Au mensonge et au vol
s'ajoute la pratique du mépris et, en particulier, du mépris
du peuple, qui conduit à condamner ce que l'on appelle « le
populisme », ce mépris du peuple étant un des aspects
anciens et récurrents de l’idéologie socialiste. Remarquez
comme ces vices font l'objet d'une propagande incessante par
les médias « officiels ».
Au deuxième niveau, si
l'on peut dire, se trouve la P.U.T., ou Pensée Unique
Totalitaire, qui s'impose dans tous les médias et à toute la
population. Pendant les émeutes, rares sont les journaux qui
ont pensé par eux-mêmes, tous se contentant de refléter la
P.U.T. Aucun ministre n'a dit cette vérité toute simple que
l'immense majorité des lycéens pense évidemment: un lycéen,
pour préparer son avenir, ne doit surtout pas boucher
honteusement les entrées de sa ville mais aller tout
simplement travailler au lycée! Au contraire, on a vu un
homme de trente cinq ans passer en boucle sur les écrans
pour affirmer que les lycéens qui se couchaient sur les
voies ferrées pour voler aux gens leur droit de circuler
avaient raison de préparer leur avenir ainsi (!!).
Plus fort, encore, la
P.U.T. interdit avec une grande brutalité de penser
librement sur certains sujets. C’est une véritable attaque
contre l’intelligence allant jusqu’à faire condamner des
gens pour des « connotations » ne convenant pas aux princes.
Tout récemment a été mise
en place une « bourreaucratie » qui engage des « fonctionnaires délateurs » chargés de traquer sur tout le
territoire les pensées et connotations qui ne conviennent
pas. Ce dernier acte de barbarie comme les précédents montre
le cousinage évident avec les grands totalitarismes du
défunt XXe siècle, pour qui la destruction du « moi » et de
la pensée libre de millions de personnes fut l’objectif
essentiel.
À un autre niveau, l'on
trouve la bataille incessante pour le pouvoir dans un
système où la campagne électorale est permanente. Pendant
ces événements, personne ne s'occupait du bien commun ou des
intérêts de la nation, mais chacun des grands acteurs était
uniquement attaché à la posture à prendre devant les
sondages et ceci pour favoriser son destin personnel.
Le décervelage des
esprits complète le dispositif. Déformés, depuis leur plus
jeune âge, par les mensonges de la prétendue éducation
nationale et continuant à subir le décervelage par
l'intermédiaire des médias, beaucoup de Français ne sont
plus que des zombies sans responsabilités. Ils attendent
tout de l'État, c’est-à-dire des autres: droit au travail,
droit au repos, droit à la santé, droit au logement, droit à
la formation, droit à la retraite, droit à l’information et,
même, le drôle de petit nouveau, le droit à l’ordinateur!
Ces causes profondes
s'entremêlent entre elles sans que l'on sache exactement
celles qui peuvent prévaloir sur les autres. Un des slogans
en vogue les illustre: « l'entreprise, c'est galère ». Le
résumé est parfait. Les jeunes ou faux jeunes qui hurlaient
le slogan ignorent ce qu'est une entreprise et, bien
entendu encore plus, l'histoire des galères.
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