Montréal,
le 12 juin 1999 |
Numéro
39
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COUP D'OEIL
SUR L'ACTUALITÉ
.....l'organe de propagande nationalo-gauchiste de l'élite au pouvoir,
Le Devoir, a reçu la récompense officielle de l'État
pour son bon travail. Trois artisans importants du quotidien montréalais
ont en effet été décorés de l'Ordre national
du Québec. Lise Bissonnette, ex-directrice, a reçu ce nanane
symbolique en plus du cadeau qu'a été sa nomination à
la direction de la nouvelle Grande Bibliothèque du Québec
l'année dernière. Gilles Lesage, qui a pris sa retraite il
y a quelque temps, a défendu avec grande conviction l'interventionnisme,
les taxes élevées et le nationalisme gnagnan pendant sa longue
carrière comme journaliste puis éditorialiste. Marcel Couture
est quant à lui président de la fondation du journal en plus
de siéger au conseil d'administration du Devoir et d'en avoir
été le président de 1996 à 1997. Symbole de
l'étroite imbrication entre l'État, les artistes et l'intelligentsia
subventionnés, et la feuille de chou nationalo-gauchiste, M.
Couture a aussi travaillé pendant 30 ans à
Hydro-Québec, « faisant de la société
d'État un partenaire important des milieux culturel et artistique
québécois », comme l'annonce fièrement
l'article.....
(Source: Le Devoir) |
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.....le député réformiste John Williams a révélé,
dans une nouvelle édition de son Waste Report sur les dépenses
débiles du gouvernement canadien, que l'Office national du film
a de nouveau dépensé plusieurs centaines de milliers de dollars
pour tourner des documentaires sur des sujets douteux au cours de la dernière
année. L'organisme a ainsi consacré 288 336 $ au tournage
d'un film sur l'engagement politique de la militante ultranationaliste
canadienne et ultragauchiste Maude Barlow, présidente du Council
of Canadians. Mme Barlow est du genre à vouloir ériger
un mur le long de la frontière pour protéger les Canadiens
contre les influences néfastes de la culture et de l'économie
capitaliste de nos voisins du sud. Fidèle à son mandat d'enrichir
le patrimoine cinématographique canadien, l'ONF a également
produit un documentaire intitulé « Bed »
sur l'histoire et l'évolution du lit, au coût de 249
007 $, ainsi que « Rats », sur des
gens dont la vie est liée d'une façon ou d'une autre aux
rats, pour la modique somme de 140 077 $. Ce dernier film
explore les bas-fonds des égouts de la ville de Toronto, présentés
comme une métaphore du subconscient humain – celui des bureaucrates
de l'ONF peut-être.....
(Source: National Post)
.....deux partis conservateurs qui ont promis de réduire le fardeau
fiscal ont été élus dans les deux provinces qui bordent
le Québec au cours des derniers jours. En Ontario, le gouvernement
de Mike Harris a été reconduit au pouvoir pour un deuxième
mandat. Après avoir déjà réduit les impôts
de 30%, il promet de les couper d'un autre 20%. Au Nouveau-Brunswick, le
PC du jeune Bernard Lord (33 ans) est plus modéré mais a
quand même promis des réductions de 10%. Ailleurs au Canada
et aux États-Unis, les gouvernements suivent partout la même
tendance, maintenant que les déficits ont été éliminés.
L'étau se resserre donc sur le Québec, où la classe
de parasites qui vit sur le dos des contribuables résiste toujours
au changement.....
.....le Texas est le dernier en date des États américains
à déréglementer la production et la vente d'électricité
sur son territoire. À partir de 2002, des concurrents pourront entrer
dans un marché de 19 milliards $US jusqu'ici contrôlé
par des monopoles publics, donnant ainsi aux entreprises et citoyens texans
un choix de prix et de services. On s'attend évidemment à
ce que cette nouvelle concurrence fasse baisser les prix. Ce mouvement
de déréglementation et de privatisation de l'industrie électrique
s'est déjà enclenché dans une vingtaine d'États
depuis le milieu de la décennie et sera suivi à court terme
dans plusieurs autres. Au Nevada, le gouverneur devrait apposer sous peu
sa signature à une loi ouvrant le marché de l'électricité
dès l'an prochain. Et en Ohio, la législature s'apprête
à voter sur un nouveau projet de loi ces jours-ci.....
(Source: Dallas Morning News)
.....les
membres du Parti réformiste du Canada (PR) ont approuvé à
60%, lors d'un référendum, la suggestion de la direction
du parti d'aller de l'avant avec le projet d'Alternative unie. Parmi les
options qui s'offrent sur le plan organisationnel figure une coopération
au niveau local avec les organisations conservatrices, de façon
à ne présenter qu'un seul candidat aux prochaines élections,
ainsi que la création d'un tout nouveau parti. Le chef du Parti
progressiste-conservateur (PC), Joe Clark, a réitéré
son opposition à toute forme de collaboration officielle avec le
PR. De nombreuses étapes devront de toute façon être
franchises avant qu'on assiste à des changements concrets. Les six
prochains mois seront consacrés à la planification stratégique.
Une autre convention réunissant les partisans réformistes
et conservateurs de l'Alternative unie sera ensuite convoquée. Puis
tout changement sur le statut ou l'existence du PR devra encore une fois
être approuvé par les membres réformistes. Entre-temps,
le leadership de Preston Manning pourrait faire l'objet de contestation
et une course à la chefferie pourrait avoir lieu. Lorsque la poussière
sera retombée, tout ce beau monde devrait être prêt,
en théorie, à affronter les libéraux dans une nouvelle
course électorale.....
(Source: National Post)
.....Le député conservateur de Chicoutimi, André Harvey,
a proposé que sa région, le Saguenay-Lac-Saint-Jean, se sépare
du reste du Québec et devienne une province autonome. À son
avis, les habitants de la Sagamie en ont assez d'être laissés
pour compte par Québec et il est temps qu'ils prennent leur destin
en main. « Le gouvernement du Québec est un obstacle
à notre développement, parce que c'est un gouvernement naturellement
très centralisateur », affirme-t-il. Le QL
appuie cette démarche originale du député. Le reste
du Québec pourrait ainsi se débarrasser de la région
la plus nationaliste et péquiste. Les 99,9% de Sagamiens francophones
pourront alors plus facilement s'atteler à la tâche de s'imposer
à eux-mêmes de parler français, au lieu de tenter de
l'imposer aux anglophones du reste de la province. Et si l'exemple était
suivi par d'autres régions, le Québec pourrait devenir un
modèle d'utopie décentralisatrice libertarienne pour le reste
du monde: la région de la capitale serait libre de se constituer
en démocratie populaire sur le modèle nord-coréen;
la Basse-Côte-Nord pourrait s'annexer à Terre-Neuve; les Mohawks
pourraient gérer eux-mêmes leur banque de sang pur; la Gaspésie
pourrait se distribuer elle-même ses chèques de b.s. et de
subventions au développement régional; le Pontiac pourrait
bannir l'utilisation du français sur son territoire; et Montréal
pourrait enfin devenir elle-même, une cité-État bilingue
et cosmopolite gérée par un maire toujours parti à
l'étranger. En voilà un modèle québécois
intéressant!.....
(Source: Presse canadienne) |
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