Des
arguments sont vite avancés, comme par exemple un sondage
qui montre que 90% des savants seraient d'accord aujourd’hui
sur le phénomène et non plus 60% comme avant. Les chimères
commencent à s'épauler entre elles. Une majorité n'a jamais
fait la vérité mais la chimère démocratique est invoquée
pour consolider la chimère du réchauffement climatique (voir
aussi « Climat:
les modèles ne sont pas tous faux », dans le présent
Courrier des lecteurs).
Un troisième étage se
rajoute: ce réchauffement est une catastrophe, ce qui est
une contrevérité. Dans le passé, les hommes ont su gérer les
changements climatiques. Si la terre se réchauffe, les
avantages compenseront les inconvénients et un grand nombre
d'endroits, actuellement impropres à la culture, deviendront
favorables pour l'agriculture. La Hollande et d’autres pays
ont su gérer des rivages incertains. Une observation
étonnante vient d’être faite par des Américains. Le prétendu
réchauffement de la planète, avec moins de neige en Eurasie,
conduit à davantage de poissons en Arabie, sans que personne
ne comprenne pourquoi.
Un quatrième étage se
profile en haut de la pyramide en formation: ce
réchauffement climatique, devenu par le jeu de la propagande
une quasi-certitude, serait attribuable aux activités
humaines. Or, le climat a varié de multiples façons depuis
des siècles. Au Moyen-Âge, le Groenland était une terre
verte et prospère. Une cathédrale y fut bâtie. Avant le
réchauffement correspondant à cette verdure, il n’y avait
pas de moteurs et, pourtant, le réchauffement a eu lieu.
Dans ce quatrième étage,
on voit poindre non plus des chimères mais des idéologies
comme l'hostilité à la prospérité de l'Occident. Les
prédateurs sont à ce stade, comme aux autres, embusqués de
tous cotés. Les scientifiques ont la part belle; la chimère
est devenue tellement solide qu’il n'est pas possible de
faire une carrière honorable dans le monde scientifique si
l'on ne se rattache pas à ce qui est devenu l’objectif
final, à savoir la nécessité de limiter les émissions de CO2.
Et puis, comment participer à quatre jours de fêtes à Paris,
si on s’oppose à la propagande incessante!?
Rien n’arrête la sarabande |
À tous les stades des
faux raisonnements, des chimères voisines sont convoquées
pour étayer la chimère générale en voie de construction. À
propos du réchauffement climatique, est évoqué le «
développement durable », expression qui n'a pas de sens
précis dans la langue française. Les prédateurs du
développement durable sont nombreux et cela commence par les
divers ministres en charge qui se retrouvent dans
pratiquement tous les gouvernements. L’armée avait nommé, il
y a peu, un « Monsieur développement durable »; cela ne
s’invente pas!
Une autre chimère est
convoquée: celle qui affirme qu'il faut s'occuper des
générations futures. L'on masque avec soin que, pour
prétendument s'occuper des générations futures, il faut
absolument ruiner les générations présentes, ce qui les
empêchera de trouver au jour le jour les solutions aux
changements climatiques s’ils existent.
Le socialisme, qu’il soit
national ou planétaire, se caractérisant par la production de
phrases idiotes, celles-ci ne manquent pas. Nous avons lu
qu’il ne faut pas « trop tirer la chasse d'eau pour
préserver la planète ». Nous avons vu à la télévision des
jeunes, pourtant l'air éveillés et intelligents, qui
disaient réellement avec une foi brûlante qu'éteindre la
lumière préservait la planète.
Le bal des chimères est
si lancé que rien n’arrête la sarabande, même pas le
ridicule. « Saint » Nicolas Hulot convoque sans pudeur des
politiques pour signer un prétendu pacte en vue de créer une
super prébende de vice-premier ministre de l’Environnement!
Nombre de ces politiques sont venus s’agenouiller à cette «
cérémonie »!
Les stigmates du
socialisme se remarquent dans ces événements incroyables:
bal des chimères qui s’épaulent entre elles, avidité des
prédateurs, adoration de la terre se substituant à Dieu,
terrorisme idéologique, haine de l’homme qui serait coupable
de tous les malheurs.
Avec la gouvernance
mondiale qu’il souhaite, Chirac demande la création d’une
Agence mondiale de l’environnement. L’avidité inévitable de
nombreux prédateurs donne toutes ses chances à ce futur
instrument du pouvoir totalitaire mondialiste.
Pour terminer, remarquons
modestement que les météorologistes sont incapables de
prévoir le temps à huit jours de distance. Les adorateurs
fidèles de la secte du prétendu réchauffement ont plus de
confort qu’eux car personne ne sera là pour vérifier dans
cent ans.
C’est pour cela que la
danse le long de la rivière argentée continue sans entraves,
malgré la juste mauvaise volonté de certains très grands
pays.
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