Les cinq mensonges climatiques de 2015 |
L’année 2015 s’achève et, comme en
2014,
les réchauffistes n’y sont pas allés de main morte avec les
exagérations, les informations sélectives et les mensonges. Puisque les
médias sont de leur côté, voyons voir ce qui est passé sous leur radar.
L’année la plus chaude
Une année réchauffiste ne serait pas complète sans proclamer qu’elle
a été la plus chaude jamais
enregistrée.
Et les réchauffistes sont tellement convaincus de leur affirmation
qu’ils prédisent déjà que
2016
sera encore plus chaude.
Or, il n’en est (fort probablement) rien. Oui, 2015 fut anormalement
chaude avec son Noël sans neige sur la côte est de l’Amérique du Nord
(quoique l’Ouest n’en manque pas). Mais les données satellites montrent
que 2015 est en réalité la
troisième
année la plus chaude jamais enregistrée depuis 35 ans. Ces données sont
fiables puisqu’elles ignorent les
îlots de chaleur
ou les
extrapolations
pour les zones sans thermomètre « officiel ». Certains scientifiques
contestent
même la pertinence des températures « mondiales ».
Il n’est possible de prétendre que 2015 a été l’année la plus chaude
que sur la base des données (fort probablement) truquées de la NASA.
Malgré les
failles
dans l’argumentaire de certains blogueurs, ces derniers ont néanmoins
montré que la NASA procédait à un ajustement constant des températures,
même pour les données de
2015.
En attendant ne serait-ce qu’une raison valide pourquoi les températures
sont toujours ajustées à la hausse, on ne peut qu’être sceptique.
Et même si ces données sont justes, elles sont nettement plus
froides
que ce que les modèles ont prédit.
L’Arctique est à son plus chaud en 110 ans
Pour continuer dans les chaleurs, la National Oceanic and
Atmospheric Administration (NOAA) a récemment annoncé que le
Pôle Nord est à son point le plus
chaud
depuis qu’on a commencé à y enregistrer des températures vers l’année
1900.
Curieusement, cette chaleur survient alors que la superficie glacée
a atteint un
maximum record
depuis plus de 10 ans. De plus, les données satellites refroidissent une
fois de plus les ardeurs. Oui, il y a
réchauffement
depuis 1979, mais la tendance est à une stagnation depuis plus de 12
ans.
Par ailleurs, pourquoi commencer en 1979 plutôt qu’en
1974,
comme l’a jadis fait le GIEC?
Paris est le dernier espoir de la planète
Politiciens et activistes se sont rencontrés à Paris il y a quelques
semaines lors d’une réunion « de la
dernière chance »
afin de conclure un accord permettant d’éviter des changements
climatiques dangereux.
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« Il n’est possible de
prétendre que 2015 a été l’année la plus chaude que sur la
base des données (fort probablement) truquées de la NASA. » |
Curieusement, toutes les réunions climatiques depuis au moins
2001
à Bonn ont été qualifiées de « dernière chance ». Soit que nous sommes
très chanceux, soit que les politiques gouvernementales montrent enfin
leur efficacité. Toutefois, c’est peut-être aussi parce que les
prophètes de malheur se mettent encore le doigt dans l’œil comme leurs
prédécesseurs depuis
Malthus…
L’Accord de Paris est la meilleure chose depuis l’invention de la roue
Heureusement, les parties présentes ont pu signer un accord « historique ».
Il annonce la fin de l’ère pétrolière, la création de taxe sur le
carbone, la promotion d’une économie sans carbone, la fin des massacres
de chiots, etc.
Mais une fois qu’on fait abstraction du battage publicitaire (et de
l’énorme
pollution
créée par les participants), on constante que ledit accord est aussi
sérieux qu’une promesse de politicien. Premièrement il est
non contraignant,
c’est-à-dire qu’il ne prévoit aucune pénalité pour violation. Déjà, les
pays n’avalant pas les énormités climatiques comme la
Corée du Sud, le Japon
et la
Chine
construiront des milliers d’usines à charbon. Donc, si limiter les
émissions de CO2 était le but principal, c’est raté. De plus, le solaire
et l’éolien ne détrôneront
pas
les énergies fossiles de sitôt.
Et deuxièmement, répéter un mensonge constamment ne le rend pas
plus vrai. Il n’y a pas de « pollution » carbone aux niveaux présents de 400
ppm. En fait, la planète se porterait mieux avec plus de cette
« pollution » puisque les plantes deviendraient plus
luxuriantes
et les récoltes, plus
abondantes.
Vouloir taxer le CO2 n’est donc qu’une excuse pour augmenter les
revenus
des gouvernements sans même garantir que les émissions diminueront (si
tant est qu’il faille le faire).
Les changements climatiques causent le terrorisme
La pire énormité est toutefois sorti de la bouche des personnes qui
affirment que les changements climatiques
alimentent
le terrorisme (ou même que c’est
pire
que ce dernier). Comme le chouchou des médias Bernie Sanders a martelé
ce point, on l’a souvent
répété.
Bien sûr, cette affirmation n’a pas de base solide – « surtout
fausse » selon
Politifact.
Même si des changements soudains dans le climat peuvent effectivement
exacerber les tensions, d’autres causes sont plus probables. Aussi,
pourquoi seul le terrorisme islamique serait-il affecté? Ce
même Internet
d’Anarchyball résume bien le ridicule de l’affirmation.
Bref, ne vous empêchez pas de dormir en broyant du noir à propos de
la vague de mensonges climatiques proférés encore une fois cette année.
Néanmoins, gardez l’œil ouvert sur vos gouvernements. Ils sont
convaincus que la catastrophe climatique est imminente et ils vont
rendre votre vie misérable à essayer de la « combattre ».
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Du même
auteur |
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The Financial Crisis and the Free Market Cure,
de John Allison
(no
319 – 15 février 2014)
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Arnaque climatique
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Le Québec, une société altruiste
(no
309 – 15 mars 2013)
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Première
représentation écrite du mot « liberté » en Mésopotamie,
environ 2300 av. J.-C. |
Le Québécois Libre
En faveur de la liberté individuelle, de l'économie de
marché et de la coopération volontaire depuis 1998.
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