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COUP
D'OEIL SUR L'ACTUALITÉ
Qui a dit que la
vieille go-gauche québécoise avait rendu l'âme? Dans
bien des comtés québécois lors des élections
provinciales, les électeurs ont eu le choix entre six partis: les
trois principaux (PQ, PLQ, ADQ) et trois autres partis d'extrême-gauche
(Parti communiste, Parti marxiste-léniniste, Parti de la démocratie
socialiste). Eh oui, il reste encore assez de crackpots pour faire fonctionner
trois machines politiques qui prônent le totalitarisme au Québec.
Les masses prolétariennes n'ont heureusement pas suivi le mot d'ordre:
les trois partis ont obtenu moins de 1% du vote total.
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Les communistes et
socialistes réussissent rarement à récolter des votes
en Amérique du Nord lorsqu'ils tentent de se faire élire
avec ces étiquettes, mais on les retrouve quand même dans
les parlements sous d'autres noms. Au Congrès américain,
57 démocrates et un indépendant (Bernie Sanders du Vermont)
sont membres des Democratic
Socialists of America, un groupe affilié à l'Internationale
socialiste qui regroupe des partis socialistes et socio-démocrates
de partout dans le monde. Ces élus socialistes sont regroupés
dans le Progressive Caucus au Congrès. Au Canada, Le Nouveau
Parti Démocrate, quatrième en importance au parlement fédéral
et au pouvoir en Colombie-Britannique et en Saskatchewan, fait aussi partie
du réseau socialiste mondial.
*****
Selon des données
du FBI, près de 700 000 citoyens américains
ont été arrêtés en 1997 pour des délits
reliés à la marijuana, presque le double qu'en 1993, et le
nombre le plus élevé d'arrestations jamais enregistré.
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Les villes de St-Bruno
et St-Basile ont décidé de faire affaires avec une entreprise
privée, Transvick, plutôt qu'avec un organisme intermunicipal
sans but lucratif subventionné, Récupération Montérégie,
pour la collecte sélective de leurs déchets. Les deux villes
trouvent que Transvick offre un meilleur service, plus stable et à
meilleur coût, et cela même si Récupération Montérégie
reçoit cette année près de 100 000 $
en subventions. Le député péquiste du coin, Jean-Pierre
Charbonneau, n'a pas réussi à faire changer les deux villes
d'idée, malgré son appel à la solidarité. Selon
lui, l'organisme est un bel exemple « d'économie
sociale » (sic) et de gestion dans le domaine de l'environnement
qui mérite de survivre.
(La Presse)
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Le gouvernement fédéral
américain a trouvé un nouveau moyen de violer la vie privée
et d'espionner les transactions financières des citoyens. La Federal
Deposit Insurance Corporation et le ministère du Revenu ont
lancé un nouveau programme, sous le titre évocateur de «
Know your customer », qui obligera les banques
à notifier une série d'agences fédérales chaque
fois qu'un client fera une transaction « inhabituelle ».
Si ces mesures entrent en vigueur, les banques devront d'abord créer
un profil financier de chacun de leurs clients, incluant ses habitudes
de dépôt et de retrait d'argent. Toute transaction importante
ou sortant de l'ordinaire pourra être considérée comme
un indice que le client en question blanchit de l'argent, est un traficant
de drogue, un fraudeur ou un terroriste.
(WorldNetDaily)
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NOUVELLES
BRÈVES
LE QUÉBEC COUPÉ
EN DEUX
À la suite des élections provinciales, le Québec est
de nouveau coupé en deux. Riches VS pauvres? Francophones VS anglophones?
Fédéralistes VS séparatistes? Non, plutôt population
frontalière VS population du centre. Le facteur de division au sein
de cette société n'est pas uniquement de nature socioéconomique,
culturelle ou linguistique, il est aussi de nature géographique.
Il suffit de voir la nouvelle carte politique de la province pour s'en
convaincre (le montage
infographique de The Gazette est très bien conçu).
Elle ressemble à s'y méprendre à celle du dernier
référendum et à l'élection précédente:
presque toute l'île de Montréal sauf le sud-est, ainsi que
presque tous les comtés qui bordent les frontières ontarienne,
américaine, et néo-brunswickoise, sont en rouge fédéraliste;
presque tout le reste est en bleu séparatiste.
Il est vrai que plusieurs de ces circonscriptions contiennent une population
anglophone et allophone appréciable, mais on a tendance à
la surestimer en dehors de Montréal. Dans les Cantons de l'est par
exemple, où subsiste une forte tradition loyaliste, la population
anglophone est malgré tout inférieure à 10%, ce qui
est moins que pour le Québec en général. Plus à
l'est, la Beauce, Kamouraska-Témiscouata ou Montmagny-L'Islet sont
presque entièrement francophones mais ont tout de même élu
des libéraux.
L'analyse a ses limites, mais résider dans cette bande de territoire
qui jouxte celui ce nos voisins continentaux a sans doute un effet sur
la perception que les francophones ont d'eux-mêmes et de leur liens
avec l'extérieur. On côtoit plus d'anglophones et de Québécois
autres que pure laine; les contacts avec le reste du continent sont
plus directs et concrets; et on perçoit mieux la nécessité
de l'ouverture et des échanges. C'est ce couloir rouge qui est visé
par ceux qui envisagent une possible partition du Québec après
un vote en faveur de la séparation.
SKYDOOMED
SkyDome Corp.'s, la corporation propriétaire du SkyDome de Toronto,
s'est placée sous la protection de la loi ontarienne sur les faillites.
« The World's Greatest Entertainment Centre
» est à court de liquidité alors que ses
propriétaires doivent effectuer des réfections majeures.
Inauguré en 1989 au coût de 600 millions $ (alors qu'il ne
devait coûter que 150 millions $), le stade de Toronto aura bénéficié
de plus de 200 millions $ en subventions directes du gouvernement ontarien
avant d'enclencher ses opérations.
Au nombre des facteurs ayant mené à la faillite du SkyDome
on relève la décision des Blue Jays de retourner occuper
leur ancien domicile, le Exhibition Stadium (qui a été
démoli depuis), et le faible intérêt des entreprises
torontoises pour la location de loges corporatives. Des données
à garder en tête pour tous ceux qui grenouillent autour du
projet de construction d'un nouveau stade de baseball au centre-ville de
Montréal.
Toujours sur ce dossier du sport professionnel, un comité des Communes
a trouvé une façon très originale d'aider les équipes
canadiennes de hockey, baseball et football à garder leurs joueurs
et à concurrencer celles des États-Unis: leur donner l'argent
des payeurs de taxes. Le comité Mills recommande en effet au gouvernement
d'offir des crédits d'impôt aux équipes; d'«
harmoniser » – à la baisse, il va sans dire – les taux
d'imposition des revenus des joueurs canadiens avec ceux de leurs collègues
américains; et de subventionner encore plus les entreprises qui
achètent des billets comme bonbons corporatifs.
Parmi les autres folies dépensières et interventionnistes
que le comité recommande pour promouvoir le bien-être physique
des Canadiens, on retrouve aussi la création d'un ministère
du Sport, un programme de construction d'installations sportives de 100
millions $, et des crédits d'impôt pour les parents
qui achètent des bâtons de hockey ou des patins à roulettes
à leurs rejetons.
(National Post, PC)
CRIME ORGANISÉ
Dans son rapport annuel sur les déficiences de l'administration
fédérale, le vérificateur général Denis
Desautels a révélé que Revenu Canada, en plus de voler
légalement le quart de la production du pays pour alimenter la tumeur
cancéreuse outaouaise, vole sciemment des millions à des
payeurs de taxes qui commettent des erreurs dans leur déclaration
de revenus. Le système informatique de la police fiscale est en
effet ainsi configuré qu'il peut détecter les paiements insuffisants,
mais pas les paiements en trop. Les contribuables qui sous-estiment par
exemple le montant d'impôt payé à la source dans leur
déclaration et qui envoient des chèques trop élevés
ne recevront jamais de correctif ni de remboursement.
Le problème affecte particulièrement les personnes âgées
qui reçoivent un supplément au revenu. Après avoir
examiné un échantillon de rapports d'impôts pour ce
groupe de contribuables, le vérificateur général a
découvert que dans 4% des cas, les montants déduits à
la source ont été sous-estimés. M. Desautels
évalue que des milliers de payeurs de taxes pourraient être
touchés, et que les montants en cause atteignent facilement des
millions de dollars. Revenu Canada reconnaît l'existence du problème
mais le ministère n'a pas l'intention de changer le système
informatique ni de rembourser ceux qui ont trop payé. Il propose
plutôt d'assurer une meilleure formation aux bénévoles
qui prêtent assistance aux personnes âgées lorsqu'elles
remplissent leur déclaration.
(Southam News)
CRIME SEXUEL
La Cour suprême de Géorgie a renversé une loi vieille
de 165 ans dans cet État qui interdit la pratique de la sodomie.
Le juge en chef Robert Benham a écrit pour la majorité «
nous ne pouvons concevoir aucune autre activité qu'une personne
raisonnable qualifierait de plus privée et de plus propice à
être protégée contre l'ingérence des gouvernements
que celle d'une relation sexuelle privée entre deux adultes consentants.
Nous concluons qu'une telle activité est au coeur du droit à
la vie privée garanti par la Constitution géorgienne
».
Ces dernières années, les cours de trois États – le
Montana, le Tennessee et maintenant la Géorgie – ont renversé
des lois similaires. Dans ce soi-disant « Land of the free
», dix-huit États interdisent toujours la sodomie,
qui est définie de façon large comme un acte sexuel anal
ou oral, même lorsque pratiquée entre adultes consentants.
Ces lois ne visent pas seulement à interdire l'homosexualité
mais bien toute activité sexuelle non conventionnelle, puisque seulement
cinq États visent spécifiquement les homosexuels alors que
les lois s'appliquent à tout le monde dans les treize autres. C'est
d'ailleurs un cas de sodomie entre un homme et sa nièce de 17 ans
qui a enclenché cette procédure judiciaire en Géorgie.
La décision de la Cour géorgienne pourrait par ailleurs influencer
une autre contestation judiciaire au Texas, où deux hommes tentent
de faire annuler la loi antisodomie vieille de 119 ans dans cet État.
John G. Lawrence et Tyrone Garner de Houston ont été surpris
à commettre le « crime » alors que des
policiers sont entrés dans l'appartement de M. Lawrence lors d'une
fausse alerte au sujet d'un intrus armé. La loi texane contre la
sodomie stipule que les relations sexuelles anales et orales entre deux
hommes sont un délit de classe « C », qui
peut entraîner une amende de 500 $.
(Atlanta Journal-Constitution, AP)
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