1. Institut de la statistique du
Québec et Développement économique, Innovation et
Exportation Québec, Impact économique des
exportations québécoises, 2005 et 2007, Québec,
janv. 2010, p. 2.
2. Le prix des produits échangeables est
relativement plus élevé par rapport au revenu
monétaire des régions moins prospères. Le parc
automobile du Québec illustre le phénomène.
3. M. Fesseau, V. Passeron et M. Vérone, « Les prix
sont plus élevés en Île-de-France qu’en province »,
Insee Première, no 1210, oct. 2008, p. 3-4.
4. « Sur le territoire français, des différences de
niveaux de prix existent aussi: les prix des
dépenses de consommation sont plus élevés en moyenne
de 13% en Île-de-France qu’en province. L’écart
s’explique pour plus de la moitié par les niveaux de
loyers, supérieurs de près de 50% pour les
Franciliens. Sur les autres postes de dépenses, le
surcroît de prix est plus important pour les
services (consultations médicales, cafés,
restaurants, salons de coiffure…) que pour les biens
(produits alimentaires, vêtements, meubles…) ».M.
Fesseau, op.cit., p. 1. Une étude comparable
du surcroît du prix à Londres relativement au reste
du Royaume-Uni se trouve dans D. Baran et J.
O’Donoghue, « Price levels in 2000 for London and
the regions compared with the national average »,
Economic Trends no 578, janvier 2002, p. 28-38.
5. K. J. Mitchener et I. W. McLean, « U.S. Regional
Growth and Convergence, 1880-1980 », The Journal
of Economic History, vol. 59, no 4, déc. 1999,
p. 1019.
6. Une étude sur les écarts de salaires réels entre
les diplômés d’université et les autres travailleurs
est intéressante à ce sujet. Selon l’auteur, « …la
moitié de la hausse du rendement de la formation
universitaire observée entre 1980 et 2000 disparaît
lorsque j’utilise les salaires réels » (soit un
indice des prix à la consommation qui prenne en
compte les variations du coût du logement imputables
au fait que les diplômés se concentrent dans les
régions métropolitaines). Enrico Moretti, Real
Wage Inequality, Working Paper 14370, Cambridge
MA: NBER, septembre 2008. (Tiré du résumé)
7. Statistique Canada, L’indice des prix à la
consommation, novembre 2009, no de cat.
62-001-X, Ottawa, déc. 2009, p. 51-52. Ces données
urbaines sont établies annuellement pour le mois
d’octobre et publiées après un certain délai.
8. Ressources humaines et Développement social
Canada, Le faible revenu au Canada de 2000 à 2004
selon la mesure du panier de consommation,
Ottawa, octobre 2007, p. 79.
9. Depuis plus d’un demi-siècle, l’Ontario reçoit
annuellement environ la moitié des immigrants au
Canada tandis que la part du Québec est sensiblement
inférieure à son importance relative dans la
population canadienne: la part moyenne du Québec
entre 1995 et 2009 dans l’immigration internationale
canadienne était de 15,5 pour cent contre une part
moyenne de population de 23,8 pour cent. Selon le
recensement de 2006, les personnes nées à l’étranger
représentaient 11,5 pour cent de la population du
Québec contre 28,3 pour l’Ontario et 20,6 pour cent
de la population métropolitaine de Montréal contre
45,7 pour celle de Toronto.
10. Le principe de la péréquation est inscrit dans
la Constitution canadienne depuis 1982: « Le
Parlement et le gouvernement du Canada prennent
l’engagement de principe de faire des paiements de
péréquation propres à donner aux gouvernement
provinciaux des revenus suffisants pour les mettre
en mesure d’assurer les services publics à un niveau
de qualité et de fiscalité sensiblement
comparables. » (Paragraphe 36(2))
11. Une justification bien théorique de la
péréquation est celle-ci: l’attrait de la valeur des
ressources naturelles qui relèvent d’une province
peut engendrer une trop grande migration comme c’est
aussi le cas pour un très beau site ou paysage sans
droit de propriété. La péréquation pourrait diminuer
cette mobilité trop élevée qui est une façon parmi
d’autres de dissiper la valeur des ressources.
Encore là, ces valeurs devraient être bien mesurées.
Comme les rentes sur les ressources naturelles y
compris les ressources hydrauliques sont
relativement plus importantes au Québec qu’en
Ontario, la péréquation deviendrait ainsi favorable
à l’Ontario.
12. Ces données proviennent de L. Marmen et J.-P.
Corbeil, Les langues au Canada, recensement de
2001, Ottawa: Patrimoine canadien et Statistique
Canada, 2004, p. 107 et 147.
13. Il en est de même pour les employés des réseaux
de l’éducation et de la santé en ce qui a trait à
l’économie québécoise.
14. L. Duchesne, La situation démographique au
Québec. Bilan 1999, Québec: Institut de la
statistique du Québec, 1999, p. 39-40.
15. Il en est de même pour les mesures
gouvernementales favorisant l’établissement des
jeunes dans les régions relativement en déclin comme
la Gaspésie-Iles-de-la-Madeleine.
16. B. Côté, « Le défi démographique et le niveau de
vie des Québécois », Finances Québec, Analyse et
conjoncture économiques, vol. 1, no 8, 22 mars
2004, p. 6.
17. Y. Lavoie, L’émigration des Québécois aux
États-Unis de 1840 à 1930, Québec: Conseil de la
langue française, 1981, p. 65. Consulter aussi A.
Faucher, « L’émigration des canadiens français au
XIXe siècle: position du problème et perspectives »,
Recherches sociographiques, vol. 5, no 3,
1964, p. 277-317.
18. M. MacKinnon et D. Parent, Resisting the
Melting Pot: The Long Term Impact of Maintaining
Identity for Franco-Americans in New England,
Montreal: Department of Economics, McGill University,
document de travail, nov. 2007, p. 5. Les auteurs
étudient la convergence relativement lente des
Franco-Américains dans le niveau d’éducation par
rapport aux anglo-saxons de la Nouvelle-Angleterre
et aux immigrants de religion catholique.
19. U.S. Census Bureau, Statistical Abstract of
the United States, 2009, Washington D.C., 2009,
p. 48.
20. H. Hazlitt, Economics in One Lesson, New
York: Harper, 2ième édition, 1946, p. 5. La
traduction provient de Mme Gaëtan Pirou disponible à
http://herve.dequengo.free.fr/Hazlitt/EPL/EPL_TDM.htm.
21. R. K. Merton, « The Unanticipated Consequences
of Purposive Social Action », American
Sociological Review, vol. 1, no 6, déc. 1935, p.
894-904. |