Le projet de la souveraineté du Québec réclame, à juste titre,
la liberté, l’autonomie et la responsabilisation du Québec.
Malheureusement, les gouvernements qui se sont succédés à Québec
depuis quarante ans favorisent tous un régime d’État-providence.
L’étatisme, en brimant les libertés de choix, favorise la
dépendance et la déresponsabilisation des Québécois. Donc, les
valeurs imposées aux Québécois par leurs gouvernements sont
contraires aux valeurs nécessaires au succès du projet de
souveraineté.
Qu’est-ce que la culture? |
D’après Laurent Mucchielli, la « culture » est un ensemble
d'acquis partagés par les membres d'un groupe. Ces acquis sont
les représentations, les croyances, les normes de jugement ou
d'actions, les attitudes, les valeurs et les conduites
généralement jugées comme acceptables. Ils servent de références
et facilitent l’analyse, l’évaluation et les décisions
journalières des individus. Donc, le terme « culture »
représente un ensemble de savoirs et de pratiques déterminés par
des valeurs et des normes partagées par un groupe.
Une valeur est intimement
liée à l’individu et à sa conduite. Elle traduit souvent ce
qu’il y a de plus profond en lui. Mais elle n’est pas statique,
elle se consolide ou se transforme au fur et à mesure de nos
expériences. Les valeurs sont des points de repère qui nous
guident dans la vie.
Les valeurs déterminent
les préférences personnelles que nous adoptons en fonction de
notre éducation, notre milieu de vie, nos coutumes, etc.
Sécurité, liberté, responsabilité, autonomie, indépendance,
solidarité, égalité, conformisme, compétition, altruisme,
justice, excellence, individualisme, tolérance, etc., sont des
exemples de valeur.
La Révolution tranquille a permis aux Québécois de s’affranchir
du clergé et de s’approprier certains des leviers essentiels au
développement de l’économie. Toutefois, comme la vie a horreur
du vide, les syndicats, les artistes et les intellectuels de
gauche ont rapidement remplacé le clergé. La gauche joue le rôle
de gardiens de la « bonne morale » et de la conscience de la
société. C’est à elle qu’on doit rendre des comptes.
Quiconque désire agir
doit au préalable obtenir la bénédiction de ses porte-parole.
Dans le cas contraire, il trouvera sur son chemin tous les
groupes d’intérêts. Les partisans de l’immobilisme, qui désirent
avant tout préserver leurs acquis, entreront rapidement dans la
parade. Les politiciens sans vision, impressionnés par les
médias spectacles, s’empresseront d’intervenir à des fins
électoralistes.
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