L’étude a aussi démontré qu’il existe une forte corrélation
entre « organisation » et « efficacité ». L’analyse des
entreprises de l’industrie énergétique a démontré que pour des
entités semblables, les meilleures pratiques administratives
généraient des profits additionnels considérables.
Donc, cette étude permet de conclure que l’application de ces
trois principes de gestion optimise l’efficacité des
entreprises.
Peut-on appliquer les
mêmes principes de gestion à la fonction publique pour améliorer
son efficacité?
La responsabilisation des employés |
Les bureaucraties sont hésitantes, lentes et souvent arbitraires
et capricieuses. Ces caractéristiques sont les deux côtés d’une
même pièce. Elles peuvent être décisives et rapides, mais
seulement en étant plus arbitraires et capricieuses. Ces
caractéristiques bureaucratiques découlent du fait que les
bureaucrates sont les premières victimes des politiciens lorsque
vient le temps d’apaiser la grogne populaire.
De plus, les exigences
électoralistes des politiciens compliquent sérieusement leur
travail. Ainsi, ils doivent s’assurer que leurs décisions sont
inattaquables. Dans un tel environnement, la meilleure
protection qu’un bureaucrate puisse obtenir consiste à refiler
le problème à d’autres ou à retarder une décision jusqu’à ce
qu’elle s’impose d’elle-même. C’est tout le contraire de la
responsabilisation.
Une vision claire de la « direction
» |
Dans les démocraties parlementaires ce sont les politiciens, le
premier ministre et ses ministres, qui décident de la « direction » des divers ministères et organismes gouvernementaux.
Ils sont l’équivalent du « chef de la direction » dans une
entreprise privée. Toutefois, les politiciens ont deux
priorités: remplir les coffres du parti et influencer le vote
populaire en prévision des prochaines élections. Le premier
ministre récompensera ou punira ses ministres à la lumière des
résultats obtenus dans ces deux domaines.
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