Montréal, le 26 juin 1999
Numéro 40
 
  (page 11) 
 
 
page précédente 
            Vos suggestions           
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
     Les Prix Béquille sont décernés aux pleurnichards qui ont fait parler d'eux en quémandant et/ou en obtenant une aide de l'État, une protection ou une reconnaissance spéciale, des subventions, des entraves à la compétition, etc. En bref, à ces pauvres éclopés incapables de se tenir sur leurs deux jambes qui pullulent dans notre société distincte.   
  
  
  
     Le Prix du Québécois libre est décerné à l'occasion à un ou des individus autonomes et responsables qui se sont distingués par leur indépendance d'esprit, leur sens de l'initiative ou leur résistance à la tyrannie étatique.   
  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
LES PRIX BÉQUILLE 
 
 
LA BÉQUILLE D'OR  
à une petite clique de « citoyens d'influence » qui cherchent à mobiliser la population pour que celle-ci continue à financer une télé publique selon leurs goûts élitistes. Les Pierre Juneau, Guy Fournier, Florian Sauvageau, Jacques Godbout, Lorraine Pintal, Jacques Proulx, Jean-Louis Roux, Claude Ryan et cie ont dénoncé des décisions récentes du gouvernement fédéral et du CRTC qu'ils jugent négatives pour l'avenir de Radio-Canada. Selon M. Ryan, un ex-chef du Parti soi-disant libéral du Québec (PSDLQ), « livrée au seul jeu des forces du marché, la radiodiffusion canadienne serait contrainte de se modeler sans cesse davantage sur le modèle américain. Le Canada a montré depuis quelques décennies qu'il veut autre chose, qu'il est capable d'autre chose et qu'il est prêt à en payer le prix. » Ah oui? C'est qui ça, « le Canada » dont les volontés sont semble-t-il connues par M. Ryan? Si « le Canada » veut vraiment autre chose et est prêt à en payer le prix, pourquoi ne pourrait-il pas l'obtenir justement dans un marché télévisuel libre, où l'offre va nécessairement répondre à la demande? Pourquoi une télé canadienne livrée aux forces du marché offrirait-elle le contraire de ce que veulent les téléspectateurs? À moins que « le Canada » ne soit, dans la bouche de M. Ryan, qu'une métaphore pour désigner « nous, la petite clique de bien-pensants qui savent ce qui est bon pour le peuple même si celui-ci ne le sait pas... » 
(Source: La Presse) 
 
 
LA BÉQUILLE D'ARGENT  
à l'ACEF et à une centaine d'autres organismes communautaires, qui demandent la mise en place d'un autre programme bureaucratique sur le modèle des allocations au logement pour aider les mauvais payeurs qui ont des comptes en souffrance chez Hydro-Québec. Au 31 décembre 1997, le nombre de ces gens qui considèrent que l'électricité est un « droit » fourni par l'État et pour lequel ils n'ont pas besoin de payer atteignait le chiffre astronomique de 410 000, avec des comptes en souffrance totalisant 63,5 millions $. L'ACEF, qui se veut un groupe de défense des consommateurs mais n'est en réalité qu'un groupe de défense des parasites qui vivent des fonds publics, considèrent que l'électricité est un « service essentiel ». Dans son jargon, cela signifie que ceux qui veulent en profiter gratuitement devraient légitimement pouvoir exiger que d'autres paient à leur place. « Ce n'est pas en serrant la vis qu'on va améliorer la situation », selon son porte-parole Roger Bousquet. Quelle vis, celle des parasites ou celle des contribuables dont les taxes augmentent toujours plus pour financer les « services essentiels » des autres? 
(Source: La Presse) 
  
  
 LA BÉQUILLE DE BRONZE
à la compagnie longueuilloise Pratt & Whitney, la plus téteuse de subventions au Canada, qui a reçu un autre 154 millions $ en « aide » du gouvernement fédéral après avoir menacé de déménager ses opérations aux États-Unis. L'organisation mondiale du commerce a jugé récemment que le programme de subventions d'Industrie Canada aux entreprises aéronautiques n'est pas conforme aux accords mondiaux de commerce. Mais le Canada est allé en appel de la décision et le ministre John Manley n'a pas voulu attendre la décision finale avant de continuer à transférer nos taxes à la compagnie. Quoi qu'il en soit, conformes ou pas conformes, les programmes d'aide aux entreprises n'ont aucune logique économique. Si P&W ne peut pas continuer ses opérations ici sans infusion constante d'argent public, c'est donc qu'elle ne crée pas de richesse mais plutôt qu'elle en siphonne pour rester en vie et maintenir des emplois de façon artificielle. Qu'elle aille donc appauvrir d'autres contribuables ailleurs, et bon débarras! 
(Source: Globe & Mail)
 
 
 

 
 
VIVE LE QUÉBÉCOIS LIBRE!
 
          Le Prix du Québécois Libre n'est pas décerné cette semaine, faute de candidat valable. 
 
 
 
ATTENTION!
 
 
Si vous en avez marre de vivre dans une société 
où l'hystérie nationaliste domine tous les débats; 
dans un pays où les taxes, les réglementations omniprésentes
et le paternalisme des gouvernements briment la liberté individuelle
et restreignent le dynamisme économique; 
dans une culture où le moutonnisme et l'égalité dans la médiocrité
sont plus valorisés que l'individualisme et la compétition; 
dans un monde intellectuel où les soi-disant 
« consensus nationaux » promus par une élite déconnectée 
servent de prétexte pour éviter les débats rationnels;  
  
FAITES QUELQUE CHOSE!
 
Ce cybermagazine ne continuera à être un véritable forum d'idées 
que si tous les Québécois libres l'appuient. 
Abonnez-vous, envoyez-nous des lettres ou des textes,
et SURTOUT 
faites-le connaître à vos parents et amis 
en leur envoyant l'adresse de notre site:  
  
www.quebecoislibre.org
 
 
sommaire
 
 
 
 
 
 
 PRÉSENT NUMÉRO