Le mardi 23 octobre 2007, tout le monde a été appelé
en France à faire un geste qualifié d'une façon ridicule de « geste
citoyen ». Il s'agissait d'éteindre toutes les lumières entre 19
heures 55 et 20 heures, ceci pour économiser l'électricité et pour,
paraît-il, « sauver la planète ». Le lendemain, le mercredi 24
octobre, les médias ont annoncé triomphalement que des millions de
foyers avaient éteint leurs lumières et que de cette façon l'on
avait économisé 0,9 % de la consommation totale d'électricité du
pays.
Il nous est demandé maintenant d'être « éco-responsables » au
bureau. Cela veut dire par exemple de réduire le nombre de pages
d'un rapport en écrivant recto-verso. De même, il faut faire baisser
le besoin de climatisation et, sans rire, une association propose
dans le cadre de la vie professionnelle de développer les réunions
téléphoniques ou les conférences Internet et également de
privilégier le train à la voiture, toujours pour sauver la planète.
Et voici maintenant la grandissime parlotte dénommée « Grenelle de
l'environnement », dont le titre en lui-même contient une allusion à
une
période fort sombre de notre histoire. La dictature écologique
repose sur une pyramide de mensonges, chacun épaulant l’autre.
D'abord, vient l'idée que la planète serait en danger, qui , comme
toutes les idées mensongères, profite largement à ceux qui font
semblant d'y croire. Les profits médiatiques sont immenses: la photo
d'un enfant affamé, sur un désert de cailloux, fait vendre le
journal et joue le rôle coutumier du « sang à la une ». Les
scientifiques ne peuvent plus faire une carrière raisonnable et
enrichissante s’ils émettent des doutes sur le mensonge. Les
politiques se disputent avec avidité le nouveau hochet en vue de
monter en grade et de prendre une plus large part de la rivière
argentée qu'offre la « République Fromagère ».
Nul scientifique sérieux ne peut prouver qu’il y aurait
réchauffement climatique, que ce réchauffement climatique serait dû
aux activités humaines et que la planète serait en danger. Une
variation minime dans le soleil déclenche des changements
climatiques et, au surplus, dans l'histoire telle qu'on la connaît
il y eu de nombreux changements climatiques. Les hommes ont été
créés par Dieu avec toute la raison et tous les moyens voulus pour
gérer les changements climatiques à leur profit.
Une autre idée fausse sous-jacente est que l'homme serait de trop
sur la planète et l'on voit ainsi rejaillir les idées erronées du
Club de Rome. Un autre wagon se trouve raccroché dans le train, on
ne sait pourquoi, à savoir la prétendue nécessité de lutter contre
la diminution de la biodiversité, terme sans signification connue
dans la langue française. Selon l'habitude, se trouve véhiculée
l’idée du développement durable, autre idole de la pensée unique
totalitaire ou P.U.T.
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