Cette carte scolaire fut instituée par de Gaulle et son ministre de
l'Éducation nationale Christian Fouchet en 1963 et interdit aux
parents de choisir librement l’école de leurs enfants.
L’enseignement dit privé y échappe, ce qui met en fureur les
laïcistes de toutes sortes.
Les parents faisant le
choix de l’école publique sont donc obligés d'envoyer leurs enfants
dans des écoles qui leur sont désignées obligatoirement,
généralement dans leurs communes.
Deux des chimères les
plus connues justifient aux yeux des pouvoirs de gauche, vrais
maîtres du jeu, le maintien, voire le renforcement, de cette carte
scolaire. La chimère de l'égalité des chances, comme si l'égalité des
chances pouvait jamais être réalisée, chaque enfant ayant sa
personnalité. S'y ajoute la chimère de la mixité sociale: pour
s'entendre entre eux les gens devraient, parait-il, se mélanger; la
mixité sociale est parente d’une autre chimère, celle du métissage.
Le tout vise aussi à la destruction des familles, objectif
révolutionnaire par excellence.
L’un des « principes » de
la République Fromagère veut que lorsque l'État s'occupe d'un
problème, il crée des calamités et que le marché inévitablement
retrouve ses droits, chacun essayant de biaiser. En fait, les
puissants, les riches, les malins s'arrangent pour éviter le problème et c’est
pourquoi 40% des écoliers parisiens échappent à la carte scolaire.
Indépendamment du recours
à l’enseignement dit privé, les combines pour échapper à la carte
scolaire sont très nombreuses. Par exemple, les enfants
entreprennent des études spécifiques qui ne se trouvent que dans
certains établissements, comme l'apprentissage du chinois. Il existe
également l'échappatoire de la chambre de service; en louant ou
achetant une chambre de service dans un autre quartier l'on donne
aux enfants l'accès à d'autres établissements. Comme c'est compliqué
et coûteux d'avoir une chambre de service, il est même possible de
la partager à plusieurs. Il existe ainsi des chambres de service
avec 10 abonnés à l'électricité ce qui répartit les frais!
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