Essayons d'expliquer avant d'indiquer les conséquences prévisibles.
La première explication, ce sont les futures élections, soit de 2012, soit
avant. Les yeux fixés sur ces échéances et sur les sondages, le pouvoir ne pense
qu'aux intérêts personnels des uns et des autres. C'est donc une opération pure
et simple d'achat éventuel des voix des jeunes et de leurs prétendus amis.
Ensuite, vient l'idée que les jeunes sont pauvres et qu'il faudrait corriger
cette prétendue dérive. Or, il est normal et logique que les jeunes soient
pauvres, puisque, même s'ils sont diplômés, ils ne connaissent pas grand-chose
de la bonne façon de créer de la richesse étant d'ailleurs en général ignorants
du fonctionnement des entreprises. En outre, ils n'ont pas eu le temps de
montrer leur valeur ni celui d'épargner.
En toile de fond, se trouve le faux objectif de l'égalité qui est une chimère
tout à fait destructrice de la société.
Il s'ajoute le délire législatif: la loi doit régler tous les problèmes alors
que c'est le marché qui devrait les résoudre. Ce délire législatif, qui
contribue à l'enrichissement personnel des hommes de l'État, est une des causes
majeures de ruine de la société française. Big Brother éclatera un jour
de son obésité.
Il est, lui-même, le résultat du « principe des calamités »: un pouvoir
socialiste est condamné à corriger les calamités qu'il a créées en développant
d'autres calamités par la création indéfinie de nouvelles lois.
En embuscade, se trouve la destruction de la famille: l'on veut, en effet,
affranchir les jeunes de la tutelle de leur famille alors que c'est cette
tutelle qui peut les conduire au mieux dans les hasards de la vie et leur donner
leur chance.
Maintenant voyons les effets prévisibles.
Nous constatons dans ce plan tous les stigmates du socialisme et en particulier la
création de nouveaux organismes sources de dépenses futures et donc d'impôts
destructeurs.
La France est en faillite, comme le premier ministre l'a énoncé clairement, et il
n'y a pas d'argent dans les caisses. L'on prévoit pour financer ces mesures « seulement »
500 millions d'euros – c'est une plaisanterie, nous allons certainement vers
plusieurs milliards d'euros lorsque le système sera à plein régime. Bonjour le
surendettement public!
Une autre conséquence est la déresponsabilisation des jeunes. En leur créant des
droits acquis, le pouvoir ne les pousse pas à se prendre en mains avec
l'aide de leur entourage.
Rappelons en terminant que l'une des sources de la paupérisation du peuple
français est le SMIC car il détruit les emplois, à commencer par les emplois de
la base, et il explique à lui seul l'importance du chômage des jeunes.
La mesure qui aiderait le plus les jeunes serait la suppression du SMIC. Il est
à craindre que nous l'attendions encore longtemps, c'est-à-dire jusqu'au moment
où le navire en perdition se fracassera contre la réalité.
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