La Halde, ou Haute autorité de lutte contre les
discriminations et pour l'égalité, créée par Chirac en 2004,
a en ligne de mire cet acte normal de l'intelligence et
choisit elle-même de discriminer comme elle l'entend. Voici,
sauf erreur ou omission, les 17 critères recensés
aujourd'hui de discrimination interdite par cette « bourreaucratie »: l'âge, l'origine, la religion, le sexe,
l'apparence physique, l'orientation sexuelle, la
santé-handicap, l'activité syndicale, la conviction
religieuse, l'opinion, la situation de famille, les
caractéristiques génétiques, les moeurs, le patronyme,
l'appartenance à une ethnie, l'appartenance à une nation,
l'appartenance à une race!
Au nombre de ses moyens d'action se trouve justement le « testing », forme affirmée du mensonge entrée dans notre
droit et réservée principalement aux personnes au pouvoir.
Il est sûr, étant donné les qualités supposées de ses
dirigeants, que le « travail » est fort bien organisé. Il
faut, pour y arriver, des fonctionnaires félons qui ont le
devoir de mentir pour faire croire qu'ils sont capables
d'être vraiment, valablement et honnêtement candidats à ceci
ou cela dans le domaine du logement, du travail ou ailleurs.
Ils subissent nécessairement une formation spéciale au
mensonge, si l'on veut que le « boulot » obtienne des
résultats et fasse tomber les agressés dans le piège
adroitement tendu.
Des séminaires de formation ont lieu probablement et des
formules toutes prêtes sont imaginées et enseignées afin que
les testeurs réagissent adroitement quand des situations
inédites se produisent. On sait que la prétendue éducation
nationale n'enseigne plus la morale et les
résultats s'observent partout dans la vie de tous les jours...
Mais la dictature a franchi un nouveau pas, quand elle a
officialisé le mensonge comme mode de gouvernement couvert
par des lois fabriquées à cet effet.
Au même moment, nous lisons dans l'excellent mensuel
Notre Amérique, fondé par Bernard Zimmern, que les
Américains aveugles refusent de voir changer la texture des
dollars, projet inspiré par le fallacieux prétexte de
faciliter le maniement de ces billets à la minorité qu'ils
représentent. L'argument de leur puissante association est
textuellement le suivant: « L'obligation pour la société
d'avoir à reconditionner toutes les machines qui acceptent
des billets serait bien plus grande que le petit avantage
offert aux aveugles d'être à même d'identifier les billets au
toucher. Si la société pense que nous sommes incapables de
savoir combien nous avons dans nos poches, elle peut penser
que nous ne sommes pas compétents pour travailler et faire
des affaires avec les autres. Et une telle croyance rendrait
l'objectif de nous réintégrer complètement dans la société
virtuellement impossible. »
C'est un bel exemple de responsabilité personnelle dans une
société fondée sur la liberté du marché et, sans doute,
faut-il y voir aussi le refus du mensonge, lequel est
sévèrement condamné depuis tous temps aux États-Unis.
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