La
violence des employeurs est dénoncée, une violence toute
insupportable qui consiste à oser fournir du travail à
quelqu'un qui en demande: « La recette est vieille comme le
monde: d'un côté nous avons un taulier bien gras qui exerce
une violence, à savoir celle de fournir ou pas du travail,
plaçant ainsi le salarié sous sa subordination… »
Les conseils donnés sont
éloquents et on comprend bien le but de la séquestration:
faire signer des accords à l'employeur et le contraindre
ensuite à respecter ces accords obtenus par la force, si
possible en se servant d'un huissier compréhensif voire
complice: « On peut toujours objecter qu'il y a une violence
morale exercée, mais dès lors qu'un huissier qui est un
officier d'État civil atteste que Tartempion paraît en bonne
forme dans l'ensemble, c'est une brèche ouverte pour
demander l'exécution forcée du contrat. »
La tactique du fait
accompli devrait emporter la victoire des terroristes
syndicaux car, comme le rappelle le site, le matraquage
gauchisant des médias fait que: « Dans la pratique il y a
peu d'entreprises qui iront jusque devant les juges, car
elles savent qu'elles ont l'opinion contre elles puisque
chacun s'identifie à un salarié de chez Sony, 3M ou Molex. »
Que la honte retombe donc
sur ces quelques juges qui font du terrorisme syndical un
recours attrayant pour ne le pas réprimer de façon à assurer
une nécessaire prévention.
J'attends maintenant de
voir comment les terroristes syndicaux CGT et CFDT de
l'équipementier automobile Sodimatex à Crépy en Valois
seront traités. Je souhaite que dans cette affaire les
syndicalistes terroristes et leurs syndicats, à titre de
personne morale, soient condamnés enfin à autre chose que du
sursis. Je précise que menacer d'incendier une citerne de
gaz de 5 000 litres dans leur usine pour racketer 21 000
euros par tête de pipe licenciée, c'est bien là également du
terrorisme.
Prêter l'antenne à des
fous furieux comme le font les médias qui incitent à se
lamenter sur le sort de terroristes, c'est aussi un délit de
complicité de terrorisme.
Que le racket semble
marcher ne vient en rien atténuer les responsabilités des
uns et des autres puisque déjà, dans les tracts, on commence
à proposer aux camarades syndiqués un nouveau guide
expliquant la méthode, en attendant qu'un jour la foule bien
conditionnée applaudisse des deux mains des syndicalistes
ayant fait sauté une centrale nucléaire. On n'y est pas
encore, mais ce n'est ni grâce aux juges, ni grâce aux
médias.
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