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Montréal, 19 février 2000 / No 56 |
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Les Prix Béquille sont décernés aux pleurnichards qui ont fait parler d'eux en quémandant et/ou en obtenant une aide de l'État, une protection ou une reconnaissance spéciale, des subventions, des entraves à la compétition, etc. En bref, à ces pauvres éclopés incapables de se tenir sur leurs deux jambes qui pullulent dans notre société distincte. |
LA
BÉQUILLE D'OR
au Regroupement des Comités de logement et Associations de locataires du Québec, un lobby de parasites qui voudraient que le gouvernement impose un contrôle obligatoire des loyers pour restreindre LA
BÉQUILLE DE BRONZE
à
Denise Boucher, présidente de l’Union des écrivaines et écrivains
du Québec, le lobby des parasites écrivailleux, qui est allée
se plaindre devant la commission parlementaire sur la culture à
Québec des montants insuffisants que l’État redistribue dans
les poches de sa gang. Mme Boucher a dit vouloir (Source: La Presse) |
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Le Prix du Québécois libre est décerné à l'occasion à un ou des individus autonomes et responsables qui se sont distingués par leur indépendance d'esprit, leur sens de l'initiative ou leur résistance à la tyrannie étatique. |
Le Prix du Québécois libre est décerné à
Raymond Luk, le président d'HBESoftware,
une jeune firme montréalaise qui développe des logiciels
pour internet sur la plate-forme de développement Linux. Monsieur
Luk a lancé son entreprise il y a quatre ans avec deux amis alors
qu’il étudiait la musique à l’Université McGill, pour
concrétiser sa passion pour l’informatique. Le siège social
a d’abord été l’appartement du jeune homme d’affaires, mais
l’entreprise a maintenant 50 employés et doit déménager
dans des locaux plus grands. HBESoftware ira-t-elle dans la Cité
du Multimédia, la patente ultra-subventionnée du ministre
Landry dans le Vieux-Montréal?
Nous avons plutôt un besoin urgent de firmes de capital de risque audacieuses et agressives, qui comprennent le marché des nouvelles technologies. Et si le gouvernement veut faire quelque chose pour toutes les industries du Québec, qu'il investisse plutôt massivement dans l'éducation. Nous avons un besoin urgent de diplômés, et ce n'est pas en coupant dans l'éducation que le gouvernement nous rend service, au contraire. Les subventions de la Cité, c'est de la poudre aux yeux. C'est juste bon pour les Bell, Vidéotron, QuébecTel et compagnie, pas pour les petites entreprises dynamiques comme no Voilà un discours libertarien plein de bon sens et courageux (c’est toujours risqué de se mettre les politiciens et les bureaucrates à dos dans une république de poutine où l’État a le bras long), qui rejoint exactement ce que notre chroniqueur Pierre Desrochers expliquait à propos de la Cité du Multimédia (voir LES TECHNOPOLES, UNE AUTRE MESURE INUTILE, le QL, no 38) Mais si Tout ça sans que le sinistre Landry ait levé le moindre petit doigt... (Source: Le Devoir) (remerciements à M. Fraser pour avoir porté ce candidat au Prix du QL à notre attention) |
Si vous en avez marre de vivre dans une société où l'hystérie nationaliste domine tous les débats; dans un pays où les taxes, les réglementations omniprésentes et le paternalisme des gouvernements briment la liberté individuelle et restreignent le dynamisme économique; dans une culture où le moutonnisme et l'égalité dans la médiocrité sont plus valorisés que l'individualisme et la compétition; dans un monde intellectuel où les soi-disant |
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