page précédente
Vos
suggestions
Les
Prix Béquille sont décernés aux pleurnichards qui
ont fait parler d'eux en quémandant et/ou en obtenant une aide de
l'État, une protection ou une reconnaissance spéciale, des
subventions, des entraves à la compétition, etc. En bref,
à ces pauvres éclopés incapables de se tenir sur leurs
deux jambes qui pullulent dans notre société distincte.
Le Prix du Québécois
libre est décerné à l'occasion à un ou des
individus autonomes et responsables qui se sont distingués par leur
indépendance d'esprit, leur sens de l'initiative ou leur résistance
à la tyrannie étatique.
|
|
LES PRIX BÉQUILLE
LA BÉQUILLE D'OR
à une petite clique de «
citoyens d'influence » qui cherchent à
mobiliser la population pour que celle-ci continue à financer une
télé publique selon leurs goûts élitistes. Les
Pierre Juneau, Guy Fournier, Florian Sauvageau, Jacques Godbout, Lorraine
Pintal, Jacques Proulx, Jean-Louis Roux, Claude Ryan et cie ont dénoncé
des décisions récentes du gouvernement fédéral
et du CRTC qu'ils jugent négatives pour l'avenir de Radio-Canada.
Selon M. Ryan, un ex-chef du Parti soi-disant libéral du Québec
(PSDLQ), « livrée au seul jeu des forces du marché,
la radiodiffusion canadienne serait contrainte de se modeler sans cesse
davantage sur le modèle américain. Le Canada a montré
depuis quelques décennies qu'il veut autre chose, qu'il est capable
d'autre chose et qu'il est prêt à en payer le prix.
» Ah oui? C'est qui ça, « le Canada
» dont les volontés sont semble-t-il connues par M.
Ryan? Si « le Canada » veut
vraiment autre chose et est prêt à en payer le prix, pourquoi
ne pourrait-il pas l'obtenir justement dans un marché télévisuel
libre, où l'offre va nécessairement répondre à
la demande? Pourquoi une télé canadienne livrée aux
forces du marché offrirait-elle le contraire de ce que veulent les
téléspectateurs? À moins que « le
Canada » ne soit, dans la bouche de M. Ryan,
qu'une métaphore pour désigner « nous,
la petite clique de bien-pensants qui savent ce qui est bon pour le peuple
même si celui-ci ne le sait pas... »
(Source: La Presse)
LA BÉQUILLE D'ARGENT
à l'ACEF et à une centaine d'autres
organismes communautaires, qui demandent la mise en place d'un autre programme
bureaucratique sur le modèle des allocations au logement pour aider
les mauvais payeurs qui ont des comptes en souffrance chez Hydro-Québec.
Au 31 décembre 1997, le nombre de ces gens qui considèrent
que l'électricité est un « droit »
fourni par l'État et pour lequel ils n'ont pas besoin de payer atteignait
le chiffre astronomique de 410 000, avec des comptes en souffrance
totalisant 63,5 millions $. L'ACEF, qui se veut un groupe
de défense des consommateurs mais n'est en réalité
qu'un groupe de défense des parasites qui vivent des fonds publics,
considèrent que l'électricité est un «
service essentiel ». Dans son jargon, cela signifie
que ceux qui veulent en profiter gratuitement devraient légitimement
pouvoir exiger que d'autres paient à leur place. « Ce
n'est pas en serrant la vis qu'on va améliorer la situation
», selon son porte-parole Roger Bousquet. Quelle vis, celle
des parasites ou celle des contribuables dont les taxes augmentent toujours
plus pour financer les « services essentiels »
des autres?
(Source: La Presse)
LA BÉQUILLE
DE BRONZE
à la compagnie longueuilloise Pratt &
Whitney, la plus téteuse de subventions au Canada, qui a reçu
un autre 154 millions $ en « aide »
du gouvernement fédéral après avoir menacé
de déménager ses opérations aux États-Unis.
L'organisation mondiale du commerce a jugé récemment que
le programme de subventions d'Industrie Canada aux entreprises aéronautiques
n'est pas conforme aux accords mondiaux de commerce. Mais le Canada est
allé en appel de la décision et le ministre John Manley n'a
pas voulu attendre la décision finale avant de continuer à
transférer nos taxes à la compagnie. Quoi qu'il en soit,
conformes ou pas conformes, les programmes d'aide aux entreprises n'ont
aucune logique économique. Si P&W ne peut pas continuer ses
opérations ici sans infusion constante d'argent public, c'est donc
qu'elle ne crée pas de richesse mais plutôt qu'elle en siphonne
pour rester en vie et maintenir des emplois de façon artificielle.
Qu'elle aille donc appauvrir d'autres contribuables ailleurs, et bon débarras!
(Source: Globe & Mail) |
|