• Dans son rapport de 2007, le GIEC écrit que le réchauffement provoque des
réductions de la couverture de glace dans les Andes, les Alpes et les montagnes
en Afrique. Il cite pour cela deux sources.
On apprend que l'une de ces sources est une dissertation de maîtrise rédigée
par un étudiant en géographie de l'Université de Berne en Suisse, qui a
interviewé des guides de montagne dans les Alpes pour tirer ses conclusions.
L'autre source est un article de Climbing magazine, une publication
consacrée à l'alpinisme. L'auteur de cet article mentionne des témoignages
anecdotiques de la part d'alpinistes pour appuyer son affirmation. Climbing
magazine, voilà la source hautement scientifique d'une autre nouvelle
écocatastrophique largement diffusée par nos fraudeurs réchauffistes!
• Un auteur du GIEC, Chris Field,
a admis cette fin de semaine qu'une autre prédiction contenue dans le
rapport de 2007, voulant que le réchauffement entraînerait une réduction de 50%
des récoltes irriguées par l'eau de pluie d'ici 2020 en Afrique du Nord, n'avait
aucun fondement scientifique. Il aurait été invraisemblable qu'un changement de
cette ampleur se produise en une si courte période de temps. Malgré cela, cette
prédiction a été régulièrement citée dans des discours par le président du GIEC,
Rajendra Pachauri, et le secrétaire-général de l'ONU, Ban Ki-moon. La source
provient d'un article rédigé par un chercheur marocain n'ayant pas été révisé
par des pairs, publié par un institut canadien subventionné notamment par le
gouvernement du Canada, l'Institut
international pour le développement durable. Le chercheur marocain cite
d'autres sources qui elles non plus n'ont pas été révisées.
• Toujours dans le rapport de 2007, le GIEC prétendait que le nombre de désastres
naturels tels les ouragans et les inondations provoquaient des dommages de plus
en plus importants et allaient continuer d'augmenter dans l'avenir. L'étude sur
laquelle cette affirmation s'appuyait
n'avait toutefois ni été révisée par des pairs, ni été publiée au moment où
le rapport de 2007 est sorti. Lorsqu'elle a été publiée en 2008, elle contenait
une nouvelle mise en garde: « Nous n'avons pas trouvé suffisamment de preuves
pour affirmer qu'il existe un lien statistique entre l'augmentation des
températures globales et les pertes dues aux catastrophes. »
• L'histoire la plus dommageable selon moi (mise au jour par une blogueuse
canadienne, Donna Laframboise, et reprise par plusieurs médias étrangers) est le
fait que le GIEC cite des
études de Greenpeace et du
World Wildlife Fund comme sources principales de plusieurs de ses
prédictions alarmistes. Les réchauffistes nous répètent pourtant que le GIEC
représente le summum de la probité scientifique et que toutes la science du
réchauffement est fondée sur de sérieuses et objectives études ayant été
révisées par des pairs. Greenpeace et le WWF sont pourtant deux organisations
militantes écofascistes dont les publications n'ont rien d'objectif ni de
scientifique.
Le GIEC
admet maintenant qu'il se doit d'inclure de telles publications relevant de
la littérature dite « grise » dans le but de « remplir son mandat d'évaluation
exhaustive » des différents aspects de la question. Toutefois, la seule
littérature grise utilisée est celle des groupes de pression
environnementalistes qui font des prédictions alarmistes. Et si ce genre
d'« étude » est valable, comment les réchauffistes peuvent-il prétendre que tous
les chercheurs qui ne font pas partie de l'establishment (parce qu'ils ne
comptent pas parmi les scientifiques liés au GIEC, parce qu'ils travaillent en
dehors des universités ou centres de recherche, parce qu'ils n'ont pas eu de
formation spécialisée en sciences du climat, parce que leurs articles sont
publiés sur des blogues plutôt que dans des revues universitaires ayant une
révision par les pairs, etc.) n'ont aucune crédibilité? Si on est un militant
écofasciste qui annonce la fin du monde pour bientôt, on est crédible, mais si
on est un
Steve McIntyre ou un
Vincent Courtillot, alors on ne l'est pas?
À lire par ailleurs, cet
article de l'excellent journaliste scientifique Matt Ridley dans le
Spectator sur le rôle crucial des blogueurs et des scientifiques amateurs
dans l'écroulement rapide du supposé « consensus » sur le réchauffement climatique
ces derniers mois.
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