Pour des raisons électoralistes la « Reine de Prusse » a décidé de freiner
le nucléaire. C'est grave pour l'équilibre énergétique de tout le
continent européen. Elle se lance de ce fait dans l'énergie éolienne et
ses multiples mensonges. S'il existe un tribunal de l'histoire, la
Prussienne devra répondre d'un double crime dû aux éoliennes: la
destruction de magnifiques paysages de son pays, ainsi que de ses sols,
où des milliers de tonnes de béton resteront enfouis pour toujours!
Sur le plan doctrinal, la Prussienne dérape également. Pour sortir de la
crise, elle demande plus d'Europe. Plus d'Europe, cela veut dire des
parlottes pendant des lustres et la ruine par un flot torrentiel de
directives reflétant un socialisme destructeur, avec, en sus, une
incertitude juridique cancéreuse. Quant à la richesse des eurocrates,
elle s'étale dans tous les journaux. L'enrichissement personnel indu
(EPI) de ces eurocrates est au coeur de la ruine générale.
Elle se rallie aux remèdes imposés par la « communauté internationale » qui se fracassent sur de mauvais raisonnements.
Il est, certes, nécessaire de chercher la croissance pour arranger bien
des problèmes. L'erreur majeure est de penser à des incitations
officielles à cette croissance par des politiques publiques. Comme toute
politique économique officielle, elles ne pourraient que se retourner
contre leurs propres objectifs. À l'échelle européenne, le drame ne peut
que se multiplier.
En fait, on promet aux peuples abasourdis de la sueur et des larmes. Les
plans d'austérité se succèdent avec à l'évidence aucun succès et le
Portugal entre autres en souffre de plus en plus.
La seule façon connue de retrouver la croissance est de libérer le
capital et le travail; le entrepreneurs recommenceront à embaucher et à
investir dans un cercle vertueux. Ce sera la richesse pour tous.
Last, but not least: Angela Merkel a imaginé, le 30 mars, de renforcer
le MES (ou Mécanisme européen de stabilité) en le dotant de milliards en
plus. En programmant ainsi un flot de monnaie créé ex nihilo, elle
oublie allègrement le souvenir cuisant de l'hyperinflation allemande au
siècle dernier. Il est vrai que l'OCDE s'y met aussi en évoquant un
pare-feu de mille milliards!
La dernière nouvelle est son ralliement à l'idée d'un salaire minimum
défendu par ses partenaires sociaux-démocrates. Or l'absence de salaire
minimum était l'une des causes du « miracle » allemand. La preuve a été
apportée mille fois de la nocivité de ce système et de son effet négatif
sur le chômage.
Devons-nous en tant que concurrent de l'Allemagne nous réjouir de ce
nouveau dérapage? Ce n'est pas sûr: la prospérité de nos voisins nous
est favorable car elle permet de supporter les effets délétères des
politiques que nous subissons et qu'à vue humaine, nous allons continuer
à subir!
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