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Vos
suggestions
Les
Prix Béquille sont décernés aux pleurnichards qui
ont fait parler d'eux en quémandant et/ou en obtenant une aide de
l'État, une protection ou une reconnaissance spéciale, des
subventions, des entraves à la compétition, etc. En bref,
à ces pauvres éclopés incapables de se tenir sur leurs
deux jambes qui pullulent dans notre société distincte.
Le Prix du Québécois
libre est décerné à l'occasion à un ou des
individus autonomes et responsables qui se sont distingués par leur
indépendance d'esprit, leur sens de l'initiative ou leur résistance
à la tyrannie étatique.
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LES PRIX BÉQUILLE
LA BÉQUILLE D'OR
à la coalition de groupes sociaux canadiens
qui, chaque année avant le dépôt du budget fédéral,
propose un « budget alternatif »
immanquablement fantaisiste dans son approche. L'approche keynésienne
ultranaïve est toujours la même: le gouvernement devrait augmenter
massivement ses dépenses dans tous les secteurs sans se soucier
d'un déficit accru; l'« effet d'entraînement
» de ces dépenses doublera par magie la croissance
économique et fera baisser le chômage par le même coup
de baguette; cela aura pour effet d'augmenter à terme les revenus
du gouvernement, qui pourra alors dépenser encore plus, faire encore
plus de miracles, et... c'est reparti! Une suggestion pour ces personnages
d'Alice au pays des merveilles: pourquoi n'essayez-vous pas de faire
ça avec vos propres cartes de crédit?
LA BÉQUILLE D'ARGENT
aux banques alimentaires de la Rive-Sud et à
leur porte-parole, Jean-Marie Vézina, qui se plaignent du manque
de subventions pour répondre aux besoins de la région et
souhaiteraient obtenir 400 000 $ en fonds publics pour mieux
jouer les bons samaritains. Les banques alimentaires sont devenues la bonne
cause gauchiste des années 1990 (difficile de critiquer lorsqu'il
s'agit d'un besoin si primaire) et s'il faut en croire ces nouveaux socialistes
bon chic bon genre, la pauvreté avance tellement vite qu'ils n'arrivent
plus à subvenir à la demande. À se demander s'ils
n'essaient pas de nous faire croire que le quart de la province est sur
le bord de crever de faim pour mieux faire marcher leur business de b.s.
parallèle. « Les données nous indiquent
que la demande d'aide alimentaire est croissante et la clientèle
de plus en plus variée », d'expliquer M.
Vézina. Comment ça, « de plus en
plus variée »? Le quêtage est-il devenu
tellement acceptable dans cette société que même des
gens qui ont une voiture, une maison, un niveau de vie modeste, trouvent
normal de s'y adonner? Les banques alimentaires devraient cibler une petite
minorité de gens très démunis qui n'ont pas d'autres
alternatives, pas tout un chacun qui a de la difficulté à
arrondir ses fins de mois. On n'est quand même pas dans la Crise
des années 1930! Si la clientèle devient « de
plus en plus variée », c'est qu'un tas de parasites
en profitent pour s'offrir une commande d'épicerie pas cher.
(La Presse)
LA BÉQUILLE
DE BRONZE
à Rosaire Morin, directeur du magazine
ultranationaliste L'Action
nationale, qui vient de lancer un bulletin hebdomadaire par courrier
électronique dont le QL a reçu une copie, probablement
parce qu'on a confondu « Québécois libre
» avec « Québec libre ».
Le bulletin en question est rempli des clichés les plus éculés
et les plus pathétiques du discours nationaliste, servis sur le
ton habituel excité et solennel des militants qui ne comprennent
pas pourquoi tout le monde ne consacrent pas, comme eux, leurs jours et
leurs nuits à se sacrifier à la Cause. Oooh, Peuuuuple du
Québec, mononcle Morin dit qu'« il faut agir.
Le temps presse. Les défis sont nombreux. Une vaste mobilisation
populaire est nécessaire. (...) Notre pays, le Québec, est
à portée de main. (...) Mais, pour que le jour se lève,
il faudra plus de courage et d'ardeur de tous les indépendantistes.
(...) De toute urgence, les forces vives qui croient au pays du Québec
doivent se mobiliser. Ce n'est pas par des mouvements feutrés qu'on
conquiert l'indépendance. C'est par un mouvement populaire animé
et soutenu par des centaines de milliers de personnes qu'un peuple accède
à la liberté. L'avenir du peuple doit se gagner tous les
jours, comme le pain, à la sueur de son front. »
Blablablabla... |
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