Réduction des GES: le Québec fait
fausse route |
Introduction
J’ai réalisé tout au long de ma carrière de nombreuses études de type
coûts/bénéfices mais curieusement, j’ai toujours inversé les étapes de
la démarche, c’est-à-dire que j’ai toujours d’abord tenté d’évaluer les
bénéfices pour ensuite, si besoin en est, passer à l’évaluation des
coûts. Je continue de privilégier cette approche car elle m’a permis
d’économiser beaucoup de temps; en effet, dans un certain nombre de
projets que j’ai dû étudier, les bénéfices s’avéraient si faibles que
l’on pouvait d’emblée rejeter le projet sans même passer à l’étape de
l’étude des coûts.
C’est donc cette même approche de type bénéfices/coûts que je vais
utiliser dans l’évaluation des politiques du gouvernement du Québec en
ce qui a trait à la réduction des gaz à effet de serre.
L’hypothèse de base
L’hypothèse de base, que je ne contesterai pas à ce stade-ci de
l’analyse, est que l’augmentation des GES dans l’atmosphère et en
particulier celle du dioxyde de carbone, mieux connu sous l’appellation
CO2, va causer une hausse des températures sur la Terre et que cette
hausse aura à son tour des effets catastrophiques tels que sécheresses,
hausses marquées du niveau des océans, augmentation du nombre
d’événements climatiques extrêmes et ainsi de suite.
Toutes ces catastrophes que l’on nous annonce seraient causées par une
augmentation de 3 degrés Celsius (3C), hausse qui à son tour
proviendrait d’un doublement du CO2 dans l’atmosphère par rapport aux
niveaux de 2007. Ce n’est pas moi qui le dit mais bien le Groupe
d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC).
La
sensibilité du climat à l’équilibre est un indicateur de la réponse du
système climatique à un forçage radiatif constant. Elle est définie
comme le réchauffement moyen à l’équilibre à la surface du globe sous
l’effet d’un doublement de la concentration de CO2. Les progrès réalisés
depuis le troisième Rapport d’évaluation permettent d’affirmer qu’elle
se situe probablement entre 2 et 4,5 °C, la valeur la plus probable
s’établissant à 3 °C environ, et qu’il est très improbable qu’elle soit
inférieure à 1,5 °C[1].
Une hausse de 3 degrés Celsius étant qualifiée de « valeur la plus
probable », c’est la valeur que nous allons retenir dans la présente
analyse.
Carbone (C) versus dioxyde de carbone (CO2)
Il existe une source de confusion et même d’erreurs dans les discussions
touchant le climat qui provient du fait que certaines données sont
exprimées en termes de carbone (C) tandis que les émissions sont la
plupart du temps exprimées en termes de dioxyde de carbone (CO2)[2].
Réglons le problème tout de suite.
Le carbone (C) a une masse atomique de 12 unités tandis que le dioxyde
de carbone (CO2) a une masse atomique de 44 parce qu’il inclut 2 atomes
d’oxygène dont le poids atomique est de 16 pour chaque unité
(12+16+16=44).
Lorsque les données présentées seront exprimées en unités de carbone (C)
on peut toujours les convertir en unités de dioxyde de carbone (CO2) en
multipliant par 3,667 (44/12=11/3=3,667).
Avant de passer aux données proprement dites, rappelons seulement que
l’ingrédient vital de la vie sur Terre est le CO2 qui nourrit les
plantes. L’équation est très simple: pas de CO2 = pas de plantes = pas
de vie de quelque forme que ce soit sur Terre.
Avant que l’on ne me traite de toutes sortes de choses, y compris de «
négationniste », rappelons aussi que le CO2 est bel et bien un GES et
que, oui, les GES réchauffent la terre, au point de la rendre habitable
pour les espèces animales y compris la nôtre.
Émissions de carbone (C) et dioxyde de carbone (CO2) planétaires
Les données mondiales relatives aux émissions de CO2 utilisées dans le
présent document proviennent toutes du Carbon Dioxide Information
Analysis Center (CDIAC), un organisme de recherche du
U.S. Department of Energy.
Le tableau suivant illustre l’évolution des émissions de C et de CO2
pour des périodes choisies depuis 1950[3]. Notons que les estimations
pour le CO2 ont été calculées comme on l’a expliqué précédemment soit
CO2 = C divisé par 12 multiplié par 44.
L’année de référence est, tel que mentionné plus haut, 2007, année où le
CDIAC estime que les émissions de carbone ont atteint 8,566 millions de
tonnes métriques. Par conséquent, si l’on retient l’hypothèse du GIEC,
un montant additionnel de 8566 millions de tonnes métriques de carbone
(C) entraînera une hausse des températures de 3 degrés Celsius, soit
0,3506 degré Celsius par million de tonnes métriques.
Émissions canadiennes de carbone (C) et dioxyde de carbone (CO2)
Le tableau suivant illustre l’évolution des émissions canadiennes de C
et de CO2 pour des périodes choisies depuis 1950. Ce tableau présente
quelques surprises, du moins pour quelqu’un comme moi qui s’intéresse
depuis relativement peu de temps à ce sujet. Tout d’abord on peut
constater que les émissions canadiennes sont tout à fait stables et même
décroissantes depuis l’an 2000 et sont tombées sous la barre des 500
millions de tonnes en 2010.
Encore plus surprenant est le fait que les émissions per capita
sont en chute libre depuis 1979 alors qu’elles atteignaient 4,81 tonnes
per capita; les émissions de 4,0 tonnes per capita de
l’an 2010 ne représentent donc que 83% des émissions de 1979.
Cette diminution des émissions canadiennes per capita, combinée
à la croissance démographique et économique dans de nombreux autres pays
de la planète font que la contribution canadienne aux émissions
planétaires a fondu de près de 50% et ce depuis 1950.
Les plus perspicaces des lecteurs de ce texte ainsi que ceux doués pour
l’arithmétique de base auront peut-être saisi où je veux en venir. Même
si on avait rayé le Canada de la planète en 1950, on n’arriverait même
pas au chiffre magique de 8 556 000 milliers de tonnes de carbone (C)
qui seraient requises d’après le GIEC pour réchauffer la planète de 3
degrés Celsius; en rayant le Canada de la planète en 1950, on aurait
sauvé 2,18 degrés Celsius. Données canadiennes
Afin de confirmer la validité des données provenant des États-Unis et
surtout pour avoir accès à des données concernant le Québec et les
autres provinces canadiennes, j’ai également eu recours aux données
d’Environnement Canada présentées dans un document intitulé « Rapport
d’inventaire national, Sources et puits de gaz à effet de serre au
Canada, La proposition canadienne concernant la Convention-cadre des
Nations Unies sur les changements climatiques, 1990-2011 ». Les données
de ce document quant aux émissions de GES au Canada sont présentées dans
le tableau ci-dessous.
Comme on le voit dans ce tableau, le Canada tient non seulement compte
du CO2 provenant du Carbone mais il transforme aussi en équivalent CO2
d’autres GES tels le méthane (CH4), oxyde de diazote (N2O),
perfluorocarbones (PFX), hexafluorure de souffre (SF6) et
hydrofluorucarbures (HFC). Les différences entre les estimations
provenant du CDIAC et celles provenant d’Environnement Canada sont
présentées dans le tableau suivant.
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« Cette fixation des groupes environnementalistes québécois sur
une
réduction des GES comme élément clé d’une politique énergétique ne
résiste tout simplement pas à l’analyse arithmétique de base présentée
dans cet article. » |
Les données du CDIAC présentées auparavant excluaient les données de
type « bunker fuel » qui sont comptabilisées mais qui ne sont pas
assignées à leur pays d’origine: le bunker fuel inclut notamment les
combustibles utilisés dans le commerce international; par exemple les
combustibles utilisés pour un vol aérien Montréal-Paris seront
comptabilisés au Canada mais seront exclus par la CDIAC du total
canadien.
Il y a donc une différence de l’ordre de 4% à 5% pour la plupart des
années (avec des écarts qui varient de 2.0% en 2005 à près de 10% en
2010) entre les estimations du CDIAC et celles d’Environnement Canada;
cumulativement, pour la période 2000 à 2010, l’écart est de 5,2%. Pour
les fins de la présente analyse, et compte tenu du fait que les
émissions canadiennes ne représentent que 1,48% des émissions
planétaires, de telles différences peuvent être qualifiées de mineures.
Données provinciales et territoriales
Le tableau 5 présente un résumé des émissions de tous les GES pour les
provinces et territoires canadiens, et ce pour l’année 2005 ainsi que
pour la période 2007 à 2011. L’année 2005 est présentée de façon isolée
car en vertu de l’Accord de Copenhague, le Canada s’est engagé à réduire
ses émissions de GES à 17% sous les niveaux de 2005 et ce d’ici 2020.
L’objectif est donc de ramener les émissions de GES à 612 millions de
tonnes métriques de CO2. À la fin de 2011, les émissions canadiennes
avaient diminué d’environ 5,8 millions de tonnes par année, soit près de
5%; si cette tendance se maintenait, des réductions annuelles de 5,8
millions de tonnes par année ramèneraient les émissions canadiennes à
environ 650 millions de tonnes soit un modeste écart de 38 millions de
tonnes par rapport à l’objectif de Copenhague.
D’autre part, si l’on choisit plutôt 2007 comme année cible, tel que le
faisait le GIEC dans son rapport de 2008, la tendance apparaît plus
favorable avec des réductions annuelles moyennes de 11,25 millions de
tonnes pour chacune des quatre dernières années; avec de telles
réductions jusqu’en 2020, cet objectif de Copenhague serait largement
atteint.
Il s’agit là d’une démonstration éloquente du principe voulant que dans
le domaine statistique, la case départ joue souvent un rôle important et
qu’il faut y prêter attention.
On aura évidemment remarqué que la part du Québec est très stable à
11.5% des émissions canadiennes ce qui représente seulement la moitié de
sa contribution à la population canadienne qui est de l’ordre de 23%.
Les ressources hydroélectriques du Québec contribuent bien sûr largement
à ce phénomène mais on oublie souvent que la piètre performance
économique du Québec y joue peut-être aussi un rôle important. La
pauvreté est en effet un excellent moteur de réduction des GES.
Le tableau 6 quant à lui présente un résumé des émissions de GES par
province ou territoire selon le type de GES pour l’année 2011; on voit
que la contribution moyenne du carbone proprement dit est d’environ 79%
et que le Québec n’est pas très éloigné de la moyenne nationale avec
77%.
Émissions de GES au Québec versus émissions planétaires
Le tableau suivant illustre une estimation de l’évolution des émissions
québécoises de C et de CO2 pour des périodes choisies depuis 1950. Les
données de la première colonne ont été obtenues en multipliant les
données canadiennes du CDIAC par 11,5% puis par un facteur de 1,1 (donc
gonflées de 10%) pour tenir compte du fait que les données du CDIAC
semblent sous-estimer les données d’Environnement Canada. La seconde
colonne quant à elle est un facteur d’ajustement à la hausse pour tenir
compte de la diminution de l’importance de la population du Québec au
sein du Canada; ainsi, la population du Québec représente actuellement
23,1% de la population du Canada tandis que le chiffre correspondant
était de 28,9% en 1951, soit un ratio de 1,2511. À l’aide des données
des recensements de Statistiques Canada, ce ratio a été calculé pour
toutes les années allant de 1950 à 2010 et a permis le calcul des
estimations présentées dans la troisième colonne. Les estimations pour
le CO2 quant à elles ont été calculées comme on l’a expliqué
précédemment soit CO2 = C divisé par 12 multiplié par 44. Enfin
l’estimation de la contribution du Québec aux émissions planétaires a
utilisé les données du CDIAC.
Les estimations ajustées des émissions québécoises de carbone de 887,1
millions de tonnes métriques, pendant toute la période comprise entre
1950 et 2010, représentent environ 10,37% du chiffre magique de 8,556
millions de tonnes requis selon le GIEC pour hausser la température de 3
degrés Celsius.
On peut donc conclure que si on avait rayé le Québec de la planète
pendant toute la période comprise entre 1950 et 2010, la Terre serait
moins chaude d’environ trois dixièmes de degrés Celsius.
Comme il serait quelque peu radical d’envisager que l’on raye ainsi le
Québec de la planète, il est possible considérer des propositions
alternatives telles qu’une réduction de l’ordre de 20% des GES par
rapport aux niveaux de 1990, cible qui avait été retenue par le
gouvernement Charest, ou encore 25%, soit la cible retenue par l’actuel
gouvernement Marois.
Ainsi dans le Document de consultation publié par la Commission sur les
enjeux énergétiques du Québec[5] on apprend que les émissions totales du
Québec de tous types de GES étaient de l’ordre de 83,8 millions de
tonnes équivalentes de CO2 en 1990; en passant, ce chiffre confirme
notre estimation du Tableau 7 de 63 337 Mt de tonnes de CO2 provenant du
carbone qui se traduirait par 82 255 Mt tonnes équivalentes de CO2 en
utilisant un facteur de 77% et 80 173 Mt tonnes équivalentes de CO2 en
utilisant un facteur de 79%; encore une fois on parle de différences
très peu significatives.
Par conséquent, pour continuer de comparer des pommes avec des pommes,
une réduction des GES provenant du carbone de l’ordre de 20%
signifierait une réduction de 3 455 milliers de tonnes de carbone
annuellement soit 12 667 milliers de tonnes de CO2, tandis qu’une
réduction de l’ordre de 25% entraînerait 4 319 milliers de tonnes de
carbone en moins soit 15 835 milliers de tonnes de CO2.
En présumant de plus que les émissions du Québec seraient gelées en
permanence à ces niveaux correspondant à des réductions de l’ordre de
20% à 25% par rapport aux niveaux de 1990, le tableau suivant présente
l’impact de ces mesures sur (1) le carbone C, (2) le CO2 et (3) la
température en degrés Celsius et ce pour des périodes cumulatives de 10,
25, 50 et 100 ans.
Ainsi, on peut conclure qu’une réduction de 20% des émissions de GES du
Québec par rapport au niveau de 1990 et un gel par la suite une fois
l’objectif atteint entraîneraient une réduction des températures de
l’ordre de 1 centième de degré sur une période de 10 ans allant jusqu’à
12 centièmes de degrés sur une période de 100 ans. Dans le cas d’une
réduction de l’ordre de 25%, l’impact sur la température est de l’ordre
de 1,5 centièmes de degré sur une période de 10 ans allant jusqu’à 15
centièmes de degrés sur une période de 100 ans.
La question qui tue
Sur la base de ces données, on peut formuler plusieurs « questions qui
tuent ».
La première, exprimée de façon brutale, est: comment a-t-on pu arriver à
cette conclusion que toute la politique énergétique du Québec devait
être basée sur la réduction des GES? Après tout, le Québec est un élève
modèle sur ce plan avec des émissions per capita faibles compte
tenu de notre niveau de développement, un immense territoire à
desservir, et un climat carrément hostile pendant plusieurs mois de
l’année. De plus, ces émissions par habitant ont tendance à décliner.
La seconde est une question centrale dans le domaine de la théorie des
choix publics et qui se résume à ceci: combien est-on prêt à payer pour
des réductions de température de l’ordre de quelques centièmes de degrés
sur d’aussi longues périodes? Est-il utile de rappeler que la filière
éolienne, qui fait partie intégrante de cette quête de réduction des
GES, nous fait gaspiller 400 à 500 millions $ par année et qu’il n’y a
même pas d’estimation fiable quant à l’impact de cette filière sur les
émissions de GES?
Et que dire de l’impact sur le secteur industriel de cette réduction des
GES de 25% qui est clairement énoncé comme suit dans le Document de
consultation Réduire de plus de deux tiers les émissions de
l’industrie de l’aluminium[6]. A-t-on seulement évoqué la
possibilité qu’une façon particulièrement efficace d’atteindre cet
objectif est de déménager la production d’aluminium en Chine, en Inde ou
à n’importe quel endroit où il n’y a pas de Western Climate Initiative
ou autre politique semblable? Est-on conscient du fait que l’aluminium,
les pâtes et papiers et autres secteurs visés par de telles politiques
constituent les derniers refuges des emplois à 80 000 $ par année pour
des ouvriers avec une éducation modeste?
Il est aussi utile de rappeler que l’hypothèse de base sous-jacente est
qu’un doublement des émissions de GES par rapport à 2007 va causer une
augmentation de 3 degrés Celsius. Est-on conscient du fait que, malgré
l’augmentation constante des émissions de GES, les températures
planétaires semblent avoir atteint un plateau il y a maintenant plus de
16 ans et que l’effet de forçage radiatif d’un doublement des émissions
de GES est peut-être moindre que 3 degrés? Et que dans un tel cas,
l’impact de toutes ces mesures de réduction des émissions de GES au
Québec devrait alors être calculé en millièmes de degrés Celsius?
Enfin, le tableau suivant présente une prévision, effectuée par les
Nations Unies[7], de l’évolution de la population mondiale entre 2010 et
2030. Selon cet organisme, la population mondiale augmenterait de plus
de 1,5 milliards d’individus, mais avec une forte concentration de cette
augmentation en Afrique et en Asie; de fait, selon ce scénario de
fertilité moyenne, près de 88% de l’augmentation prévue proviendrait de
ces deux continents.
La population du Canada en contrepartie passerait de 34,1 millions à
40,6 millions durant cette même période et son importance au sein de la
population mondiale demeurerait assez stable, avec un peu moins de 1/2
de 1% de la population mondiale.
C’est évidemment le nombre absolu d’individus en Afrique et en Asie, de
même que les perspectives de croissance économique dans ces régions, qui
frappent l’imagination quant aux émissions de GES d’ici cet horizon
2030. C’est aussi ce qui accentue ma conviction que le Québec fait
fausse route en choisissant le réduction des GES comme clé de voûte de
sa politique énergétique; la contribution du Québec aux émissions de GES
est et continuera d’être l’équivalent d’un grain de sable dans un désert
grandissant.
Cette fixation des groupes environnementalistes québécois sur cette
réduction des GES comme élément clé d’une politique énergétique ne
résiste tout simplement pas à l’analyse arithmétique de base présentée
dans cet article.
Une réelle réduction des émissions de GES est en train de s’opérer
partout en Amérique du Nord par le biais de l’innovation technologique
et des forces du marché. Les États-Unis, qui en passant n’ont jamais
adhéré au protocole de Kyoto, voient eux-mêmes leurs émissions diminuer
de façon importante, notamment à cause du remplacement du charbon par le
gaz naturel mais aussi par le biais de la fabrication de véhicules de
plus en plus efficaces sur le plan énergétique. La meilleure voie à
suivre pour le Québec me semble donc de développer un cadre légal et
fiscal bien défini en ce qui concerne le développement et l’exploitation
des ressources naturelles et de laisser les forces du marché s’occuper
du reste.
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*Ce document a été préparé à l’occasion de la tenue de la
Commission sur les enjeux énergétiques du Québec.
1. Source: Changements climatiques 2007, Rapport de synthèse,
Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, 2008,
ISBN 92-9169-222-0, page 38.
2. À cause notamment de l’Environmental Protection Agency (EPA) aux
États-Unis et du président Obama lui-même, qui qualifient tous deux le
CO2 de polluant si ce n’est de poison, il y a également beaucoup de gens
qui confondent dioxyde de carbone et monoxyde de carbone.
3. Les estimations du CDIAC pour certains pays remontent à aussi loin
que 1751.
4. Le total 1950-2010, dans ce tableau et dans les tableaux suivants,
inclut toutes les années comprises entre 1950 et 2010.
5. Commission sur les enjeux énergétiques du Québec, De la
réduction des gaz à effet de serre à l’indépendance énergétique du
Québec, Document de consultation, 2013.
6. Ibidem, page 56.
7. World Population Prospects: The 2012 Revision, Medium Fertility,
United Nations, Population Division. |
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Du même
auteur |
▪
Hydro-Québec et ses (présumés) compteurs en or
(no
293 – 15 octobre 2011)
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Première
représentation écrite du mot « liberté » en Mésopotamie,
environ 2300 av. J.-C. |
Le Québécois Libre
En faveur de la liberté individuelle, de l'économie de
marché et de la coopération volontaire depuis 1998.
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