Le droit au logement, que l'on ne qualifiait pas
encore d'opposable, a été voté en 1982 dans le cadre de la loi
Quillot par la majorité socialo-communiste de l'Assemblée sous le
gouvernement Mauroy. Il été voté, à nouveau, en 1989 dans le cadre
de la loi Mermaz, par la majorité socialo-communiste de l'Assemblée
nationale sous le gouvernement Rocard. Ce droit au logement a été
inclus à nouveau en 1990 dans le cadre de la loi Besson par la
majorité socialo-communiste de l'Assemblée nationale sous le même
gouvernement Rocard. Et il a encore été voté en 1998 dans la loi de
lutte contre les exclusions, par la majorité socialo-communiste de
l'Assemblée nationale sous le gouvernement Jospin.
Admirons
ainsi les couches supplémentaires de « bourreaucratie » étatique, chaque nouvelle couche prétendant corriger la précédente
et, en fait, prolongeant en l'amplifiant la calamité. Le « principe » des calamités s'énonce ainsi:
Les hommes de
l'État, les « Hifis », créent de premières calamités selon leur
bon plaisir et pour leur gloire, leur richesse et leur confort.
Quand le scandale est trop fort, ils créent d'autres calamités
pour soi-disant corriger les premières, ce qui déclenche à
nouveau gloire, richesse et confort pour eux et leurs camarades
et déclenche d'autres calamités. |
Le nouveau droit opposable en est une parfaite
illustration. Terrifiés par l'étalage soudain des tentes, les « Hifis », ministres, candidats, président, lui-même, ont bricolé à la
hâte un monstre juridique qui rentrera dans leur panoplie
personnelle de propagande, tellement utile pour le maintien et
l'expansion ultérieure de leurs privilèges insolents.
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