En outre, des découvertes permanentes trompent les statistiques déjà
fausses par nature. Il ne restait plus, paraît-il, que 50 000 à 60 000
orangs-outangs vivant à l'état sauvage, 80% en Indonésie et 20% en
Malaisie. Or une colonie de plusieurs milliers d'individus fut
découverte à l'est de Bornéo.
Les immenses sommes d'argent dérobées par la force fiscale aux peuples
bien conditionnés en vue de financer ce cirque mondialiste génèrent de
la pauvreté par une succession de mécanismes bien connus.
S’y ajoutent des dégâts collatéraux pour faire plaisir à des membres de
la secte plus actifs que d'autres. Le coût du TGV pour Marseille a été
majoré à l’époque pour protéger un unique couple d’aigles de Bonnelli,
dont, au demeurant, il n’est pas sûr que la trace ait été retrouvée. À
cette fin, le trajet a été modifié et le chantier fut interrompu à
plusieurs reprises. Il a fallu aussi complaire aux castors et, notons
bien la précision, aux pélobates cultripèdes qui sont, comme tout le
monde ne le sait sans doute pas, de rarissimes crapauds.
Puis arrive l'effet habituellement destructeur des règlementations
publiques, telle Natura 2000. C'est une directive européenne qui depuis
1992 établit partout des zones rurales où aucune activité n’est
autorisée, sauf accord des « boureaucrates » de Bruxelles. Le prétexte est
de défendre précisément cette biodiversité. La France a proposé 800
zones représentant 5% du territoire. À ce titre, des camarades des
chauves-souris ont voulu sévir dans une commune parce qu’un quart des
chauves-souris prétendues rares avaient élu domicile dans une caverne se
trouvant sur son territoire!
Dans toutes les situations même les plus néfastes et les plus ridicules,
il existe des solutions. La secte des écolos est, certes, forte et elle
s'appuie sur d'immenses intérêts représentés par la collection de
ministres de tous pays. Le Programme des Nations Unies pour
l'Environnement (PNUE), est au centre du dispositif et rêve de chiffrer
la valeur des écosystèmes afin que les décisions étatiques les prennent
en compte. Cela veut dire que la bataille engagée est rude.
Pour échapper à la ruine, il faudrait reconnaître et diffuser sans cesse
que l'homme n’est pas capable de diriger les espèces et qu'il doit
simplement dans le cadre de sa raison voisiner avec ces espèces telles
qu'elles sont, tout en en tirant d’ailleurs le meilleur parti.
Le libre jeu du droit de propriété et son corollaire la liberté des
contrats apportent une solution; elle doit s'accompagner de la
dénonciation de certains traités internationaux. Ceux qui aiment
particulièrement les chauves-souris ou les tigres ou les vipères peuvent
très bien s'organiser à leur propre échelle dans le cadre du droit
naturel et sans nuire aux autres. De même, les plus grands et plus beaux
animaux peuvent être exploités librement avec parfois la création de
fonds d'investissement. Si ces animaux risquent de disparaître, leur
valeur augmentera et les propriétaires légitimes prendront les mesures
adéquates.
Il est important en terminant de constater que la quasi-totalité de la
population aime la nature et peut fort bien s'en occuper dans la liberté
et la variété des situations. Seuls les serviteurs de la chimère peuvent
être considérés comme des ennemis objectifs de la nature puisqu'ils
veulent l'asservir à leur propre pouvoir, tout en empêchant les autres
de s’en occuper.
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