Devant cette situation, des concertations diverses ont été ouvertes
avec les autorités intéressées du type: commune de Chamonix,
collectivités territoriales, syndicat des guides, préfet et les
incontournables écolos; d'ailleurs, d'une manière, à la fois assez
étrange mais significative, les médias, après avoir lancé le sujet,
n'en parlent plus: y a-t-il eu des consignes et pour quelle raison?
La vraie question est de
savoir qui est propriétaire du mont Blanc et il semble clair que ce
soit la commune de Chamonix. Dans un pays libre – c'est-à-dire
régulé par le droit de propriété, des contrats librement négociés et
non les caprices des princes –, il apparait donc que ce serait
cette commune qui devrait prendre les décisions qui s'imposent et,
ceci, en pleine indépendance sans l'intrusion de qui que ce soit.
Une option semblerait la
meilleure: vendre le mont Blanc aux enchères grâce à un véhicule
tout indiqué pour le vendre, à savoir le site mondialement connu
eBay. Étant donné le prestige incomparable du lieu et le nombre
croissant de milliardaires capables de s'offrir ce magnifique jouet
dans le monde, les enchères se surpasseraient et, très
vraisemblablement, la somme récoltée dépasserait toutes les
évaluations.
Avec simplement les
revenus de ce capital, la commune de Chamonix pourrait très
probablement libérer ses habitants de tous leurs impôts locaux et
peut-être, bien au-delà, les affranchir d'autres impôts: Chamonix
deviendrait un paradis fiscal.
Nous énonçons cette
solution tout en sachant qu'elle ne sera pas retenue sauf si les
habitants de Chamonix, lisant ce texte, arrivent à faire pression
sur leur maire. En effet, compte tenu de la pollution générale des
idées dans la France contemporaine, et de l'immense intérêt
personnel des élus de tous niveaux à la collecte indéfinie des
impôts, il est quasi certain que le maire de Chamonix ne voudra pas
faire de sa commune un paradis fiscal. S'il le voulait, il subirait
d'énormes pressions, car des milliers d'élus de toutes sortes ne
verraient pas du tout d'un bon oeil qu'une commune devienne un
paradis fiscal.
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