Montréal, le 2 mai 1998
Numéro 9
 
(page 8) 
 
 
page précédente 
           Vos commentaires           
 
 
 
 
 
 
     Les Prix Béquille sont décernés chaque semaine aux pleurnichards qui ont fait parler d'eux en quémandant et/ou en obtenant une aide de l'État, une protection ou une reconnaissance spéciale, des subventions, des entraves à la compétition, etc. En bref, à ces pauvres éclopés incapables de se tenir sur leurs deux jambes qui pullulent dans notre société distincte.   
 
     Les Québécois libres de la semaine sont le ou les individus autonomes et responsables qui se sont distingués par leur indépendance d'esprit, leur sens de l'initiative ou leur résistance à la tyrannie étatique.   
  
  
  
  
  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
LES PRIX BÉQUILLE
 
 
 LA BÉQUILLE D'OR  
à la Ligue nationale de hockey et à son commissaire, Gary Bettman, qui sont allés quêter de l'argent au gouvernement fédéral pour soutenir leur pauvre industrie, qui compte probablement une proportion plus grande de millionnaires que n'importe quelle autre au Canada. M. Bettman s'est plaint des taxes élevées et de la faiblesse du dollar canadien, qui désavantagent les équipes d'ici par rapport à celles des États-Unis. Il a expliqué que d'autres industries canadiennes comme la télévision, le cinéma, l'aérospatiale et les nouvelles technologies ont bénéficié de l'aide gouvernementale et sont prospères grâce à ce « partenariat ». Au lieu de dénoncer le socialisme rampant qui ronge l'économie canadienne, il a réagi comme tout bon téteux de subventions: les autres en ont, nous autres aussi on en veut! 
 
 
LA BÉQUILLE D'ARGENT  
aux 400 membres du Syndicat des routiers autonomes du Québec qui ont manifesté cette semaine pour réclamer du ministre des Transports une nouvelle réglementation sur le transport routier. Ces chauffeurs de camion se plaignent du trop grand nombre d'heures de travail qu'ils doivent compléter chaque semaine, de la fatigue excessive qui les guette et des salaires pas assez élevés. De toute évidence, il s'agit d'un problème banal d'offre plus grande que la demande: il y a un trop grand nombre de chauffeurs dans ce marché, et plusieurs sont prêts à accepter n'importe quels conditions et salaires pour travailler. Les routiers demandent donc au ministre Jacques Brassard de se substituer à eux et d'imposer aux entreprises des conditions de travail et des salaires qui les avantageront. Il y a pourtant une solution plus simple à ce problème, qui éviterait d'ajouter encore des tonnes de paperasse bureaucratique et de hausser les coûts d'exploitation dans l'industrie du camionnage: changez de jobs! 
 
 
LA BÉQUILLE DE BRONZE 
ex aequo au Musée des beaux-arts de Sherbrooke, à la Corporation municipale de Deauville, à l'Astrolab du Mont Mégantic, à la Ville de Richmond ainsi qu'au Comité de maximisation des retombées économiques des projets industriels de la région d'Asbestos. Ces cinq téteux de subventions sont parmi les premiers à bénéficier des largesses du ministère des Régions créé récemment, dont le titulaire est Guy Chevrette. Comme on le voit, ce ministère n'est qu'une nouvelle machine à saupoudrer les fonds publics. Tous ces organismes reçoivent probablement déjà de « l'aide » des ministères de la Culture, des Affaires municipales, de la Science et de la Technologie, de même que des divers organismes parapublics qui « investissent » comme la SDI ou les Innovatech. Mais qui osera s'opposer au bel idéal d'avoir « des régions fortes dans un Québec fort », comme l'affirme le ministre!
  
 
 
 
VIVE LES QUÉBÉCOIS... (ouais!)
 
 
          C'était, le 30 avril, la date limite pour remplir sa déclaration de revenus et voir quelle proportion du fruit de son travail l'État a volé à chacun pour financer ses activités parasitaires. Personne n'est libre de s'y soumettre ou pas. Il n'y a donc aucun Québécois libre pour notre chronique cette semaine. 
  
  
  
 
ATTENTION!
 Si vous en avez marre de vivre dans une société 
où l'hystérie nationaliste domine tous les débats; 
dans un pays où les taxes, les réglementations omniprésentes et le paternalisme des gouvernements briment la liberté individuelle et restreignent le dynamisme économique; 
dans une culture où le moutonnisme et l'égalité dans la médiocrité sont plus valorisés 
que l'individualisme et la compétition; 
dans un monde intellectuel où les soi-disant 
« consensus nationaux » promus par une élite déconnectée 
servent de prétexte pour éviter les débats rationnels;  
  
FAITES QUELQUE CHOSE!
 
Ce cybermagazine ne deviendra un véritable forum d'idées 
que si tous les Québécois libres l'appuient. 
Abonnez-vous, envoyez-nous des lettres ou des textes,
et SURTOUT 
faites-le connaître à vos parents et amis 
en leur envoyant l'adresse de notre site:  
  
www.quebecoislibre.org
 
sommaire
 
 
 
 
 
 
 PRÉSENT NUMÉRO