Depuis l'école primaire (fin des années 1980), on me martèle constamment
que la planète se réchauffe de façon catastrophique, que les humains en
sont responsables et qu'on doit agir vite. J'ai longtemps cru à ce
message. Les hivers avec une absence totale de neige au sol à Noël
semblaient confirmer cette hypothèse.
Par contre, surtout depuis le « Climategate » et
les enquêtes bâclées qui l'ont suivi, je me demande si on ne m'a pas
menti. Le ton absolutiste et catastrophiste des réchauffistes me
laisse maintenant croire qu'ils font partie d'un culte. Voici
quelques-uns des arguments qu'ils utilisent pour faire taire les
hérétiques.
Le débat est clos
L'argument massue par excellence: le débat est
clos, on ne peut plus discuter. Les humains sont responsables d'un
réchauffement sans précédent du globe et nous devons agir promptement.
Premièrement, un débat réellement scientifique
n'est jamais clos. Il aura fallu 250 ans pour qu'Einstein, avec
sa théorie de la relativité, trouve des failles dans la théorie de la
gravité de Newton. La même chose s'applique à la science climatique. Les
scientifiques ne s'accordent pas à savoir si le
réchauffement climatique (ou est-ce
changement climatique?
Dérèglement
climatique?
Météo extrême? Entendons-nous plutôt pour hystérie climatique) va
causer
plus de chutes de neige ou
moins, des chutes de neige
abondantes ou
inexistantes, s'il
augmente la variabilité du climat ou
non, s'il
pousse l'Arctique vers un point de non-retour ou
non, s'il
augmente le nombre et l'intensité des tornades ou
non, et bien plus.
Cependant, il est fort probable que plusieurs
points réchauffistes soient faux:
-
Il n'y a pas plus d'ouragans (en force et en nombre)
depuis les années
1970 – la même tendance s'observe depuis qu'on tient un registre sur
le sujet en
1853. Une récente étude semble même suggérer que ce ralentissement
pourrait dater de
228 ans.
-
Il n'y a pas plus de tornades fortes (F3 ou plus) depuis
les années
1950 – il y aurait même une tendance à la baisse. Le nombre de
tornades en général a certes augmenté, mais c'est attribuable à de
meilleurs instruments pour les détecter.
-
L'Arctique, bien qu'il soit effectivement en train de
fondre rapidement en été, regèle tellement vite que le couvert de glace
au
1er mai entre 1979 et 2013 n'a presque pas bougé. Quant à
l'Antarctique, son océan atteint des superficies
inégalées.
-
Les
ours polaires sont très loin d'être en voie de disparition, tel que
rapporté par le gouvernement du
Nunavut et des chasseurs
Inuits du Nord.
-
De
plus en
plus de personnes
admettent, souvent du
bout des lèvres, que le réchauffement/changement/dérèglement
climatique/météo extrême n'a pas bougé depuis 1998.
-
De récentes études en
Bolivie, autour de la
Méditerranée, en
Suède, dans les régions de la rivière des
Perles, du
Tibet et du
sud de la mer de Chine en Chine, au
Chili, en
Sicile, dans la
Sibérie arctique et
orientale, près de l'Océan
austral (Nouvelle-Zélande et Australie), en
Angleterre australe, dans le sud du
Québec, dans l'Océan
Pacifique tropical, dans le nord-est
Atlantique, au
Pérou, en
Islande, en
Patagonie (Argentine) et dans les
Alpes semblent montrer que l'infâme courbe en
bâton de hockey est tout simplement fausse et qu'elles sont en
accord avec les recherches du GIEC en
1990.
-
La très grande majorité des modèles climatiques ont
échoué à prédire les températures. C'est tellement désastreux que
2013 pourrait tomber
sous l'intervalle de
confiance de 90%.
-
Finalement, il ne semble
pas y avoir de lien entre le niveau de CO2 atmosphérique
et les sécheresses aux États-Unis.
Aussi, parce que les humains ont été accusés si
rapidement de causer le réchauffement, plusieurs autres facteurs,
probablement plus influents, ont été mis de côté, notamment les
rayons
cosmiques et
cette gigantesque
bombe
H à
150 millions de
kilomètres de
nous. De plus, des
stations météorologiques
mal placées ont plus de chance de rapporter des températures plus
élevées que ce qui se passe dans la réalité.
Il y a un vaste consensus scientifique
Un autre argument massue: il y a un si grand
consensus parmi les scientifiques (on parle de 97% d'entre eux) au
sujet du réchauffement/changement/dérèglement climatique/météo extrême
que tout débat est futile.
Nonobstant le fait que la vérité n'est pas
déterminée par vote populaire – les milliards de chrétiens dans le monde
pensent que les milliards de musulmans ont tout faux et vice-versa –,
ledit consensus est complètement factice. Il est basé soit sur un
sondage avec un échantillonnage de
79 personnes, est plus près de
33%, voire même de
0,3%.
|
« Un débat réellement
scientifique n'est jamais clos. Il aura fallu 250 ans
pour qu'Einstein, avec sa théorie de la relativité, trouve
des failles dans la théorie de la gravité de Newton. La même
chose s'applique à la science climatique. » |
Mais même s'il y avait véritablement consensus
comme avec la gravité ou l'évolution, faire taire les sceptiques ne peut
mener qu'au fascisme. Il n'y a que dans les sociétés où il règne que les
gouvernements peuvent s'assurer qu'un seul point de vue (et souvent pas le
meilleur) soit entendu. Les réchauffistes font exactement cela: ils
refusent systématiquement de
débattre avec les sceptiques, ils veulent les
censurer, les
emprisonner, ou même les voir
morts et les traitent de tous les
noms.
Les négationnistes sont achetés par... (mettre
souffre-douleur de l'heure)
Une force maléfique, généralement les grandes
compagnies pétrolières ou les frères Koch, rôde afin de corrompre les
scientifiques et leur faire dire que le réchauffement n'existe pas.
Bien qu'il y ait un fond de
vérité là-dedans, les réchauffistes
oublieront de vous dire que les compagnies pétrolières leur
donnent aussi des
fonds. Ils répliqueront que les compagnies pétrolières dépensent des
milliards en lobbying, tout en oubliant que les réchauffistes eux-mêmes
dépensent encore plus d'argent.
Tu n'as pas ce qu'il faut pour parler du climat
Souvent, quand je débats sur le climat, on m'accuse
de ne pas avoir être compétent pour le faire parce que je ne l'ai pas
étudié. C'est particulièrement évident avec des chimistes de ma famille.
Certes, j'ai étudié l'économie politique, quoique
j'ai aussi étudié la chimie, la physique et la biologie de cégep. Par
contre, si je ne suis pas qualifié, pourquoi David Suzuki, un
généticien/zoologiste qui ne semble même pas savoir de quoi il
parle au sujet du climat et qui a des demandes plus que
douteuses pour ses conférences; Steven Guilbeault, un bachelier
raté en théologie et en politique qui vit aux
crochets de l'État; Al Gore, un
politicien qui a pris un seul cours au sujet de l'environnement,
dont le film réchauffiste a été
démonté de toutes pièces et qui se plaint que les scientifiques ne le
laissent pas conclure que les tornades en Oklahoma prouvent le
réchauffement; et le GIEC, un groupe « d'experts » dans le climat dont
au moins
1/3 des membres n'ont aucune espèce de qualification climatiques et
qui utilisent des
rapports de groupes de pression écologistes; pourquoi tous ces
activistes sont-ils plus qualifiés que moi pour parler du
réchauffement/changement/dérèglement climatique/météo extrême?
Le Climategate est un non-scandale
Depuis 2009, les sceptiques de l'hystérie
climatique martèlent que Climategate, cette fuite de milliers de
courriels montrant un complot certain de plusieurs scientifiques pour
entretenir le mythe du réchauffement/changement/dérèglement
climatique/météo extrême, est la preuve qu'on jette notre argent par les
fenêtres à combattre un mal qui n'existe probablement pas. Les réchauffistes rejettent la critique du revers de la main, affirmant que
ce n'est qu'un feu de paille...
Vraiment? Imaginez, un instant, un pirate informatique (ou un
lanceur d'alertes) qui
expose au grand jour une quantité considérable de données venant de
grandes compagnies pharmaceutiques. On y trouve notamment des courriels
où des
scientifiques
- demandent qu'on supprime des informations qui
ne s'agencent pas avec leurs théories;
- reconnaissent que leur théorie est fausse et
demandent d'utiliser une « astuce » (trick) pour que ça fonctionne;
- pensent à des stratégies pour faire taire les
gens qui affirment que leurs produits ne fonctionnent pas;
- changent l'information disponible à leur sujet sur
plusieurs sites Web.
Imaginez ensuite que de vastes enquêtes sont menées
afin de faire la lumière sur ce supposé scandale. L'une d'elle est
conduite par une université dont l'un des employés trempe dans le
scandale; on le blanchit complètement en affirmant avoir tout observé
alors qu'on
ignore complètement un
scientifique qui a montré des failles dans la théorie du fautif. Une
autre enquête est financée par une université complètement
submergée dans le
scandale et est dirigée par un panel de gens en faveur des scientifiques
suspectés. Une dernière, menée par un
parlement, affirme que
l'information a été volée sans preuve, ne s'entretient avec aucun
sceptique et supporte les compagnies pharmaceutiques en ignorant leur
mauvais comportement.
Si une telle situation s'était produite, les médias
auraient (avec raison) crié au scandale! Les enquêtes manquaient
totalement d'objectivité et souffraient de conflits d'intérêt patents.
Ils auraient été vite sur la gâchette parce qu'ils auraient eu une autre
occasion en or de casser du sucre sur le dos du capitalisme (ou plutôt,
corporatisme, mais passons...). Ils sont restés muets sur le Climategate
(dans la francophonie du moins) parce qu'ils auraient
attaqué une de leurs principales sources d'arguments anticapitalistes.
En effet, « combattre » l'hystérie climatique sous-entend une
intervention massive des gouvernements pour
favoriser certains types
d'énergie et en
pénaliser d'autres.
Fort heureusement, la bulle climatique est presque crevée. L'attention médiatique
pour le résumé du récent rapport du GIEC a été pour le moins tranquille.
Et aux États-Unis, l'hystérie climatique est la dernière priorité
du public selon un récent sondage. Reste à espérer que le Québec puisse
un jour retrouver la raison et laisser de côté la passion, avant que les taxes sur
l'essence ou les éco-frais ne
continuent de détruire l'économie et d'enrichir un Léviathan incapable de
se gérer. |
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Le Québécois Libre
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marché et de la coopération volontaire depuis 1998.
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