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Montréal, 16 septembre 2000 / No 67 |
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Re: UN SYSTÈME D'ÉDUCATION QUI NE CONVIENT À AUCUN ÉLÈVE (PREMIÈRE PARTIE), le QL, no 66 Vous parlez régulièrement du fait que les parents doivent avoir le droit de choisir ce qui est le mieux pour leurs enfants. Ceci implique donc que les parents décident de l'avenir idéologique de leurs enfants puisque l'éducation façonne irrévocablement la manière de penser de l'individu. Ce système amènerait forcément une notion de tradition, puisque les familles strictes produiront des enfants stricts et les familles de style D'accord pour redéfinir, ou plutôt réaffirmer le rôle de l'école qui devrait être d'ENSEIGNER et non d'ÉDUQUER. Pour une école adaptée aux désirs de chaque parent, c'est-à-dire une Francis
Drake
étudiant/secondaire
public corrompu
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Encore une preuve que le gouvernement se mêle de ce qui ne le regarde pas. Bernard Landry, ministre des Finances, a annoncé (Le Soleil, 14 septembre) que 20 entreprises allaient s'implanter dans le quartier St-Roch de Québec, dans le CNNTQ (Centre national des nouvelles technologies de Québec). Jusque-là tout va bien, mais le petit hic c'est que, comme d'habitude, le gouvernement n'est pas capable de s'empêcher d'intervenir dans des domaines où il n'aurait pas besoin de le faire. Ces entreprises étaient, pour la plupart, déjà implantées dans la région de la capitale et dans son infinie bonté, le gouvernement a décidé que ces entreprises allaient bénéficier de crédits d'impôt si elles s'implantaient dans ce quartier. Qui allait donc refuser une si belle offre de fonds sans intérêt au capital et en plus sans remboursement nécessaire? Pourquoi tant d'acharnement pour relocaliser des entreprises qui fonctionnaient bien ailleurs et pour lesquelles on n'avait pas besoin de débourser un sou? Bonnes questions. Maintenant, les firmes seront sujettes à un crédit d'impôt équivalent à 40% du montant des salaires des employés jusqu'à une concurrence de 15 000 $ par année par employé. Ce programme devrait se continuer jusqu'en 2010. Pourquoi jeter autant d'argent par les fenêtres? C'est donc dire que le gouvernement se prive d'entrées de fonds de 15 000 $ par employé pendant 10 ans. En terme monétaire, cela veut dire, en supposant un taux d'actualisation de 10%, que le gouvernement va perdre Ce n'est pas tout, M. Landry va donner un crédit d'impôt supplémentaire de 40% sur certains équipements spécialisés, et ce, pendant les trois premières années. Encore un beau gaspillage. De l'équipement qui aurait été acheté quand même sans crédit d'impôt. Le pire dans tout ça, c'est que ce cher ministre des Finances ose affirmer que l'intervention de l'État est nécessaire et justifiée. Ah oui, pa Il a même été jusqu'à dire: Espérons pour lui que l'économie de notre voisin du sud n'est pas sur le point de s'effondrer, sinon comment récupérer cet argent? Encore une fois bravo et merci de la part de toutes les personnes qui débourseront indirectement pour aider aux entreprises à payer le salaire des employés. Jean
Dubé
étudiant
en économique
Québec
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Si vous en avez marre de vivre dans une société où l'hystérie nationaliste domine tous les débats; dans un pays où les taxes, les réglementations omniprésentes et le paternalisme des gouvernements briment la liberté individuelle et restreignent le dynamisme économique; dans une culture où le moutonnisme et l'égalité dans la médiocrité sont plus valorisés que l'individualisme et la compétition; dans un monde intellectuel où les soi-disant |
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