LA
BÉQUILLE D'OR
à
des personnalités québécoises du milieu universitaire
et du monde des affaires qui ont lancé un nouveau think tank de
propagande étatiste, l'Institut de recherche en économie
contemporaine (IREC). L'un des pères
de l'étatisme québécois, l'ex-haut fonctionnaire,
ex-ministre des Finances et ex-premier ministre Jacques Parizeau dirigera
le comité de recherche de l'organisme. Alors que le Québec
croule pourtant sous le poids de la bureaucratie, de la réglementation,
des taxes et des dettes publiques à cause de ses méfaits
depuis quarante ans, M. Parizeau a expliqué que le néolibéralisme
était « allé assez loin »
et qu'il y avait « un besoin de renouvellement des idées
». Pour sa part, le directeur de l'institut, Jean Labrecque,
qui a notamment été premier vice-président de la Financière
Banque Nationale, a dit qu'il y avait des solutions de rechange au «
discours dominant » qui réclame entre
autres une diminution importante de la taille de l'État. (Hein?!
C'est nous autres ça. Wow!, le QL propage le «
discours dominant » au Québec, on est
important!!) Fidèle à l'approche étatiste sur tous
les plans, l'IREC recevra par ailleurs 20% de son budget des gouvernements
– les payeurs de taxes seront donc dévalisés encore une fois
pour financer les travaux bidon de chercheurs tout aussi bidon comme Pierre
Fortin de l'UQAM. Ah mais soyons un peu charitable pour une fois, ces pauvres
petits étatistes, il ont bien besoin de notre compassion et des
fruits de la solidarité collective pour faire entendre leur faible
voix contre le discours dominant néolibéral!
(Source:
Le Devoir)
LA
BÉQUILLE D'ARGENT
aux 225
participants à un colloque du Syndicat canadien de la fonction publique
(SCFP) à Trois-Rivières, qui ont dû se mélanger
avec les conférences du Comité provincial de science-fiction
(CPSF) qui avaient lieu dans le même édifice. Les syndiqués
participants ont en effet conclu de leurs délibérations que
« en général, les employés des
services publics donnent des services de meilleure qualité à
la population que des firmes privées ou des sous-traitants
», et qu'il faut donc à tout prix éviter de
privatiser et de démanteler ces joyaux d'efficacité que sont
par exemple les cols bleus de la Ville de Montréal. Le président
du SCFP-Québec, Claude Généreux, a même réussi
à citer quelques cas dans l'histoire provinciale des 300 dernières
années où des firmes privées offrant des services
en sous-traitance n'ont pas fait l'affaire et ont finalement été
remplacées par des employés du secteur public. Par exemple,
M. Généreux a évoqué l'expérience malheureuse
de l'Université de Montréal, qui a dû recourir à
huit sous-traitants différents en 12 ans pour ses services de cafétéria:
« Tout le monde se plaignait de la mauvaise qualité
de la nourriture. Finalement, nous avons proposé à l'institution
de prendre la relève. Maintenant, les étudiants et les professeurs
sont contents et le service de l'alimentation fait ses frais sans coût
additionnel. » Hon!, que ça finit donc bien!
C'est vrai qu'avec des replicators qui fonctionnent avec des piles
au plasma superconducteur, on peut tout faire, même de la haute cuisine
vulcaine!
(Source:
La Presse)
LA
BÉQUILLE DE BRONZE
à
la militante ultragauchiste Martha Harnacker, un autre spécimen
de cette forme de vie primitive qui pollue encore notre écosystème
social et politique. Mme Harnacker fait partie de la racaille qui a fracassé
des fenêtres lors d'une manifestation « contre
la brutalité policière » à Montréal
il y a quelques semaines (voir aussi Prix Béquille d'argent, le
QL, no 58). Dans
une lettre à La Presse, elle explique qu'il y a une différence
entre la violence des policiers, qui protègent « la
propriété privée, le capitalisme, la bourgeoisie et
les fascistes », et la violence « révolutionnaire
», qui vise à « mettre fin à
l'exploitation des masses laborieuses par la bourgeoisie ».
Pour elle, le second type de violence est bien sûr justifié:
« Le véritable ennemi est le capitalisme lui-même
(c'est pourquoi des McDonald's ont été symboliquement attaqués),
alors que la police en est son agent. D'un point de vue idéaliste,
il serait préférable de la combattre sans violence, mais
notre monde repose sur des bases matérielles et non pas sur des
idées et c'est à ce moment que la violence s'impose non pas
comme un choix, mais comme une nécessité. Tous les médias
de masse sont contrôlés par des agents du capitalisme; le
seul et unique moyen de nous exprimer est de prendre la rue et de retirer
le monopole de la violence à l'État. »
Pas étonnant que cette bestiole anarchiste ne voit pas la pertinence
des idées, elle serait incapable de les analyser avec ses deux neurones. |