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COURRIER DES LECTEURS
ANTI-TOBACCO LEGISLATION
Sorry to see that the behavioural control forces are gaining a foothold
in Quebec. The new smoking restriction legislation, though relatively mild
compared to the draconian measures in the U.S., is a beginning, and once
the behaviour police achieve the first step, the rest eventually follows.
But the Quebecois are fiercely independent (thank God), so perhaps regulating
their behaviour won't turn out to be quite so easy as in other places.
Wanda Hamilton
Miami Lakes, FLORIDA
whamltn@ibm.net
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LA LIBERTÉ DE QUI?
Je viens de lire l'analyse (?) « encensoir » de
Brigitte Pellerin sur McDo et le syndicalisme.
Un commentaire me vient à l'esprit: « Bon chien,
Brigitte, bon chien! » Le marché lib, lib, lib
que vous préconisez ne manquera pas d'esclaves, avec des analyses
à aussi courte vue. Dans votre philosophie, ce qui compte, si je
comprends bien, c'est la liberté du marché, pas celle des
personnes, n'est-ce pas?
Jean Laporte
jlaporte@microtec.net
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NOUVELLES
BRÈVES
BOUCHARD AUX ÉTATS
En tournée dans quatre villes étatsuniennes pour promovoir
le Québec comme endroit accueillant pour les investisseurs, le premier
ministre Lucien Bouchard a répété que Montréal
est une grande ville bilingue où les gestionnaires et travailleurs
anglophones pourront se sentir chez eux.
Ah oui? L'orthodoxie péquiste veut pourtant que Montréal
soit une ville francophone menacée par l'impérialisme de
l'anglais. Monsieur Bouchard devrait venir répéter cette
évidence ici, à Montréal.
LEVINE À OTTAWA
Le conseil d'administration du nouvel hôpital amalgamé d'Ottawa
a refusé de céder aux pressions et maintient sa décision:
David Levine, à qui on reproche son passé souverainiste,
entrera en poste tel que prévu comme président-directeur
général de l'établissement hospitalier. Aussi bien
Lucien Bouchard que Jean Charest se sont réjouis de la décision.
L'Assemblée provinciale avait appuyé M. Levine
en adoptant jeudi dernier à l'unanimité une motion afin de
dénoncer l'hostilité dont il a été victime.
ÊTES-VOUS
POUR LA VERTU?
On le sait, tout le monde est pour la vertu, et les sondages qui posent
des questions idiotes comme « Êtes-vous en faveur
d'une aide accrue pour telle ou telle cause? » mesurent
inévitablement des appuis importants. Toutefois, lorsqu'on demande
aux gens s'ils sont prêts à payer de leur poche pour atteindre
ces objectifs vertueux, les appuis s'effondrent comme vous savez quoi sans
Viagra.
Un autre sondage pour l'émission Droit de parole à
Télé-Québec le confirme bien. À la question
« Faudrait-il augmenter l'aide sociale? »,
63% disent oui et 33% disent non. Lorsqu'on interroge les mêmes répondants
à savoir s'il serait efficace de payer plus d'impôts pour
lutter contre la pauvreté, le nombre de bons citoyens charitables
et solidaires descend à 9%, contre 88% qui s'y opposent.
Parions que si les gouvernements demandaient l'avis des contribuables avant
de dépenser pour toutes sortes de projets qualifiés invariablement
d'« aide », les dépenses de l'État
diminueraient dans le temps de le dire.
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