Les
banques sont très peureuses; elles prêtent seulement aux
personnes qui semblent de confiance, quitte à imposer un
intérêt plus élevés. Mais si on les force, elles prêteront à
des gens plus à risque. C'est ce qu'elles ont fait. Et à
cause de ce tour de force, des milliers de gens ont
contracté des prêts sans posséder les revenus nécessaires
pour les rembourser.
Voici un cas typique
d'une compagnie de crédit qui ne se plie pas aux volontés de
l'État. Accubanc Mortgage Corporation du Texas a dû payer
2,8 M $ parce que le gouvernement jugeait discriminatoire
ses politiques de prêts. Questionné à ce sujet, le
secrétaire du comité du logement et du développement urbain,
le démocrate Andrew Cuomo, a lui-même avoué que ces prêts
étaient risqués et qu'il y avait un fort risque de défaut de
paiement.
Résultat évident de ces
règlements: les gens épargnent moins et dépensent plus.
Entre 1992 et 2004, le taux d'épargne est passé de 8% à
presque 0%! Sans les épargnes des gens, les banques ne
peuvent plus prêter. S'en suivent, évidemment, des
faillites...
Au cas où vous vous
poseriez la question: le « méchant capitaliste » George W.
Bush a essayé de corriger ces erreurs irresponsables.
Plusieurs fois, en plus. Malheureusement, les démocrates ont
toujours eu assez de membres pour faire du fillibuster
(parler sans raison pour retarder un projet de loi). Les
généreux dons de Freddie Mac et Fannie Mae (des compagnies
parapublique de prêts hypothécaires) au Parti démocrate ont
sans doute aidé au maintien de ces règles...
Bref, quand on vous dit
que le capitalisme a causé une crise, exigez plus
d'informations. La crise des années 1930 a grandement été
amplifiée par les gouvernements via des tarifs douaniers
prohibant tout commerce mondial. La crise actuelle est,
encore une fois, largement causée par l'intervention du
gouvernement, qui forçait la main aux compagnies de crédit
pour prêter à des gens potentiellement insolvables. Bien que
le capitalisme soit imparfait, il est (pour paraphraser
Winston Churchill) le pire système à l'exclusion de tous les
autres.
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