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Et si nous étions réellement en
fin de période interglaciaire? |
La climatocratie affirme que l'activité humaine est
responsable de la hausse du CO2 depuis une centaine
d'années, que ce gaz est aussi le grand responsable de
l'effet de serre; il s'ensuit que si nous sommes
responsables des changements climatiques, nous pouvons donc
changer le climat en cessant de produire les gaz causant
l'effet de serre (CO2, vapeur d'eau,
méthane, ozone, oxyde d'azote...). Je résume ainsi la bible
des Al Gore et autres prédicateurs du climat. Ces hypothèses
sont lourdes de conséquences, comme en fait foi le rapport
de l'économiste Stern. Son chiffre: 7000 milliards de
dollars. L'équivalent d'une récession pire que celle de
1930. Tout n'est pas aussi simple. Qu'y a-t-il donc de si
nocif dans le CO2 que nous expirons et
le CH4 que nous pétons?
En fait, l'analyse des carottes de glace de
l'Antarctique permet d'affirmer que la Terre a connu
huit glaciations importantes depuis 500 000 ans. Selon Brigitte van Vliet-Lanoë, la hausse observée
du CO2, qui n'est pas une
hausse inhabituelle par rapport à l'histoire de la
Terre, ne peut que retarder la venue d'une prochaine
glaciation. Mme van Vliet-Lanoë était professeur en
sciences de la Terre à l'Université de Lille (était,
jusqu'au 6 novembre dernier, consensus exige...);
elle a publié en mai 2005 un volume qui est sans doute
une remise en question des dogmes établis en matière de changements
climatiques. Son livre, La Planète des glaces(2),
est en quelque sorte un rappel des derniers 400 000
ans, que l'homme serait
bien prétentieux de vouloir maîtriser – bien que Mme
van Vliet-Lanoë ne ménage pas sa critique de
l'action humaine sur l'environnement. Elle propose
d'ailleurs des avenues plus pragmatiques et plus
immédiates, dont les bénéfices sont plus faciles à
mesurer (voir
l'épilogue de son livre). Il est heureux que le
gouvernement Harper, malgré toutes les critiques
venant des sectaires du réchauffement climatique,
fasse encore preuve d'un certain pragmatisme. |
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Tous savent que, malgré l'effet de serre de certains gaz
(pas tous), la Terre reçoit sa chaleur du soleil et en
génère aussi de son noyau magnétique en fusion. Tous les
autres effets dérivent de ceux-ci, sans oublier la chaleur
cinétique découlant de la rotation de la Terre et de la
lune. De plus, le soi-disant effet de serre ne se produit
pas en vase clos, puisqu'il y a échange entre l'eau et
l'air, entre la Terre et l'espace. Or, nous sommes vers la
fin d'une période intense d'activité solaire, laquelle varie
selon le nombre de taches solaires.
Brigitte van Vliet-Lanoë
m'a transmis une présentation PowerPoint d'un séminaire
produit par l'Institute of Physics Energy Management Group
et
WeatherAction.Ltd sur les prévisions climatiques à long terme. Le séminaire a
été présenté à Londres en février 2005 et a pour titre: « It's
the Sun! » Voici ma traduction de la présentation résumant
les derniers 425 000 ans:
AU COURS DES DERNIERS 425 000 ANS
> Le climat a été surtout
caractérisé par des périodes de glaciation.
> Les derniers 10 000 ans
ont été, relativement, une période chaude, mais
cette période se classe seulement au cinquième rang
des cinq périodes brèves de chaleur des derniers 425
000 ans.
> Les derniers 1 000 ans
ont été la période la plus froide depuis 10 000 ans.
> Le réchauffement depuis
80 ans n'est qu'une anomalie dans une tendance,
lente mais certaine, de refroidissement.
> Sur une échelle
temporelle exprimée en siècles, les niveaux de CO2
succèdent aux changements de température, non pas
l'inverse.
> Le CO2 lui-même n'est
pas le principal gaz à effet de serre. La vapeur
d'eau a un effet au moins deux fois supérieur. Le
méthane, l'ozone et l'oxyde d'azote sont aussi
importants. L'impact total sur la température de
tous les gaz à effet de serre est d'environ 30 C de
réchauffement.
> Le CO2 est absorbé et
rejeté constamment de la biosphère et des océans. La
contribution de l'activité humaine n'est que de 4%.
Le CO2 représente moins du quart de l'effet de serre
total.
> Le Protocole de Kyoto
implique la réduction de ce 4% d'un autre
pourcentage, disons de 10%. 10% de 4% de ¼ donne
0,1%. Ce 0,1% équivaut à une diminution du
réchauffement d'environ 0,03 C. Même des diminutions
plus radicales, ruineuses pour l'économie, disons de
60%, réduiraient la température de seulement 0,2 C.
« The argument that man's CO2 in the present decades
has a causal link to World temperatures while
"natural" CO2 has not had
such a role either over the last two hundred, two
thousand or two million years is quasi-mysticism
which is more suggestive of divine intervention or
climate-homeopathy than science. » (Source: «It's
the Sun !») |
Cette réduction de 0,2 C
est néanmoins celle qui est escomptée de la
diminution prochaine du nombre de taches solaires.
Depuis plusieurs décennies nous vivons dans une
période d'activité solaire et magnétique intense,
lesquelles durent de 50 à 100 ans. Quand l'activité
solaire baisse subitement, la température terrestre
baisse aussi, comme cela s'est produit à la fin du
17e siècle. C'est ce qu'on appelle le minimum de
Maunder. La NASA a reconstitué, à l'aide de son
modèle de circulation générale, les écarts de
température entre l'année 1680 (au milieu du minimum
de Maunder) et l'année 1780 (quand l'activité
solaire est revenue à la normale). Voir
sur le site de la NASA l'image des écarts de
température durant cette période montrant un
refroidissement quasi général dans l'hémisphère
nord. Quoique l'énergie venant du soleil n'a diminué
que d'une fraction, la NASA explique que ceci a
généré un ensemble de réactions, à commencer par une
diminution de l'ozone dans la stratosphère.
Quand on entend des gens
dirent, et je cite, « Est-ce qu'on veut vraiment une
planète couverte d'êtres humains? » (Louis Fortier,
océanographe, Université Laval, 30 juin 2006 à
l'émission Vu du large, diffusée à RDI), il
faut se demander si l'étatisme actuel n'est pas en
train d'enfanter son monstre, le totalitarisme, au
nom du Salut de la Planète. C'est pourquoi le
bénéfice du doute revient à ceux qui doutent.
An Inconvenient
Truth or a Convenient Lie? |
Venez partager le doute... de ceux qui doutent au
site, entre autres, la société
Friends of Science. Vous y verrez que les
sceptiques sont nombreux même s'ils n'ont pas
pavoisé à Nairobi car l'accès leur était refusé par
la climatocratie.
J'ai acheté le livre
The Inconvenient Truth, non pas le DVD, de
l'ex-vice-président Al Gore. Il y a de belles
photos. C'est aussi un éloge de sa vie politique et
de sa famille. L'éloge d'un politicien qui s'est
donné une « mission », quoi qu'il en coûte. Quand la
science devient politique, elle est inévitablement
déformée. Elle devient propagande. Pour les
sceptiques de ce que j'écris, il y a au lien suivant
une critique de 120 pages de la thèse de Al Gore.
C'est un document du Competitive Enterprise
Institute intitulé « A
Skeptic’s Guide to An Inconvenient Truth »,
dans lequel les auteurs font la part de ce qui est
one-sided, misleading, exaggerated,
speculative, and wrong dans le livre
de Gore: « An Inconvenient Truth, Vice
President Al Gore’s book on “The planetary emergency
of global warming and what can be done about it,”
purports to be a non-ideological exposition of
climate science and common sense morality. As this
commentary shows, An Inconvenient Truth is a
colorfully illustrated lawyer’s brief that uses
science selectively and often dubiously to advance
an agenda of alarm and energy rationing. » (p. 100).
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