LA BÉQUILLE DE BOIS
au mouvement communautaire autonome (sic), regroupant
environ 400 organismes, qui a exigé du gouvernement une reconnaissance
et un financement accru à l'occasion de la journée d'action
et de visibilité de l'action communautaire autonome (sic). «
Voilà dix ans que le mouvement communautaire autonome (sic)
revendique la reconnaissance et le financement de son rôle auprès
de la population », ont souligné les porte-parole
du comité aviseur du mouvement, Sylvie Lévesque, Lise Nantel
et Normand Robert. Dans un communiqué, le ministre de la Solidarité
sociale, André Boisclair, a pour sa part précisé qu'il
ne reste que deux étapes à franchir avant le dépôt
d'un projet de politique de reconnaissance et de financement de l'action
communautaire. En contrepartie, le ministre insiste pour établir
des objectifs à atteindre et des cadres de référence,
mais les organismes communautaires disent toutefois vouloir protéger
leur autonomie (sic). Le bras de fer se poursuit donc entre ces valeureux
organismes communautaires qui veulent l'argent du public ainsi que protéger
leur très chère autonomie (sic) et un gouvernement sans scrupules
qui ne recule devant rien pour tenter de les contrôler.
(Source: Presse canadienne)
VIVE LE QUÉBÉCOIS
LIBRE!
Le Prix du Québécois Libre est décerné cette
semaine à Francesco Sinatra, un propriétaire d’immeubles
de Montréal, qui a été trouvé coupable de «
discrimination » par le tribunal des droits de la personne
et condamné par ce racket juridique à payer 5000 $
à un locataire potentiel qui s’est dit brimé.
Les chartes et tribunaux qui défendent supposément les «
droits de la personne » sont devenus de simples
instruments de persécution et de destruction des droits de propriété,
comme vient l’illustrer cet autre cas récent. Dans cette histoire,
la « victime », Florent Bia Domingo, un homme
de race noire, soutenait que M. Sinatra avait loué
un de ses logements à une jeune femme plutôt qu’à lui.
Si nous vivions dans un pays où la liberté individuelle et
les droits de propriété étaient reconnus, l’histoire
aurait dû s’arrêter là: M. Sinatra devrait
pouvoir faire ce qu’il veut avec sa propriété, la louer et
passer un contract avec qui ça lui chante, Noir ou Blanc, homme
ou femme, gay ou straight, tout comme un locataire a le droit
de jeter son dévolu sur l'appartement qui lui plaît. Sa propriété
est À LUI, pas à « la société
» ou à l’État.
Mais voilà, nous vivons dans un monde où notre propriété
n’est qu’un privilège que notre maître l’État nous
accorde temporairement, nous permettant d’en jouir à certaines conditions
définies par lui seulement. Parmi ces conditions, il y a celle de
ne pas « discriminer » envers les membres de certains
groupes de pleurnichards qui ont présentement la faveur chez les
élites bien-pensantes. Outre son aspect totalitaire – et discriminatoire
envers les propriétaires – l’application de cette règle mène
inévitablement à des absurdités comme l’aventure de
M. Sinatra.
Deux personnes s’étaient montrées vivement intéressées
par le logement en question. « Tous les deux avaient
des emplois précaires, explique-t-il. Si je prenais l’homme, j’étais
discriminatoire envers la femme, et si je prenais la femme, j’étais
discriminatoire envers l’homme. C’est aberrant. C’est comme si j’étais
condamné à la discrimination. » M.
Sinatra a finalement opté pour la femme, parce que le locataire
précédent la connaissait. Il a offert un logement similaire
mais un peu plus petit à M. Domingo qui l’a refusé
et a plutôt porté plainte à la Commission des droits
de la personne. L’histoire a duré trois ans, durant lesquels le
propriétaire dit croire que la commission a monté cette histoire
en épingle pour alimenter le tribunal.
Le comble de l’ironie est que M. Sinatra n’a vraiment pas
le profil type du méchant raciste discriminateur. Lui-même
immigrant italien arrivé ici en 1974 et grand voyageur, il est coauteur
d’un livre de psychologie intitulé Différences culturelles
et souffrances de l’identité...! Il n’en revient tout simplement
pas de l’absurdité de cette histoire. « Parce
qu’il y a un Noir, je dois le prendre absolument? Je ne comprends pas cette
idée de surprotéger, d’infantiliser les gens comme ça.
Je songe sérieusement à quitter le Canada. Pour moi, cette
affaire est une blessure profonde. » Et vive l’harmonie
entre les races et les cultures garantie par nos lois, gouvernements et
tribunaux!
(Source: La Presse) |