Montréal,
le 17 avril 1999 |
Numéro
35
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(page 10) |
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Vos
suggestions
Les
Prix Béquille sont décernés aux pleurnichards qui
ont fait parler d'eux en quémandant et/ou en obtenant une aide de
l'État, une protection ou une reconnaissance spéciale, des
subventions, des entraves à la compétition, etc. En bref,
à ces pauvres éclopés incapables de se tenir sur leurs
deux jambes qui pullulent dans notre société distincte.
Le Prix du Québécois
libre est décerné à l'occasion à un ou des
individus autonomes et responsables qui se sont distingués par leur
indépendance d'esprit, leur sens de l'initiative ou leur résistance
à la tyrannie étatique.
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LES PRIX BÉQUILLE
LA BÉQUILLE D'OR
à Daniel Green, président de
la Société pour vaincre la pollution (SVP), un lobby d'une
pertinence tellement foudroyante qu'il n'arrive pas à trouver quelques
personnes intéressées à le financer. Pas surprenant,
tout le monde est bien sûr en faveur d'un environnement propre, mais
la plupart des gens ont compris depuis longtemps que les écolos
organisés sont des réactionnaires misanthropes dont le but
est de nous faire retourner à l'Âge de pierre, quand nos ancêtres
vivaient « en harmonie avec la nature »
et mourraient en moyenne à trente-cinq ans. Comme tous les bons
lobbys parasites de la même espèce, la SVP dépendait
donc de l'aide des gouvernements pour faire pression sur... les gouvernements.
Mais voilà, M. Green est vert de colère parce
que ceux-ci ont décidé de ne plus le financer, et l'organisme
pourrait fermer ses portes s'il ne trouve pas 100 000 $ d'ici
septembre. « Il y a des pays qui emprisonnent leurs
dissidents. Au Québec et au Canada, on arrête de les subventionner.
Au bout du compte, le résultat est essentiellement le même:
c'est le silence. » (Suggestion pour un documentaire
de l'ONF: Andrei Sakharov, Wei Jingsheng, Daniel Green = La répression
des dissidents au 20e siècle) Tiens, parlant de silence, c'est
justement un livre de propagande qui s'appelait Silent Spring qui
a lancé toutes ces conneries dans les années 1960. On aura
dorénavant des printemps silencieux, avec une espèce de plus
en voie d'extinction, les écolos réactionnaires, qui ne seront
plus là pour nous casser les oreilles avec leurs annonces de fin
du monde!
(Source: La Presse)
LA BÉQUILLE D'ARGENT
au ministre de la « Solidarité
sociale » (eh oui, ça existe, c'est pas une blague)
André Boisclair, qui a annoncé que le Fonds de lutte contre
la pauvreté continuera de financer des projets au-delà des
trois ans prévus, soit jusqu’au 31 mars 2001. Cela signifie que
250 millions $ de plus seront dépensés sur des
projets inutiles qui ne font strictement rien pour réduire la pauvreté
mais qui, par contre, contribuent énormément à donner
bonne conscience aux gauchistes de classe moyenne, dont le ministre. «
J’ai été charmé par les projets financés
par le Fonds de lutte, a-t-il précisé, et j’ai pu en mesurer
les effets positifs sur les personnes et les communautés. C’est
pour cette raison que je souhaite que le Fonds de lutte connaisse une suite,
quitte à ce que son financement provienne d’une autre source.
» Une autre source? Tiens, l'argent que le gouvernement dépense
vient donc de plusieurs sources? Et nous les naïfs qui pensions que
tous ces millions tombaient seulement du ciel!
(Source: Presse canadienne)
LA BÉQUILLE
DE BRONZE
à un comité de soi-disant experts
formé par le gouvernement provincial, qui vient de recommander que
les camionneurs-propriétaires devraient avoir le droit de se syndiquer
même si, selon le Code du travail, ceux-ci ne peuvent le faire parce
qu’ils ne sont pas des « salariés » au
sens du Code mais bien des travailleurs autonomes. Les camionneurs pourraient
ainsi négocier leurs conditions de travail de façon centralisée,
avec pour partie adverse des employeurs qui seraient eux aussi regroupés
pour les fins de la négociation. Le « centralisme
démocratique » à l'oeuvre! Le comité
avait été institué en octobre 1998, après que
des camionneurs eurent bloqué des ponts et des routes pour protester
contre leurs conditions de travail. En réalité, ce qu'il
s'agit de faire en suivant ces recommendations, c'est d'éliminer
toute forme de compétition dans ce secteur et créer deux
cartels qui uniformiseront les contrats, feront monter les prix et créeront
des barrières à l'entrée de nouveaux concurrents.
Résultat: tout le monde paiera un peu plus pour le bénéfice
d'un autre groupe de parasites qui ont obtenu le privilège d'être
protégés de la concurrence en tordant suffisamment le bras
au gouvernement.
(Source: Presse canadienne) |
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VIVE LE QUÉBÉCOIS
LIBRE !
Le Prix du Québécois Libre est décerné cette
semaine à Mel Hoppenheim, un homme d'affaires montréalais
qui a annoncé la construction d'un nouveau centre de tournage cinématographique
dans le Vieux-Port de Montréal, et qui refuse d'avoir des pousseux
de crayons du gouvernement dans les pattes pour mener son projet à
bien.
Cette industrie est en pleine expansion à Montréal depuis
quelques années, notamment grâce à la présence
de nombreux producteurs américains. La Cité du cinéma
de M. Hoppenheim et de son associé Michel Trudel est le deuxième
projet du genre à être annoncé dans la région
métropolitaine en l'espace de quelques semaines. Le studio Ciné
Cité Montréal, situé lui à St-Hubert, sera
toutefois construit de la même façon qu'à peu près
tout ce qui est construit au Québec de nos jours, c'est-à-dire
grâce à l'argent des contribuables. Le projet bénéficiera
en effet d'une garantie de prêt de 4 millions $ de la
Société de développement des entreprises culturelles
(SODEC), de même qu'un investissement de 5 millions $
de la Société générale de financement du Québec.
Mel Hoppenheim avait d'abord fait des démarches auprès de
la SODEC (vraiment dur de ne pas succomber à ce réflexe...),
mais s'est ravisé lorsqu'il s'est rendu compte à temps que
les bureaucrates voulaient jouer un rôle beaucoup trop important
dans son projet. « I'm not interested in being in
partnership with the government. I have two partners in my life – my wife
and M. Trudel. I've been trying to build the cinema industry
in Montreal for 38 years and I don't know why the government is using our
money to compete against us. It's completely unjust. But have you ever
tried to fight the government? I'm a businessman, not a politician.
»
Pourquoi le gouvernement utilise-t-il son argent pour lui faire concurrence?
En partie parce que des tas de téteux de subventions dans d'autres
entreprises acceptent de lécher les bottes des bureaucrates en échange
de quelques millions...
(Source: The Gazette) |
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où l'hystérie nationaliste
domine tous les débats;
dans un pays où les taxes, les
réglementations omniprésentes
et le paternalisme des gouvernements briment
la liberté individuelle
et restreignent le dynamisme économique;
dans une culture où le moutonnisme
et l'égalité dans la médiocrité
sont plus valorisés que l'individualisme
et la compétition;
dans un monde intellectuel où les
soi-disant
« consensus nationaux
» promus par une élite déconnectée
servent de prétexte pour éviter
les débats rationnels;
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