Chaque augmentation suscite un nouvel écrasement de la
hiérarchie. Les non-smicards sont progressivement rattrapés,
ce qui détruit tout encouragement au progrès et explique en
partie la progression de la paresse. Les autres salariés
s’appauvrissent. En moyenne, les salaires nets ont
progressé, en 25 ans, de seulement 16,5% en monnaie
constante.
Inversement, pour cause
d’ISF et de droits de succession, les vrais riches, eux,
s'en vont à l'étranger et, chaque année, un certain nombre
de milliardaires quitte le pays. Or la France a besoin de
milliardaires. Une personne très riche dépense de l'argent
sur place, engage du personnel, investit et finance des
entreprises.
Le Smic joue aussi son
rôle dans cette fuite des grandes fortunes, puisqu’il
appauvrit l’économie nationale en suscitant la pauvreté et
que finalement les grandes fortunes préfèrent investir à
l'étranger comme le montrent la plupart des entreprises du
CAC 40.
Nous avons appris
récemment que des patients voulant se faire soigner les
dents se rendaient en Tchéquie où, les impôts et les charges
sociales étant moins élevées qu'en France, les soins
dentaires compliqués sont bien moins chers.
La situation est
parfaitement surréaliste: les milliardaires s'en vont, les
industries se délocalisent et bientôt la dentisterie, les
jeunes de talents vont travailler aux États-Unis, où pour un
simple stage ils sont mieux payés qu'avec le Smic en
France. Il reste ici les smicards et la misère du monde…
L'effet de toutes ces
aberrations se lit dans les statistiques: la paupérisation
du peuple français s'accentue, suscitant de temps en temps
des larmes publiques parfaitement hypocrites de la part des
politiciens.
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