.....vous vous souvenez de Lucien Bouchard dénonçant le «
vent froid du conservatisme » venu du reste du
pays et du continent, et notamment de l’Ontario, alors que le Québec
offrait, lui, un modèle de solidarité et de partage social-démocratique?
Ce n’est pas exactement ce que disent les chiffres... L’Institut canadien
d’information sur la santé a en effet dévoilé des
données qui indiquent que le Québec est la province canadienne
qui dépense le moins en soins de santé. En 1997, les dépenses
de santé du secteur public s’élevaient à 1615
$ par habitant ici, soit 200$ de moins que dans l’Ontario du méchant
Mike Harris. Mais on n’a bien sûr toujours pas le droit de se payer
des assurances privées pour compenser les coupures budgétaires
dans les hôpitaux, ce ne serait pas « solidaire ».....
(Source: La Presse)
.....toujours sur ce même sujet, ce n’est pas une coïncidence
si le gouvernement du Québec dépense moins: c’est parce qu’il
nous taxe trop! Cela peut sembler paradoxal – la presque totalité
de nos politiciens et bureaucrates n’y comprennent toujours rien – mais
les taxes élevées finissent non pas par engendrer des revenus
fiscaux plus élevés, mais par les diminuer. C’est ce que
révèlent une fois de plus des données de l’OCDE analysées
par l’Institut Fraser, qui montrent que les États-Unis dépensent
plus par tête d’habitant que le Canada pour les services publics,
même si les taxes et impôts sont moins lourds chez nos voisins
du sud que chez nous. En 1998, les gouvernements du Canada ont dépensé
10 112 $US par citoyen sur les services et programmes sociaux,
alors que les gouvernements américains déboursaient 10
455 $US. Le truc? C’est une loi fondamentale de l’économie
de marché: des taxes moins élevées engendrent une
croissance économique plus forte, ce qui augmente la richesse taxable.
Ou, pour employer une image plus courante, le morceau de tarte fiscal est
proportionnellement moins important, mais comme la tarte américaine
est beaucoup plus grosse, le morceau est lui aussi plus gros. Pas si sorcier,
sauf pour les crétins qui nous gouvernent.....
(Source: National Post)
.....depuis le début de l’année, il est interdit de fumer
dans les bars, restaurants et hôtels de Colombie-Britannique. Pas
seulement dans les endroits réservés mais partout. Il n’est
pas si étonnant que les fascistes de la santé aient une telle
emprise sur cette province toujours sous l’emprise d’un gouvernement NPD
(donc, social-démocrate, une version douce du fascisme) en pleine
déliquescence depuis la démission récente du premier
ministre Glen Clark. On rapporte que dans un bar de Prince Rupert, les
clients ont continué à fumer jusqu’à ce que des agents
des forces de répression de la Gendarmerie royale viennent leur
dire qu’ils devaient « écraser ». Les propriétaires
de bars sont furieux et envisagent des procédures légales
contre la Commission d’indemnisation des travailleurs, l’organisme bureaucratique
qui a imposé ces nouvelles mesures. Celle-ci promet toutefois des
peines sévères pour les récalcitrants qui contournent
la loi et menacent l’ordre public en permettant aux clients de fumer: de
1500 à 4000 $ pour une première infraction,
et la prison en bout de ligne s’ils ne paient pas.....
(Source: Presse canadienne)
UN SITE WEB À DÉCOUVRIR
Dans sa rubrique I saw it on the Web publiée le mercredi
29 décembre dernier, le National Post fait l'éloge
du site web de notre chroniqueur Pierre Lemieux. Nous reproduisons ici
ce petit texte et invitons de la même façon nos lecteurs à
aller y faire un tour:
« The political ideology known as libertarianism is about more
than the right to smoke marijuana – it includes such issues as taxes, smoking,
gun control and censorship. In Canada, the libertarian movement is small
but growing and its members are using the Web to spread their ideas.
One of the best libertarian-themed Canadian Web sites is run by Pierre
Lemieux (http://www.pierrelemieux.org),
an economist, author and teacher based in Quebec. He has a witty, take-no-prisoners
style of attacking those people and institutions he believes are trying
to take away his freedom to do as he pleases (within reason). The strongest
section of the site is Mr. Lemieux's online library of his
own writings, consisting largely of previously published newspaper articles.
Mr. Lemieux suggests in one piece that people who practice
a strategy of tax avoidance should be considered heroes and ought to be
given medals; this is because “the underground economy is a useful restraint
on [the state], and a benefit to all taxpayers.”
As a smoker, Mr. Lemieux reserves some of his harshest words
for today's anti-tobacco crusades, which he likens to an extortion campaign.
Mr. Lemieux has a large section of links for those interested
in learning about other facets of modern libertarianism.
»
DU BÉTAIL BIEN IDENTIFIÉ
Le gouvernement fédéral a décidé de ne pas
aller de l'avant avec le projet proposé par le comité sur
les ressources humaines des Communes d'instaurer une nouvelle carte d'identité
nationale, cela à cause du coût appréhendé de
3,6 milliards $ et parce qu'il n'y aurait aucune garantie
que les fraudes diminueront. La réponse officielle du gouvernement
déposée le mois dernier mentionne également les dangers
concernant la confidentialité des renseignements privés qu'un
tel projet soulève. |
Remerciement à
H. pour l'image
|
Ottawa n'a pas pour autant l'intention de se départir de sa méthode
actuelle d'identifier son bétail, le numéro d'assurance sociale
(voir spécimen ci-dessus), qui sert déjà de carte
d'identité officieuse depuis sa création en 1964 même
s'il devait au départ uniquement servir à l'administration
du régime d'assurance-chômage et du régime de pension.
Dans un rapport dévoilé en même temps, le ministère
des Ressources humaines annonce son intention de renforcer ses contrôles
pour empêcher l'utilisation frauduleuse du NAS et décourager
son utilisation dans des domaines où cela n'est pas approprié.
Au lieu d'augmenter la répression, oh Maître, pourquoi ne
pas simplement abolir le NAS et privatiser l'assurance-chômage et
les pensions?
(Source: National Post) |