Bien franchement, en fait de
production d'« âneries », M. Pau, il faut s'y
mettre tôt pour vous accoter.
Tant de cuistrerie pour appuyer pareille
vision étriquée et partisane, ça vous donne
plutôt l'air d'un cégépien qui, après avoir lu
deux plaquettes et trois articulets (dans
The Gazette, for sure), s'estime
solidement armé pour terrasser au plus vite –
à l'aide de ses préjugés et de ses nombreuses
carences intellectuelles aussi bien que
culturelles – l'« adversaire » idéologique.
« Remarquable étude de l'Institut Fraser... ».
On aura bien lu. N'ajustez pas votre appareil!
Comme si dans son existence cet Institut avait
déjà fait paraître ne fût-ce qu'une seule
étude crédible lorsqu'il y est question du
Québec.
Vraiment! monsieur l'ingénieur MBA Pierre-Yves
Pau, avec une « pensée politique » d'adolescent
comme celle-là, vous contribuez plus que
nécessaire aux idées « toutes faites », et
largement répandues, selon lesquelles la
plupart des Business Administrators
sont incapables d'une pensée étayée, réfléchie
et articulée aussitôt qu'ils sortent de leurs
colonnes de chiffres. Ce n'est pas exact, bien
sûr; et en tout cas, exagéré. Sauf que ce
n'est pas vous qui, aujourd'hui, je suis au
regret de vous le signaler, allez sauver la
mise...
Je constate une fois de plus – hélas! – que le
fort mal nommé Le Québécois libre n'a cure
de préserver un minimum de crédibilité
intellectuelle. Dommage. Car personne n'y
gagne. Sauf M. Pau lui-même, comme de bien
entendu. Ému comme toujours de s'écouter
écrire.
Marie-Louise Lacroix
citoyenne québécoise
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