Montréal, le 6 mars 1999
Numéro 32
 
(page 12) 
 
 
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     Les Prix Béquille sont décernés aux pleurnichards qui ont fait parler d'eux en quémandant et/ou en obtenant une aide de l'État, une protection ou une reconnaissance spéciale, des subventions, des entraves à la compétition, etc. En bref, à ces pauvres éclopés incapables de se tenir sur leurs deux jambes qui pullulent dans notre société distincte.   
  
  
  
     Le Prix du Québécois libre est décerné à l'occasion à un ou des individus autonomes et responsables qui se sont distingués par leur indépendance d'esprit, leur sens de l'initiative ou leur résistance à la tyrannie étatique.   
  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
LES PRIX BÉQUILLE 
 
 
LA BÉQUILLE D'OR  
à la Banque Nationale du Canada – la seule des six grandes banques contrôlée par des intérêts québécois – qui a gaspillé 130 millions $ de fonds publics depuis 1993 en profitant d'un programme fédéral débile qui lui rembourse des prêts risqués. Avec ce programme de prêts aux petites entreprises, Ottawa encourage les banques à prêter à des entrepreneurs pour des projets dans lesquels un investisseur prudent n'oserait pas mettre un sou (on appelle ça « création d'emplois » chez les 5 watts de la capitale). Le prêt est garanti et la banque est remboursée lorsque l'entreprise échoue. La Banque Nationale, désireuse sans doute de contribuer au bien-être collectif, s'est alors lancée dans une orgie de prêts risqués et a engagé des sommes presque aussi élevées que les cinq autres banques réunies depuis 1993, avec un taux d'échec évidemment deux à trois fois plus élevé. Résultat: les payeurs de taxes, qui doivent en subir eux-mêmes les conséquences lorsqu'ils font de mauvais investissements, payent maintenant pour les folies des gestionnaires de la Nationale. Et les banques se plaignent ensuite qu'elles ont une mauvaise image auprès du public... 
(The Gazette) 
 
 
LA BÉQUILLE D'ARGENT  
au président de la CSN Gérald Larose, qui a demandé au ministre des Finances Bernard Landry de ne pas baisser les impôts dans son prochain budget même s'il réussit à dégager une certaine marge de manoeuvre financière. Pour ce parrain du racket de protection syndical, le gouvernement devrait plutôt continuer à siphonner les contribuables qui produisent de la véritable richesse et consacrer de nouveaux fonds à l'engraissement des parasites qui vivent au frais de l'État. Les priorités de M. Larose: augmenter les salaires des employés de l'État, financer la « création d'emplois » (artificiels, improductifs et syndiqués), et relever les « mesures d'aide sociale » (donner plus d'argent à ceux qui ne font rien). « À partir du moment où on a fait des efforts pour assainir les finances publiques, plus particulièrement depuis les trois dernières années, on va tout faire pour que ce soit retourné en services à la collectivité », a-t-il déclaré. La « collectivité » étant bien sûr, dans la langue de bois syndicale, ceux qui s'en réclament constamment et qui en dépendent, pas ceux qui sont forcés de payer les taxes. 

 

LA BÉQUILLE DE BRONZE
aux 50 groupes culturels qui ont comparu récemment devant le comité de la Chambre des Communes sur le patrimoine québécois lors de son passage à Montréal et qui ont demandé aux gentils députés... quoi d'autre?, du cash! CULTURE GROUPS WANT CASH, titrait la Gazette. Selon le journal, il s'agissait là d'un « consensus » chez les participants. Le quémandage des parasites culturels est d'ailleurs tombé dans une oreille attentive, celle du président du comité, le libéral Clifford Lincoln. Selon M. Lincoln, « de toute évidence, la question clé est toujours l'argent. Lorsque le gouvernement rencontre des représentants de n'importe quel secteur, c'est la question clé – comment peut-on continuer à faire avancer notre secteur? » Comment?!! Mais en offrant quelque chose que le public veut et qui va se vendre, sacripant!, pas en siphonnant toujours plus de fonds publics!
 
 
 

 
 
 
 
VIVE LES QUÉBÉCOIS LIBRES !

 
          Le Prix du Québécois Libre est décerné cette semaine à l'organisme communautaire de l'Outaouais La Soupière de l'amitié, de même qu'à Bingo libre, pour leur opposition à l'implication de l'État dans les bingos.  
  
          Le gouvernement aime bien que tout le monde vienne manger dans sa main et voit d'un mauvais oeil ceux qui s'arrangent de façon autonome pour obtenir du financement. Les groupes populaires qui ne vont pas quêter des subventions et qui se débrouillent autrement risquent ainsi d'être punis en se faisant... voler leur source de revenus!  
  
          La Soupière de l'amitié s'autofinance en effet depuis des années en tenant des bingos, mais ses revenus ont chuté de façon importante depuis que le gouvernement provincial a implanté la Société des bingos du Québec en 1997. La Société avait supposément été mise en place pour aider les salles de bingo de charité à être plus rentables, mais c'est le contraire qui s'est produit. Seulement 20% des profits sur les cartes vendues reviennent à l'établissement et les organismes qui dépendent de ces sommes en arrachent. 
  
          La soupe populaire s'est jointe à l'organisme Bingo libre, qui a été formé dans le but de lutter pour que le gouvernement québécois cesse de s'approprier l'argent recueilli dans les bingos. La Soupière de l'amitié et Bingo libre tenteront de convaincre le gouvernement que la Société des bingos du Québec n'a fait que causer un tort énorme aux organismes à but non lucratif et qu'il faut faire marche arrière. 
(TVA)

 
 
 
 
ATTENTION!
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où l'hystérie nationaliste domine tous les débats; 
dans un pays où les taxes, les réglementations omniprésentes et le paternalisme des gouvernements briment la liberté individuelle et restreignent le dynamisme économique; 
dans une culture où le moutonnisme et l'égalité dans la médiocrité
sont plus valorisés que l'individualisme et la compétition; 
dans un monde intellectuel où les soi-disant 
« consensus nationaux » promus par une élite déconnectée 
servent de prétexte pour éviter les débats rationnels;  
  
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