Montréal, le 6 mars 1999
Numéro 32
 
(page 11) 
 
 
page précédente 
           Vos commentaires         
 
 
 
 
 
 
 
 
ÉCRIVEZ-NOUS
   
     Vous n'êtes pas d'accord avec le contenu d'un article? Vous avez une opinion à partager? Vous voulez dénoncer une autre stupidité proférée par nos élites nationalo-étatistes ou souligner une avancée de la liberté?     
 
     LE QUÉBÉCOIS LIBRE publiera toutes les lettres pertinentes. N'oubliez pas d'écrire vos nom et lieu de résidence. We also accept letters in English.  
 
 
 
 
 
COURRIER DES LECTEURS
 
LES GROS AVALENT
LES PETITS
  
  
          Trop facile votre article, Monsieur Migué. (DE LA RESPONSABILITÉ SOCIALE DE L'ENTREPRISE, le QL no 31) Beaucoup trop long aussi pour ce qu'il a à livrer.  
  
          D'après vous, deux choses font qu'une entreprise remplie ses responsabilités sociales: son respect des lois et normes de toutes sortes, mais surtout ce qu'elle génère comme emploi. Ne pas vouloir qu'une entreprise remplisse un rôle social, c'est accepter que celle-ci fasse des dizaines, des centaines de millions $ en profit tout en utilisant du cheap labour. En plus de tuer toutes les petites PME locales, elles redirigent leurs capitaux vers d'autres lieux.  
  
          Que dire aussi de toutes ces subventions que plusieurs entreprises exigent des gouvernements, sous menace de fermer leurs portes. Mais ça, pas un mot, vous n'en parlerez pas n'est-ce pas? Tout le monde sait que dans un libre marché, les gros avalent les petits, d'ailleurs, les partenariats, les fusions sont à la mode plus que jamais. Ça ne s'arrètera que lorsqu'il n'y aura que quelques monopoles bien installés dans leur empire.  
  
          Alors là, le rôle social des entreprises se résumera à faire des petits dons ici et là. Ces empires n'auront plus le poids des normes environnementales, menaçant de fermer à chaque occasion. Mais parions que plusieurs gens moins axés sur la collectivité s'en accomoderont bien!!!  
  
          Salutations,  
  
  
Réjean Porlier
Sept-Iles
  
  
  

 
 
  
  
MONONCLE LUCIEN,
MATANTE PAULINE
  
          Je vous lis avec plaisir. Au fil de vos textes, parfois j'étais et demeure convaincu, parfois vous achevez de me convaincre, parfois vous suscitez chez moi le doute. Tant mieux, c'est cela la santé de l'esprit. Sans doute, héritiers des Lumières à votre façon, vous contribuez à la réintellectualisation du Politique et, aussi, de l'Éducation, à la lutte menée par quelques-uns contre l'obscurantisme propre au néo-duplessisisme.  
  
          Au Québec, par les temps qui courent, se décoller le nez de la petite fenêtre du socialisme à gogo, d'une matrice collective fascisante, de la grosse chaleur fusionnelle des mononcles Lucien, des matantes Pauline, des socialo-machins et ex-curés recyclés, ce n'est pas facile.  
 
          La liberté est impossible à l'ignorant (Alain Finkielkraut in La défaite de la pensée, p. 168).  
 
          J'anticipe le plaisir de figurer dans votre liste d'abonnés.  
 
 
Pierre Brunelle
Longueuil-les-Bains (Québec)
 
 
 
sommaire
 PRÉSENT NUMÉRO
page suivante