaine culture, religion…) et je n'en discuterai pas
ici. Mais quoi qu'il en soit je sais faire la différence entre le
crime et le vol d'une part, la paix civile d'autre part. Je sais aussi
qu’aucune loi ne défavorise par nature ces populations issues de
l’immigration. Je sais aussi qu’en agissant ainsi, ces populations se
discréditent elles-mêmes aux yeux des gens normalement constitués, les
gens simples et honnêtes. Par ailleurs, les vandales ont bien
conscience de ce qu’ils font: vols, crimes et destructions. Il n’y a
donc aucune excuse.
Pourtant, les hommes de
l’État ont décrété que les émeutiers étaient des victimes. Que les
Français blancs étaient coupables de racisme. Que les émeutes avaient
pour cause principale une inégalité des chances au détriment des
minorités ethniques. Qu’il fallait que les quartiers soient inondés
d’argent public et que les entrepreneurs ne soient plus « racistes ».
C’est pour corriger les
comportements des Français à la manière soviétique que la HALDE a été
créée, que ses pouvoirs bureaucratiques ont été étendus, et que cette
loi sur le « testing » a été inventée. Mais en réalité de quoi
s’agit-il avec ces émeutes? D’un nouveau groupe de pression qui entre
en scène de manière violente sur le marché politique, avec sans doute
quelques imams en arrière-plan (cf. Dantec). C’est la logique de la
démocratie. Les émeutiers se regardent dans le miroir des médias et de
l’Assemblée nationale. Ils se disent sans doute qu’il y a là un
pouvoir à prendre.
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