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Les
Prix Béquille sont décernés aux pleurnichards qui
ont fait parler d'eux en quémandant et/ou en obtenant une aide de
l'État, une protection ou une reconnaissance spéciale, des
subventions, des entraves à la compétition, etc. En bref,
à ces pauvres éclopés incapables de se tenir sur leurs
deux jambes qui pullulent dans notre société distincte.
Le Prix du Québécois
libre est décerné à l'occasion à un ou des
individus autonomes et responsables qui se sont distingués par leur
indépendance d'esprit, leur sens de l'initiative ou leur résistance
à la tyrannie étatique.
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LES PRIX BÉQUILLE
LA BÉQUILLE D'OR
à un groupe de jeunes inscrits au programme
de soutien au travail autonome (STA) d'Emploi-Québec, à qui
on a coupé les fonds sans avertissement parce que le budget de cet
organisme d'État, l'un des machins bureaucratiques les plus mal
gérés de la province, est déjà à sec
pour le reste de l'année. Le programme STA, l'un de ces innombrables
programmes de saupoudrage de fonds publics qui vise à «
créer de l'emploi », aide des jeunes travailleurs
autonomes à lancer leur propre entreprise. Ceux-ci reçoivent,
en plus de leurs allocations d'assurance-emploi, 276 $ par
semaine pendant un an pour préparer leur plan d'affaires et démarrer
leur entreprise. À la suite des coupures d'Emploi-Québec,
quelques-uns ont formé le Comité contre la répression
à l'emploi autonome, pour dénoncer cette « situation
scandaleuse » qui les force à abandonner leur
projet. Belle autonomie, que de vivre aux crochets de la société
pendant un an avant de se lancer en affaires! Le porte-parole du comité,
Benoît Dubé, a déclaré: « Avoir
su que ce programme était bidon, je n'aurais pas pris la peine de
m'inscrire et de perdre tout ce temps. J'aurais fait ma propre démarche
d'emploi et je ne me serais pas endetté. » Les
pauvres petits naïfs n'ont pas encore compris qu'on ne peut pas se
fier à l'État pour quoi que ce soit. Les bureaucrates ne
sont même pas capables de gérer comme il faut le garrochage
d'argent par les fenêtres! Le Comité contre la répression
des payeurs de taxes, qui vient de se former spontanément au quartier
général du QL, a un petit conseil pour ces jeunes
travailleurs accrochés à la tétine étatique:
Get a life!
(Source: La Presse)
LA BÉQUILLE D'ARGENT
aux maires de St-Jovite et de la paroisse de St-Jovite,
qui demandent à la ministre des Affaires municipales au grand coeur
Louise Harel d'imposer une fusion de leurs municipalités avec celle
de Mont-Tremblant, même si les citoyens de cette dernière
ont rejeté le projet à 96% lors d'un référendum
la semaine dernière. Le village de Mont-Tremblant a acquis une certaine
prospérité depuis que la compagnie Intrawest a investi d'énormes
sommes dans un complexe récréo-touristique centré
sur la montagne. Comme à Montréal, où les velléités
impérialistes du maire Pierre Bourque sur le reste de l'île
sont en très grande partie motivées par le désir de
mettre le grappin sur la richesse du West Island, les voisines de Mont-Tremblant
veulent leur part du gâteau. Pour le maire de la paroisse de St-Jovite
Maurice Giroux, « C'est dommage d'agir ainsi mais c'est
la seule façon d'arriver à une solution logique pour notre
région, soit le partage équitable de la richesse. »
Bref, le banditisme socialiste est plus important que la volonté
populaire et l'autonomie locale, que ces magistrats sont censés
défendre! Les fusions municipales ne sont pas une façon de
réduire la bureaucratie et de rationaliser le développement
régional, comme le prétendent tous ceux qui les défendent,
mais simplement une façon pour les maires et conseillers municipaux
de villes mal foutues et stagnantes de s'approprier la richesse de leurs
voisines dynamiques et mieux gérées. Il y a pourtant une
façon bien simple pour les petits marxistes de St-Jovite de profiter
des attraits de Mont-Tremblant: déménagez!
(Sources: La Presse)
LA BÉQUILLE
DE BRONZE
à deux jeunes du Parti soi-disant libéral
du Québec (PSDLQ) qui défendent toujours le système
de santé étatisé, ou en tout cas les lambeaux qu'il
en reste. Considérant que l'État n'a manifestement plus les
moyens de financer le réseau public, les jeunes libéraux
ont voté lors de leur congrès annuel en faveur d'une plus
grande implication du système privé dans la santé.
L'une des solutions proposées serait de permettre à ceux
qui en ont les moyens de payer de leur poche pour obtenir des soins plus
rapidement. Quelle horreur!, ont répliqué des membres de
l'aile socialiste lors du débat sur cette résolution. On
peut se servir de son argent pour se nourrir mieux, se loger dans une demeure
plus grande, belle et confortable, s'éduquer dans des institutions
de meilleure qualité, mais vouloir obtenir de meilleurs soins de
santé plus rapidement, ça, c'est commettre le crime crapuleux
et anti-égalitariste de souscrire à une « médecine
à deux vitesses ». Selon Jonathan Jetté,
délégué de Joliette, « On avait
décidé que la santé, c'était important pour
tout le monde, c'est pour ça qu'on a mis sur pied l'assurance-maladie.
On s'en va à l'encontre de ça, c'est de la discrimination.
» Mieux vaut avoir des soins également pourris pour
tout le monde, ça élimine toute discrimination. François
Vallières de Richmond renchérit: « On
ne va pas démolir le plus bel acquis de la Révolution tranquille,
même les Américains envient notre système de santé.
Il faut mieux gérer. » Les pauvres Américains,
c'est sans doute pour profiter de nos compétences qu'ils importent
nos médecins, nos infirmières et même nos patients
cancéreux...
(Sources: Presse canadienne) |
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