2. Ce réchauffement présumé serait dû en grande partie aux
émissions de CO2. Or, outre le fait que le CO2
est nécessaire à la vie, il a été démontré que les
hausses de CO2 succèdent, et non pas
précèdent, au réchauffement climatique grâce à l'action des
autres facteurs non-anthropiques. D'ailleurs, qualifier le
gaz carbonique de polluant, lequel est un gaz que tous
les êtres vivants expirent, est pour le moins discutable.
N'oublions pas que tous les composés de carbone créés
naturellement ont leur origine dans les composés organiques
des périodes géologiques précédentes. Ils ne sont pas tombés
du Ciel... Bien sûr, les effets peuvent être négatifs à
court terme, comme l'ont été ceux (à effet climatique de
refroidissement) du SO2 (anhydride
sulfureux) rejetés dans l'atmosphère.
Comme corolaire, ce réchauffement serait causé
principalement par l'effet anthropique du développement
industriel. Or, nul doute que le développement industriel a
causé une hausse du CO2 dans
l'atmosphère, comme l'accroissement de la population en
produirait sans développement industriel, mais ce n'est pas
comparable aux quantités de CO2 et de
méthane contenues ailleurs, en particulier dans l'océan. Il
y a des indicateurs qui démontrent que depuis 1998, il y a
un changement dans l'évolution du climat. C'est tout
simplement que d'autres facteurs existent! Dont le Soleil!
3. Malgré ce qui précède, peut-on réellement contrôler le
climat? Belle illusion, puisque les politiciens n'ont même
pas appris à contrôler les dépenses du gouvernement et se
déclarent non responsables quand un viaduc s'effondre. Est-ce que
les politiciens peuvent nous dire, en mettant leur tête sur
le billot, combien va nous coûter leur aventure de
contrôle du climat? Il faudrait mettre un frein à tout
développement économique et à tout accroissement de la
population pour réussir à renverser la vapeur en l'absence
de tout autre changement causé par les principaux acteurs
naturels des changements climatiques.
Mme Beauchamp fait tout au plus partie du cirque des
illusionnistes qui vont nous coûter cher. Je demanderais, au
nom du droit à l'information, que le gouvernement Charest nous
dévoile le coût pour les contribuables des tentatives
avortées de contrôle du climat. Exemples:
a) Quel
est l'impact des moulins à vent (les éoliennes) sur
les coûts de l'électricité achetée par Hydro-Québec?
b) Le plan de cinq ans du prédécesseur de Mme
Beauchamp (le ministre Claude Béchard) comprenait la
production d'éthanol. Où en sommes-nous à ce sujet?
Qui va payer?
c) Qui va payer pour la taxe verte de Claude Béchard?
d) Qui va payer pour les « initiatives » que Mme
Beauchamp veut défendre à Bali – entre autres, des
taxes sur le carbone et un marché réglementé par une
armée de fonctionnaires pour surveiller les crédits
d'émissions? |
Les mesures interventionnistes de l'État dépassent
l'imagination.
Mais que va faire le gouvernement avec
toutes ces taxes et ces coûts? Du gaspillage. Des
investissements de fonds provenant des contribuables, des
consommateurs et des entreprises sans qu'il n'y ait aucun
critère de rentabilité, parce que le gouvernement ne
fonctionne pas comme une entreprise qui peut faire faillite
si elle ne vend pas son produit.
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