Même
les fumeurs admettent, pour la plupart, que la fumée de cigarette est
nuisible à la santé. Je ne fume plus. Je sais que c'est difficile d'en
sortir, même après avoir vu des photos de divers cancers. Le tabac est
sans contredit un esclavage, mais l'État l'est encore plus. Entre
l'esclavage du tabac et l'esclavage étatique, le premier est un moindre
mal. Il est un moindre mal même pour les non-fumeurs car, contrairement
à ce que l'on dit couramment, les fumeurs coûtent moins cher à la santé
« publique ». La raison: ils meurent plus tôt, coûtent donc moins cher
en pensions, en frais de santé et en services de toutes sortes. Il y a
combien, en pourcentage, de non-fumeurs âgés de 80 ans et plus qui sont autonomes? M. Couillard semble avoir
gagné la bataille avec sa loi antitabac. Comme toutes les drogues,
celle du tabac ne disparaîtra jamais.
La santé « publique » s'attarde
aussi aux armes à feu, dans le but de restreindre « l'accès aux
moyens ». Sauf que, encore une fois, dans les cas de suicide ou de
violence conjugale, il faudrait faire la part des choses: 1) la
substitution d'un moyen en faveur d'un autre (comme la strangulation) et
2) le rôle de l'État qui, avec plusieurs lois, a favorisé le divorce et
de ce fait la violence.
Mettez-vous dans la
peau d'un père (bon, ici je ne veux pas défendre les brutes, les
ivrognes, etc.) qui est en face d'un dilemme sordide: perdre ses
enfants, sa maison, etc., ou bien se suicider? Par rapport aux années
cinquante, je ne crois pas que la société d'aujourd'hui soit plus juste.
Il y a certes plus de liberté de penser, mais à quoi sert cette liberté
quand c'est l'État qui oriente, dans les faits, l'information? Quand
tout est à recommencer à chaque élection?
Après le tabac et les armes à feu,
il y a encore l'obésité, les accidents de la route (ou
hors-route), les chiens, les animaux de la ferme, toutes les drogues fortes, etc. C'est bien du pain sur la
planche! Et l'alcool vendu par le gouvernement? Les casinos?
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