M. Jacques Attali,
socialiste pur et dur, en travaillant avec Mitterrand, a largement
freiné la croissance et contribué à la paupérisation de la France –
sans oublier de mettre en péril une banque publique internationale
en se livrant à des dépenses extravagantes. Ces hauts faits
justifient probablement son choix par le pouvoir aujourd’hui en
place.
S’est-il reconverti à la
liberté économique? Certaines des premières conclusions remises dans
un rapport d'étape au président de la république pourraient le faire
croire, ce qui serait finalement une nouvelle étonnante. Le rapport,
en effet, préconise la suppression du principe de précaution inscrit
d'une façon dangereuse dans la Constitution.
L'article cinq de la
Charte de l'environnement, elle-même nommément citée dans le
préambule de la Constitution, stipule que:
lorsque la réalisation d'un dommage, bien qu'incertaine en
l'état des connaissances scientifiques, pourrait affecter de
manière grave et irréversible l'environnement, les autorités
publiques veillent, par application du principe de précaution et
dans leurs domaines d'attribution, à la mise en oeuvre de
procédures d'évaluation des risques et à l'adoption de mesures
provisoires et proportionnées afin de parer à la réalisation des
dommages. |
Il n'est pas nécessaire d'être juriste pour constater qu'un tel
charabia est de nature à empêcher toute innovation technique quelle
qu'elle soit, ne serait-ce que par l'imprécision des termes. Pouvant tuer toute
innovation technique, le charabia fait de toutes façons planer l'incertitude sur toutes les actions humaines, car dès lors
que l'homme agit, il modifie l'environnement quelque part.
Chacun sait que les
écolos, champions et défenseurs de ce faux principe de précaution,
sont, en fait, les ennemis de l'homme qui, pour certains d’entre
eux, est de trop dans la nature.
Les hommes peu après leur
création ont découvert le feu. Le principe de précaution aurait pu
les conduire à le mettre hors la loi au lieu de le gérer comme ils
sont parvenus à le faire. Au surplus, générant la pauvreté, le
fallacieux principe réduit les efforts de tous pour prendre les
mesures permettant précisément de gérer les divers dangers
éventuels.
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