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Les Prix Béquille
sont décernés aux pleurnichards qui ont fait parler d'eux
en quémandant et/ou en obtenant une aide de l'État, une protection
ou une reconnaissance spéciale, des subventions, des entraves à
la compétition, etc. En bref, à ces pauvres éclopés
incapables de se tenir sur leurs deux jambes qui pullulent dans notre société
distincte.
Le Prix du Québécois
libre est décerné à l'occasion à un ou des
individus autonomes et responsables qui se sont distingués par leur
indépendance d'esprit, leur sens de l'initiative ou leur résistance
à la tyrannie étatique.
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LES PRIX BÉQUILLE
LA BÉQUILLE D'OR
à quelques lobbys de militantes lesbiennes
qui ont reçu entre 1996 et 1998 un quart de million de dollars et
qui continuent de recevoir des fonds publics pour effectuer des études
bidon sur les conditions de vie des lesbiennes et bisexuelles du pays.
Selon des documents coulés aux médias, la secrétaire
d'État à la Situation de la femme Hedy Fry (non, il n'existe
pas de Secrétariat d'État à la Situation de l'homme,
ni à celle de la gent animale) a financé en notre nom des
groupes aux appellations aussi exotiques que le Lesbian and Bisexual
Wimmin in Action (ces frustrées radicales n'aiment pas se faire
désigner par le mot « women » parce
qu'il contient « men », ce qu'elles considèrent
dégradant) de Colombie-Britannique, le Amazon Network de
Terre-Neuve (la province perd plus de 1% de sa population chaque année,
annonçait-on récemment: on comprend pourquoi!) et La Collective
Lesbienne d'Ottawa (dont les participantes se réunissent la vendredi
pour faire la point sur la mouvement des femmes). Ces dernières
ont notamment pu faire du copinage à nos frais après avoir
reçu 20 000 $ pour étudier « la
réalité des lesbiennes francophones en Ontario ».
Et « la réalité des payeurs de taxes tannés
de payer pour ce genre de niaiseries », qui est-ce qui
va financer ça?
(Source: National Post)
LA BÉQUILLE D'ARGENT
au Front commun des parasites euh... personnes
assistées sociales du Québec (FCPASQ), qui dénonce
la décision du gouvernement provincial de geler en l'an 2000 les
prestations des 280 000 assistés sociaux aptes à
travailler. Seuls les prestataires ayant des contraintes sévères
à l'emploi ont bénéficié d'une indexation de
1,6% depuis le 1er janvier, une mesure évaluée à 20
millions $. On compte environ 600 000 adultes et enfants
à l'aide sociale au Québec pour qui le gouvernement verse
225 millions $ chaque mois. « C’est indécent
», déclare le porte-parole des militants parasites
Jean-Yves Desgagnés, qui affirme que le gouvernement ne veut tout
simplement plus assumer ses responsabilités vis-à-vis la
pauvreté. Selon lui en effet, « il veut transférer
celles-ci aux organismes de bienfaisance et à la charité
privée. Le gouvernement de Lucien Bouchard est en train de ramener
la lutte à la pauvreté à l'époque d'avant la
révolution tranquille où il y avait les pauvres méritants
et non méritants et où la lutte à la pauvreté
était d'abord la responsabilité des individus, des familles
et de la communauté ». Wow! Quel beau programme
libertarien pour se débarrasser des parasites! Si seulement c’était
vrai...
(Source: Presse canadienne)
LA BÉQUILLE
DE BRONZE
aux lobbys anglophones du Québec qui, comme
ceux des francophones des autres provinces, se servent de leur statut de
minoritaires pour téter des fonds publics au gouvernement fédéral.
Le ministère canadien du Patrimoine a annoncé le mois dernier
ses recommandations pour le financement des organismes communautaires et
groupes de défense des anglophones dans la province. La controversée
Alliance Québec perd des plumes dans l'évaluation bureaucratique
et recevra moins que les années précédentes, soit
un maigre 830 000 $; d'autres groupes, comme le Committee
for Anglophone Social Action de la Gaspésie ou la Voice of
English Quebec de la capitale verront leur part du gâteau augmenter
de 35 à 50%, pour des montants respectifs de 155 000 $
et 136 000 $. Ottawa redistribue ainsi plus de trois millions
de dollars chaque année à ses petits caniches linguistiques.
Le QL défend la liberté d'utiliser la langue de son
choix, pas le privilège d'être subventionné parce qu'on
parle une langue plutôt qu'une autre. Un conseil à ces grands
militants pour le « language freedom »
que sont Bill Johnson et ses amis: on ne peut pas dénoncer les abus
de pouvoir linguistique d'un gouvernement en profitant des abus de pouvoir
fiscaux d'un autre. Si vous ne pouvez défendre vos droits autrement
qu'en piétinant ceux des contribuables du pays, c'est que vos droits
ne valent pas grand-chose.
(Source: The Gazette) |