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Les
Prix Béquille sont décernés aux pleurnichards qui
ont fait parler d'eux en quémandant et/ou en obtenant une aide de
l'État, une protection ou une reconnaissance spéciale, des
subventions, des entraves à la compétition, etc. En bref,
à ces pauvres éclopés incapables de se tenir sur leurs
deux jambes qui pullulent dans notre société distincte.
Le Prix du Québécois
libre est décerné à l'occasion à un ou des
individus autonomes et responsables qui se sont distingués par leur
indépendance d'esprit, leur sens de l'initiative ou leur résistance
à la tyrannie étatique.
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LES PRIX BÉQUILLE
LA BÉQUILLE D'OR
au syndicaliste à la retraite Michel
Chartrand, qui faisait récemment devant un groupe d’étudiants
de l’Université Laval la promotion de sa solution magique pour éliminer
la pauvreté, le « revenu minimum garanti
» ou « revenu de citoyenneté
». Le « coloré » (certains
diraient impulsif, immature et gaga – pourquoi les normes habituelles de
rationalité et de bienséance ne s'appliquent-elles pas à
cet homme?) septuagénaire part du principe que chacun a droit à
« des mesures sociales susceptibles de lui assurer un
niveau de vie décent », comme l’indique l’article
45 de la charte québécoise des droits. Dans les faits, cela
signifie bien sûr que les autres sont obligés d’entretenir
tous ceux qui ne font rien et préfèrent recevoir un chèque
régulièrement plutôt que de subvenir à leurs
propres besoins. Ce revenu minimum garanti, qui serait versé à
chaque citoyen indépendamment de ses revenus et remplacerait les
actuels programmes d’aide comme les allocations familiales, les bourses,
l’assistance sociale, etc., est en réalité la solution magique
pour légitimer le parasitisme et en faire un droit intouchable.
Alors qu’aujourd’hui il est relativement facile de distinguer ceux qui
produisent et paient des taxes de ceux qui vivent aux crochets de la société,
la distinction deviendra moins nette lorsque nous serons tous «
égaux » comme bénéficiaires du revenu
garanti. Pas complètement fou, le vieux schnock!
(Source: Presse canadienne)
LA BÉQUILLE D'ARGENT
à Bill Clennett (le gars qui s'était
fait tordre le cou par Jean Chrétien lors d'une manifestation il
y a quelques années) de l'Association pour la défense des
droits sociaux, un groupe qui s'oppose à ce que le gouvernement
provincial baisse les impôts, comme tous les autres lobbys de parasites
qui ont paradé à la commission parlementaire qui discute
de cette question depuis quelques semaines. On pense que les communistes
ont disparu au Québec, mais les médias perdent encore leur
temps à rapporter les propos de ces militants qui tiennent un discours
essentiellement bolchévique. M. Clennett a ainsi déclaré
que « baisser les impôts, c'est privatiser la
richesse ». Pour lui donc, la richesse créée
par les individus et les entreprises est par définition «
collective », elle appartient à tout le monde, et c'est
le gouvernement qui devrait avoir la responsabilité de la redistribuer
– de façon la plus égale possible évidemment. Logiquement,
au lieu de la « privatiser » en la laissant dans
les poches des travailleurs qui la produisent, il faudrait au contraire
que l'État augmente le niveau de taxation à 100%. Comment
se fait-il que des crackpots de la sorte puisse encore être pris
au sérieux, à la fin d'un siècle où des dizaines
de millions de gens ont péri aux mains de tyrans communistes?
(Source: Presse canadienne)
LA BÉQUILLE
DE BRONZE
à Claude Béland, président
du Mouvement Desjardins, qui a demandé lors d'un colloque sur le
mouvement coopératif que le gouvernement protège mieux les
coopératives contre les lois du libre marché. Il propose
notamment de réserver des secteurs complets de l'économie,
comme la garde d'enfants, la sylviculture ou le recyclage, au secteur coopératif.
Pour M. Béland, le secteur de l'« économie
sociale » – jargon socialiste pour désigner les
coops et organismes communautaires qui offrent des services de broche-à-foin
et à perte mais qui survivent grâce à des subventions
– ne devrait pas avoir à se conformer aux règles économiques
habituelles parce qu'il « offre un autre genre de profit
» en permettant à des gens démunis de travailler.
Pour illustrer la nécessité de cette protection accrue, M.
Béland a donné l'exemple d'une coop dans le domaine
du recyclage à Victoriaville qui a été achetée
dernièrement par une plus grosse compagnie privée, ce qui
a mené à des pertes d'emplois. Mais les taxes qui financent
ces coops improductives, elles, ne mènent-elles pas aussi un des
pertes d'emplois quelque part? Et les prix plus élevés que
les consommateurs devront payer pour des produits et services inférieurs
offerts par des monopoles coopératifs, ne causeront-ils pas un appauvrissement
quelque part eux aussi? Il faut bien être à la tête
d'un mouvement coopératif surprotégé par le gouvernement
pour tenir des propos d'illettré économique de la sorte.
(Source: CBC Radio) |
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